Affaire AZF thè se de l' attentat sa carriè re Le dernier entretien de Daniel Soulez-Lariviè re Affaire - Thèse HEAD TOPICS
Affaire AZF thè se de l' attentat sa carriè re Le dernier entretien de Daniel Soulez-Lariviè re
12/10/2022 19:12:00 L' influent avocat a reç u L' Express une semaine avant sa mort L' occasion de raconter ses grandes affaires dont le Rainbow Warrior et AZF relaté e dans un…
Affaire Thèse
La source L Express
L'influent avocat a reçu L Express une semaine avant sa mort. L'occasion de raconter ses grandes affaires, dont le Rainbow Warrior et AZF, relatée dans un récent livre L'influent avocat a reçu L Express une semaine avant sa mort. L'occasion de raconter ses grandes affaires, dont le Rainbow Warrior et AZF, relatée dans un… afp.com/Eric CABANISOui, ça a été ma dernière grande affaire. C'est aussi pour ça que je porte un regard de vieux sage sur celle-ci, un peu comme le Yoda à l'entrée de mon bureau. Elle résume ce que j'ai fait pendant quarante ans : quand on est avocat spécialisé dans les catastrophes, on rencontre des gens en crise dans des domaines qu'on ne connaît pas. C'est un poste d'observation très intéressant de notre société. Lire la suite:
L'Express » Heurtel et son choix de la Russie mettent le basket français mal à l’aise « Je ne suis pas de la merde ! » : Nathalie de « L’amour est dans le pré » est très remontée Louane fait des confidences sur sa santé mentale A Châteaudun, une 'Maison des brocanteurs' pour réveiller le centre-ville VIDEO Fos-sur-Mer plus de 100 pompiers mobilisés sur un incendie dans la zone industrielle
Les pompiers des Bouches-du-Rhône luttent contre un feu de copeaux de bois au terminal minéralier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône. Lire la suite >> Justice 🏛 Affaire AZF, thèse de l'attentat, sa carrière... Le dernier entretien de l’avocat Daniel Soulez-Larivière CNBarreaux Avocats_Paris UJAdeParis efbparis Heurtel et son choix de la Russie mettent le basket français mal à l’aiseLe meneur a choisi de se mettre au banc du basket tricolore en choisissant d’évoluer en Russie malgré la guerre en ukraine, confirmant une personnalité clivante depuis le début de sa carrière « Je ne suis pas de la merde ! » : Nathalie de « L’amour est dans le pré » est très remontéeLa prétendante de Jean, éleveur de vaches en Auvergne, a réglé ses comptes avec lui après le dernier épisode et le long baiser qu’il a échangé avec sa rivale, Laurence. Ben elle elle l'aurait ruine trompé à tout bout de champs. Qui regarde encore cette « émission » de m..de Louane fait des confidences sur sa santé mentaleÀ l'occasion de la journée de la santé mentale le 10 octobre dernier, la chanteuse Louane a fait quelques révélations sur sa propre histoire. A Châteaudun, une 'Maison des brocanteurs' pour réveiller le centre-villeLe maire de ville compte sur le capital médiatique de Julien Cohen, ancien pilier de l'émission ' Affaire conclue', pour attirer les futurs acheteurs et… Deux ados condamnés à 13 ans et 10 ans de prison pour la mort d’AlishaMort d’Alisha à Argenteuil : Deux adolescents condamnés à 13 ans et 10 ans de prison via 20minutesParis L'affaire AZF a occupé vingt ans de ma vie.Envoyer par Mail Sauvegarder l'article Thomas Heurtel avait porté l'attaque des Bleus face à l'Italie lors des quarts de finale du dernier championnat d'Europe de basket., mais Nathalie refuse d’y croire.Connue pour son apparition dans The Voice Kids en 2013, Louane a enchaîné les succès. C'est une affaire hors-norme, la plus grande catastrophe en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 31 personnes sont mortes. Le joueur du Zénit Saint Petersbourg avait pourtant signé l’attestation de la Fédération certifiant qu’il ne comptait pas s’engager pour un club russe afin de pouvoir continuer à évoluer avec les Bleus. Le procès en lui-même a été extraordinaire. Mais une fois à table, Nathalie laisse encore éclater sa colère. Il pose des questions de droit fondamentales, sur la place des experts, sur ce qu'on fait quand, malgré toutes les investigations, on ne sait pas ce qu'il s'est passé. Du Thomas Heurtel tout craché. Dans son jugement de 2009, le tribunal correctionnel de Toulouse a eu cette phrase très belle, que je n'avais jamais lue dans de telles circonstances :"Le droit pénal est un droit qui s'applique strictement et ceci est un des piliers de notre société démocratique". Ce lundi 10 octobre dernier était la journée mondiale de la santé mentale, et Louane en a profité pour sensibiliser son audience sur le sujet, en faisant quelques révélations sur ses propres problèmes. Voilà pourquoi j'ai eu envie de contribuer à la connaissance sur le sujet. « En étant comme il est là, il fait du Thomas Heurtel. » Des mots qui n’ont clairement pas bousculé Jean. Le site de l'usine AZF à Toulouse après l'explosion, le 21 septembre 2001. afp. De l’extérieur, on ne