Surmeh Iranienne au cœur de la r volte Nous n avons pas besoin que d autres femmes se coupent les cheveux İran

Surmeh Iranienne au cœur de la r volte Nous n avons pas besoin que d autres femmes se coupent les cheveux İran

Surmeh Iranienne au cœur de la ré volte ' Nous n avons pas besoin que d autres femmes se coupent les cheveux' İran HEAD TOPICS

Surmeh Iranienne au cœur de la ré volte ' Nous n avons pas besoin que d autres femmes se coupent les cheveux'

12/10/2022 22:04:00

L' Iranienne partage son histoire et son quotidien à ' Marie Claire'

İran

La source

Marie Claire

'Pas un jour ne passe sans qu’un ou une d’entre nous soit arrêté ou tué, mais nous continuons sans faiblir. Nous sommes prêts à perdre la vie pour que la prochaine génération puisse vivre libre.' iran L'Iranienne partage son histoire et son quotidien à 'Marie Claire'. Malgré la répression, leurs amis arrêtés, Surmeh et son mari continuent de manifester. Cette révolte qui entre dans sa quatrième semaineInternet a été coupé pour mieux réprimer, mais le mari de Surmeh, ingénieur en informatique, a su trouver une parade pour qu’elle puisse témoigner,"pour que les lectrices de "Le pouvoir des mollahs pèse à 100% sur notre vie personnelle"Chaque jour de ma vie m’est douloureux, je suis confrontée aux discriminations entre les hommes et les femmes, à l’obligation de porter le hijab, et à la pression économique. Le pouvoir des mollahs pèse à 100% sur notre vie personnelle. Ils interfèrent sur tout : du port du voile au choix de notre mariage. Nous n’avons pas le droit, par exemple, de d’organiser des fêtes où les hommes côtoient des femmes. Si nous voulons passer outre cette interdiction, nous devons payer très cher pour qu’ils n’interviennent pas au milieu de la fête pour nous arrêter. Et il y a des interdictions qui mettent notre vie en danger. Lire la suite:
Marie Claire » Marie Cau, un autre genre de maire Anne Roumanoff si fière : sa charmante fille Marie fête déjà ses 20 ans, une sacrée 'mini Anne !' 'Fière d'être ta maman' : Anne Roumanoff partage une photo de sa fille Marie pour ses 20 ans Toulouse : vaincus par le cancer, Marie-Ange et Philippe ont choisi de mourir ensemble main dans la main

