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Le retour de l é pineuse question de la violence dans les stades
15/10/2022 19:58:00 Le retour de l é pineuse question de la violence dans les stades
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Le retour de l’ épineuse question de la violence dans les stades Après le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, le criminologue Alain Bauer a été chargé par la Ligue de football professionnel d’un rapport sur les débordements de supporteurs dans les stades. Ses premières préconisations sont déjà critiquées par les intéressés. s’interroge le dirigeant associatif.« Il faut la conserver tout de même comme argument ultime. »déjà utilisé à l’occasion d’un concert au Stade de France du chanteur Ed Sheeran, rappelle Alain Bauer. Une idée qui fait bondir Ronan Evain : « dévastateur »« Aujourd’hui, vous avez des applications pour tout ! Certaines permettront de prendre un billet en trois minutes, ce n’est pas un contrôle nominatif qui freinera le supporteur. »« Imaginez un match au Parc des Princes, avec en moyenne 47 000 personnes dont il faut contrôler l’identité, en une heure et demie. C’est inimaginable. » Lire la suite:
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La théologie peut-elle sauver une planète mal en point et une humanité en sursis ? Éléments de réponse avec l’économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud. Lire la suite >> Violence dans les stades en général ou dans le foot en particulier ? (ce n'est pas vraiment une question ;-) LdC : Toni Kroos réclame les excuses de l'UEFA après la finale au Stade de FranceDans le cadre d'une collecte de fonds organisée pour sa fondation, Toni Kroos a répondu à 90 questions posées par 90 personnalités, connus ou ano (...) - Footmercato Quatre entraîneurs virés après dix journées de Ligue 1, est-ce habituel ?[DATA] Ce jeudi, Reims a annoncé se séparer d'Oscar Garcia. L'Espagnol est viré après dix journées de Ligue 1 comme Peter Bosz, Michel Der Zakarian et Jean-Marc Furlan. Cette frénésie de changements a-t-elle déjà saisi la France par le passé ? Oscar Garcia n'est pas responsable des mauvais résultats de son équipe C'est ces bons à rien d'arbitres qui mettent des rouges à Reims quasiment chaque week-end bcp plus difficile de gagné en infériorité numérique avec un effectif comme Reims Ce sont les descentes de fin de saison qui les font flipper a tous Pour Antoine Kombouaré, le temps des questions après la nouvelle défaite contre Fribourg en Ligue EuropaL'entraîneur de Nantes Antoine Kombouaré a assuré ne pas être préoccupé par son cas personnel alors que le nouveau naufrage des Canaris contre Fribourg (0-4) interroge sur sa capacité à redresser la barre rapidement. De toute façon son passage à Nantes même s'il doit s'arrêter sera plus que réussi 😉 Il multiplie les revers depuis plusieurs semaines et le FC Nantes n'en est que plus mal. Nikola Karabatic fêté pour ses vingt ans en bleu après France-LettonieAprès la facile victoire de l'équipe de France sur la Lettonie, Nikola Karabatic, la star du PSG, a été honorée, un peu en avance, pour ses vingt ans en bleu. Karabaric, pari gagné Aurore Bergé ne «comprend pas» les critiques après sa nomination à France TélévisionsTout juste nommée administratrice de France Télévisions en tant que parlementaire, Aurore Bergé ne «comprend pas» les reproches de la part des syndicats du groupe public. La démocratie attendra la miss berger a sûrement besoin de revenus complémentaires via les jetons de présence au CA. Il n’y a pas de petits profits. Quant aux gueux, qu’ils se serrent la ceinture. Et après ils donnent des leçons de démocratie à la terre entière : Afrique etc. parceque auroreberge est une grue ! Alors là elle fait son cinéma 🎬 Équipe de France : après la terrible désillusion Kanté, bonne nouvelle pour Deschamps avec Pogba ?Alors que N'Golo Kanté ne prendra pas part à la prochaine Coupe du monde, Paul Pogba pourrait être de la partie ! pour Ronan Evain, car si la punition individuelle a été « adaptée » , elle ne devait pas, selon lui, s’additionner à une punition collective à l’égard du club lyonnais.Toni Kroos ©Maxppp Dans le cadre d'une collecte de fonds organisée pour sa fondation, Toni Kroos a répondu à 90 questions posées par 90 personnalités, connus ou anonymes.Peter Bosz (OL), Michel Der Zakarian (Brest), Jean-Marc Furlan (Auxerre) et Oscar Garcia (Reims) ont été remerciés après la 10e journée de Ligue 1.vague de licenciements chez les entraîneurs de Ligue 1 n'a pas échappé à Antoine Kombouaré (58 ans) qui avait fait remarquer, la veille du match contre Fribourg, qu'elle avait concerné trois de ses « potes » : Jean-Marc Furlan (57 ans), Michel Der Zakarian (59 ans) et Peter Bosz (58 ans), avec lequel il a partagé une demi-saison sous le maillot de Toulon (en 1990). Un huis clos total avait été prononcé à l’encontre du Groupama Stadium, en plus d’une menace de retrait de points au classement du championnat. « Était-ce nécessaire de punir collectivement alors qu’individuellement cela avait été traité, rapidement et efficacement ? », s’interroge le dirigeant associatif. La suite après cette publicité « Je ne sais pas si les enquêtes ont déjà été clôturées, mais je pense qu'il est temps pour eux de s'excuser. « Il faut sortir de la sanction collective. Nous sommes