« Romances de terre et d eau » au Brésil avec les paysans sans-terres

Ils ne peuvent cultiver que trois mois par an. Car les trois quarts de l’année, ce sont les troupeaux des propriétaires terriens qui occupent la terre. Jean-Pierre Duret et Andrea Santana ont fil... Lire la suite >> Marie Cau, un autre genre de maireLE PORTRAIT. Cau_Marie_ un autre genre de maire La première édile transgenre de France, élue en 2020 dans un village du Nord, veut faire de son cas inédit un «exemple positif» de «normalité». TilloylezMarchiennes Cau_Marie_ 🆘Notre humanité à l’occidentale. Cau_Marie_ Normal? naturalité mieux dit. Cau_Marie_ Un homme cherchant à se faire passer pour une femme... Ça n'empêche pas de jouer son rôle de maire, et puis le mensonge et la malhonnêteté sont la base de la politique, non ? Anne Roumanoff si fière : sa charmante fille Marie fête déjà ses 20 ans, une sacrée 'mini Anne !'Si la scène est son bébé, Anne Roumanoff est surtout la maman de deux filles, Alice et Marie, nées de son mariage avec Philippe Vaillant. La petite dernière vient d'ailleurs de fêter ses 20 printemps. 'Fière d'être ta maman' : Anne Roumanoff partage une photo de sa fille Marie pour ses 20 ansA l'occasion du vingtième anniversaire de sa fille, Anne Roumanoff a publié une photo de Marie. L'humoriste lui écrit une belle déclaration d'amour. Toulouse : vaincus par le cancer, Marie-Ange et Philippe ont choisi de mourir ensemble main dans la mainLe couple de négociants en meuble, bien connu à Toulouse, est décédé samedi. Marie-Ange et Philippe Sicre ont choisi de partir ensemble plutôt que de subir de lourds traitements. Marie-Claude Pietragalla en couple avec son beau Julien, 15 ans de moins : une évidence malgré la différence d'âgeIls ne peuvent se passer l'un de l'autre, à la vie comme à la scène. Professionnellement parlant, Marie-Claude Pietragalla ne peut simplement pas travailler correctement sans son compagnon, le danseur Ils sont heureux c'est le principal 💖 Trop beau couple ... Séries, films, documentaires : en streaming, nos incontournables du mois d'octobreDe Marie-Antoinette à Batman, une sélection de films et séries qui viennent garnir les catalogues des plateformes de streaming en octobre. Je certifie ne pas envoyer d'e-mail indésirable Voilà quatre semaines, depuis la mort de la jeune iranienne Mahsa Amini, que les femmes du pays se dressent contre les injonctions religieuses gouvernementales qui les oppressent.Développer Marie Cau à Tilloy-lez-Marchiennes (Nord), le 19 septembre 2022.Alice, 27 ans et Marie, tout juste 20 ans .mari et femme décident de divorcer. Parmi ces courageuses, Surmeh manifeste au péril de sa vie. Elle partage son histoire et son quotidien à "Marie Claire". Sa chapelle fait face au monument aux morts. Elle s'appelle Surmeh*, elle a 33 ans, et vit à Shiraz avec son mari et leur bébé. Enjoy ! Fière d'être ta maman ", a-t-elle écrit. Elle dit,"je suis une fille de la 'génération brûlée'". Aucun commerce. Celle qui n’a connu que l’oppression des Mollahs [chefs religieux islamiques, ndlr]. Elle écrit pour Le JDD, elle fait Writer's Digest, elle écrit pour des films. Malgré la répression, leurs amis arrêtés, Surmeh et son mari continuent de manifester. Bref, un village comme tant d’autres avec ses fiertés, ses difficultés et ses chaussées à entretenir." Bref, pas besoin de tout nous dire, les deux ont bel et bien les mêmes gènes. Cette révolte qui entre dans sa quatrième semaine après la mort de Mahsa Amini est, pour la première fois, menée par les femmes sous les encouragements de beaucoup d’hommes. Cela leur donne l’espoir que leur enfant connaitra la liberté et le bonheur. Avec son élection, Marie Cau, pas tout à fait 57 ans, est devenue la première édile transgenre de France. Internet a été coupé pour mieux réprimer, mais le mari de Surmeh, ingénieur en informatique, a su trouver une parade pour qu’elle puisse témoigner,"pour que les lectrices de Marie Claire sachent et viennent en aide aux Iraniennes, de façon concrète." Voici son récit. «C’était inattendu et courageux, relève sa sœur aînée Myriam Cau, par ailleurs ancienne vice-présidente verte de la région Nord-Pas-de-Calais. Plein de choses. "Le pouvoir des mollahs pèse à 100% sur notre vie personnelle" "Chaque matin, au réveil, on allume la télévision pour savoir combien de personnes ont été arrêtées et tuées. Tout le monde autour de moi vit dans la terreur quotidienne de perdre des proches.» Depuis, malgré l’exercice d’un mandat – «un temps plein» indemnisé au smic – marqué par la pandémie, elle applique à la lettre son programme (la création d’une crèche, la rénovation de l’éclairage public ou l’installation …. C’est ici, à Shiraz, que j’ai étudié à l’université, que j'ai décroché un emploi, que je me suis mariée, et que je suis devenue mère. Vidéo du jour : Chaque jour de ma vie m’est douloureux, je suis confrontée aux discriminations entre les hommes et les femmes, à l’obligation de porter le hijab, et à