contre la double peine » , répond justement Alain Bauer. Son sentiment est qu'il n'y a rien eu d'agressif de la part des supporters des deux clubs. Avant de nuancer : « Il faut la conserver tout de même comme argument ultime. » Vers une carte d’identité du supporteur ? Parmi les préconisations présentées en amont de la publication du rapport, une proposition sur la billetterie fait parler d’elle : la mise en place d’une carte de supporteur pour accéder aux stades. Peu avant d'entrer sur le terrain, j'ai reçu un message sur mon portable qui m'a rassuré : tout le monde était entré dans le stade sans problème. « Cela peut prendre la forme d’un mécanisme de certification du détenteur de billet », déjà utilisé à l’occasion d’un concert au Stade de France du chanteur Ed Sheeran, rappelle Alain Bauer. Une idée qui fait bondir Ronan Evain : « Ils l’ont testée en Pologne ou au Portugal et l’ont abandonnée en quelques mois.. Aujourd’hui, elle est présente dans des pays comme la Turquie et la Russie, ça laisse songeur. » À lire aussi Outre la supposée atteinte à l’intégrité et à la vie privée des supporteurs, réfutée par Alain Bauer, pour qui il s’agit d’une pièce d’identité classique, Ronan Evain alerte sur un effet « dévastateur » pour la fréquentation des stades : « Le premier public à fuir ce genre de procédure n’est pas le supporteur ultra mais le supporteur occasionnel. Celui qui s’apprêtait à se rendre au stade au dernier moment et profiter des derniers billets en vente sera freiné par un tel dispositif. » Un argument là aussi balayé par Alain Bauer : « Aujourd’hui, vous avez des applications pour tout ! Certaines permettront de prendre un billet en trois minutes, ce n’est pas un contrôle nominatif qui freinera le supporteur. » Le billet nominatif suscite lui aussi des doutes : « La mise en route d’un tel dispositif nécessite un recrutement massif de stadiers ou de policiers, qui semble inconcevable », prévient Ronan Evain. Et de détailler : « Imaginez un match au Parc des Princes, avec en moyenne 47 000 personnes dont il faut contrôler l’identité, en une heure et demie. C’est inimaginable. » Un avis appuyé par Pierre Barthélemy : « Pour un match du PSG, vous pouvez avoir jusqu’à 10 000 touristes. Avec ce procédé, on ne rendra pas le stade attractif. » Une politique de gestion inexistante Les deux camps se renvoient la balle, tout en prônant le dialogue. Alain Bauer dit vouloir lutter contre un « a priori général voyant ce rapport comme quelque chose de punitif », quand les associations de supporteurs concèdent ne pas détenir de solution miracle. De son côté, Pierre Barthélemy tient à rappeler des faits : « En France, chaque année, vous avez entre 600 et 800 problèmes liés aux supporteurs, quand 8 à 12 millions de gens se rendent dans les stades. Et les faits de violence représentent 30 % de ces problèmes. Ce n’est pas en établissant des rapports consensuels où l’on n’apprend rien que cela fera avancer les choses. Les associations de supporteurs continuent de dialoguer, mais c’est à la police et à la justice d’agir sur les comportements délictueux. Ce ne sera jamais à 30 000 personnes de payer pour le comportement de deux ou trois. » À lire aussi « En France, il manque une vraie politique de gestion des supporteurs, tranche le sociologue Nicolas Hourcade, spécialiste du supportérisme en football. On ne sait jamais qui agit. Est-ce le ministère des sports, le ministère de l’intérieur ? La FFF, la LFP ? » Il rappelle qu’il existe aujourd’hui trois voies différentes de prononcer une interdiction de stade : une décision administrative du préfet, une décision du tribunal, ou du club lui-même en bloquant sa billetterie. « Rien que cet exemple prouve tout le méli-mélo entourant la gestion des supporteurs. » Pour beaucoup, l’Angleterre, qui a réussi à éradiquer le hooliganisme dans les années 1990, reste la référence. Le pays avait mis en place une politique cohérente, créant de nouveaux délits et appliquant une tolérance zéro au niveau individuel, tout en supprimant certaines contraintes collectives, notamment les grillages autour du terrain, mais aussi en reprenant le contrôle de certaines tribunes gérées en autonomie par des groupes de supporteurs. La décision était alors « venue d’en haut », rappelle Nicolas Hourcade. Une nécessité, selon lui, pour définir un cap et assurer une prévention efficace. ---------- Des doutes sur la nouveauté du rapport Une instance nationale. Installée officiellement le 8 mars 2017, l’Instance nationale du supportérisme s’inscrit déjà dans la lignée de la loi du 10 mai 2016 renforçant le dialogue avec les supporteurs et la lutte contre le hooliganisme. Un choix qui pose question. Alain Bauer est un professeur de criminologie français. Ancien dirigeant de l’Unef-ID, puis conseiller auprès du premier ministre Michel Rocard de 1988 à 1990, il a été conseiller de Nicolas Sarkozy et de Manuel Valls sur les questions de sécurité et de terrorisme. Des décisions déjà existantes. En décembre 2021, la LFP avait mis en place plusieurs réformes. Les clubs devaient par exemple posséder des dispositifs de sécurité antiprojections (filets de sécurité) et anti-intrusions (grilles, plexiglas, barrières, fosses), démontables et activables sur préconisation du préfet ou de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). À découvrir .