la pression économique. Le pouvoir des mollahs pèse à 100% sur notre vie personnelle. Anne Roumanoff se confie sur sa culpabilité face à ses filles En effet, le 8 janvier 2022, elle expliquait sur le plateau de Bel & Bien, avoir ressenti de la culpabilité par rapport à ses enfants : "Je me suis calmée aussi, mais j'ai eu beaucoup de culpabilité avec mes enfants quand ils étaient petits, et que je partais. Ils interfèrent sur tout : du port du voile au choix de notre mariage. Nous n’avons pas le droit, par exemple, de d’organiser des fêtes où les hommes côtoient des femmes. Si nous voulons passer outre cette interdiction, nous devons payer très cher pour qu’ils n’interviennent pas au milieu de la fête pour nous arrêter. Et il y a des interdictions qui mettent notre vie en danger. J’ai perdu mon premier enfant alors que j’étais enceinte. Rétrospectivement, ce n'était peut-être pas la peine". J’ai été admise aux urgences à l’hôpital. Alors que j’étais au plus mal, les autorités ont refusé que je sois emmenée au bloc opératoire car mon mari, en déplacement professionnel, n’était pas à mes côtés. Il devait être présent pour confirmer que l’enfant dans mon ventre était bien le sien. Cela a été terrible, j’aurais pu mourir comme des femmes enceintes meurent faute d’être soignées quand elles n’ont pas la preuve officielle de leur mariage. Lire aussi : La maternité de la paix à Jérusalem, où Palestiniens et Juifs se croisent pour donner la vie Une révolte de femmes soutenue par les hommes C’est la deuxième fois en Iran que les gens descendent dans la rue exigeant que les mollahs quittent le pays, mais cette fois, ce sont les Iraniennes qui ont impulsé la révolte, et nous sommes de plus en plus fortes. Mes filles ont une forte personnalité et beaucoup d'humour. Mais nous avons besoin de vous. Nous n’avons pas besoin que d’autres femmes se coupent les cheveux en notre soutien, nous avons besoin d’actions sérieuses et concrètes. En face, ils ont des armes, nous, nous les affrontons les mains vides dans la rue où ils nous assassinent chaque jour. Nous vous demandons de porter notre voix, de nous aider à expulser ce gouvernement corrompu et répressif. Nous vous demandons d’exiger de votre gouvernement qu’il instaure des sanctions à l’Iran. Enjoy ! Proud to be your mam️" (Fière d'être ta maman en français). Depuis plus de 40 ans, ce gouvernement nous opprime pendant que leurs propres enfants vivent aux États-Unis et au Canada dans les meilleures conditions possibles, sans port obligatoire du hijab. Ils affichent sans honte leur bonheur sur les réseaux sociaux alors que nous, nous sommes empêchés de quitter ce pays dont ils volent toutes les ressources. Mes frères et mes soeurs ont tous émigré au Canada. Mon mari et moi avons fait une demande d’immigration il y a 6 ans. Quand je regarde les photos de notre album de famille, de la vie de mes parents sous le règne de Mohamed Reza Shah, je me dis que j’aimerais connaitre cette liberté et en même temps, je trouve étrange que l’Iran d’il y a 40 ans fasse rêver notre jeunesse. Il y a tout de même des signes d’espoir : les femmes ont toujours été en position d’infériorité, elles ont toujours suivi les hommes, aujourd’hui, c’est le contraire qui se passe. Vous voyez les images de ces femmes courageuses qui brûlent leur voile sous les applaudissement et les encouragements des hommes. Et je suis convaincue que 90% des Iraniennes soutiennent cette révolution, on voit des femmes voilées parmi les manifestants. Ma mère, une musulmane qui porte le voile, soutient cette révolution. Lire aussi : Révolte en Iran menée par les femmes :"Pour manifester, il faut se dire 'Je n'ai plus rien à perdre'" Se battre pour une vie"sans peur" En réponse, à la télévision nationale, ils disent que les femmes qui manifestent sont des prostituées, que nous voulons nous exhiber devant les hommes pour coucher. Mais ce sont les hommes au pouvoir qui le font, des photos et des vidéos de leurs frasques circulent depuis longtemps. Nous, nous voulons juste une vie normale, une vie sans connaître la peur. Pas un jour ne passe sans qu’un ou une d’entre nous soit arrêté ou tué. Je suis optimiste parce que ces manifestations sont très différentes de celles que nous avons connues dans le passé. Pas un jour ne passe sans qu’un ou une d’entre nous soit arrêté ou tué mais nous continuons sans faiblir. Nous sommes prêts à perdre la vie pour que la prochaine génération puisse vivre libre. Je veux que mon bébé grandisse dans la liberté et le bonheur. Je demande à vos lectrices de nous aider autant qu’elles le peuvent. Si nous perdons cette bataille, nous avons la certitude qu’ils tueront tous les détenus, puis ce sera notre tour, notre liberté nous sera de nouveau arrachée." *Son prénom a été changé Partager .
Share:
0 comments

Comments (0)

Leave a Comment

Minimum 10 characters required

* All fields are required. Comments are moderated before appearing.

No comments yet. Be the first to comment!