trouve pas grand-chose pour défendre Heurtel, qui avait signé avant le championnat d’Europe une attestation sur l’honneur certifiant qu’il n’était pas engagé et qu’il ne comptait pas l’être avec un club russe ou biélorusse pendant la durée du conflit avec l’Ukraine, selon le souhait de la Fédération française.com/Eric CABANIS Est-ce votre dernière grande affaire ? Oui, ça a été ma dernière grande affaire. « Si je pouvais partir à pied ce soir, là je pars. C'est aussi pour ça que je porte un regard de vieux sage sur celle-ci, un peu comme le Yoda à l'entrée de mon bureau. « Sachez que je n’en ai complètement rien à foutre, a écrit le basketteur de 33 ans mercredi. Alors âgée de seulement 16 ans à l’époque, la chanteuse doit apprendre à faire son deuil face aux caméras. Elle résume ce que j'ai fait pendant quarante ans : quand on est avocat spécialisé dans les catastrophes, on rencontre des gens en crise dans des domaines qu'on ne connaît pas. C'est un poste d'observation très intéressant de notre société. » De quoi ruiner la bonne impression laissée à l’Euro, où le meneur a terminé quatrième meilleur marqueur et meilleur passeur des Bleus, endossant même le costume de héros national lors du money-time contre l’Italie en quart de finale. » Sur Twitter, les internautes n’ont pas manqué de réagir face à la réaction de Jean. L'affaire AZF, c'est un procès que vous avez gagné, puis perdu.. Mis à l’écart après une virée nocturne en avril, il avait regardé de loin ses partenaires remporter le championnat et accéder à la finale de ..co/sZ9fkygCH1 — Steph Kg (@kg_steph) #ADP Jean n'est pas doué pour les explications — Claire T. Je n’ai aucune honte à assumer que la première fois que j’ai vu un psy, j’avais 8 ans et que j’en vois encore aujourd’hui » ajoute-t-elle Pour la réalisation de son album, Louane s’est inspiré de ses fans. En effet, mais quand des amis m'en parlent, ils sont encore persuadés que nous avons gagné ! Le jugement de 2009 a fait beaucoup parler. Il adore être sur le terrain, être clutch, il aime la prise de risque, explique Laurent Mopsus. Les suivants, bien moins. En appel, je me rappelle, au bout de trois jours, j'ai su qu'on était condamnés. » Celles qui apparaissent vite quand on se regarde trop le nombril dans un sport collectif. Il en a vraim… https://t. Ce sont des choses qu'on sent. Ce procès a ensuite été cassé pour le défaut d'impartialité d'une des magistrates de la Cour d'appel. Mais il le perçoit à travers les résultats, la performance, pas la notion d’équipe. Mais nous avons de nouveau perdu.. Il est difficile pour la justice d'accepter l'incertitude. Quand il est en réussite, il peut conduire une équipe. C'est pour ça que je parle de fiasco. Je préfère retenir le premier jugement. » On comprend que Thomas Heurtel est du genre à savoir ce qu’il veut, et à n’écouter que lui pour arriver à destination... . Au-delà de ses départs parfois mouvementés, il semblerait qu’il ait laissé dans les vestiaires où il est passé quelques coéquipiers bien énervés, même si beaucoup chez les Bleus revendiquent un réel attachement pour cette personnalité entière, aussi, dans le bon sens du terme. Ce dossier a été marqué par l'incertitude qui a toujours plané sur les causes de l'accident.co/i7bpZjkVOC — Sam Lécasse🦂 (@Samleretour) Voir le tweet La situation a poussé Nathalie à quitter l’aventure dès le lendemain matin. Avez-vous une conviction sur le sujet ? Ma seule conviction, c'est qu'on ne peut pas avoir de certitude. Avare de grands entretiens, il avait accepté d’être interrogé en longueur par L’Equipe sur sa carrière et son caractère, en 2020. Je l'ai dit dès le début à mon équipe : on ne sait pas ce qu'il s'est passé, donc on plaide qu'on ne sait pas. La loi dit que, pour condamner quelqu'un, il faut une relation certaine entre le sinistre et la faute alléguée. « J’étais déterminé. C’est toujours une déception » , déclare-t-il. Ce n'était pas le cas. Mais la créativité de certains experts est étonnante. Mais avec moi-même aussi. Une partie d'entre eux, qui sont pourtant en théorie de grands scientifiques, a manqué d'esprit critique. La vie continue, hein. C'est peut-être la seule chose que je sais, que l'hypothèse des experts est absurde. La manière dont je m’exprimais n’était pas forcément la bonne, certains étaient énervés sur le moment, ne comprenaient pas, et puis quand ils recevaient deux trois caviars sous le panier, ils oubliaient. LIRE AUSSI >> AZF :"On a toujours dit que l'usine allait exploser" Ils prétendent que 500 kilos de chlore ont été déversés sur un tas d'ammonitrate. Mais on n'a pas trouvé de chlore sur les lieux ! Alors les experts officiels ont expliqué qu'on ne pouvait pas en trouver car le sol avait été nettoyé, et donc qu'il pouvait quand même y en avoir. Comme si rien d’autre n’avait d’importance. C’est ce que je lui souhaite ». En cent ans d'accidentologie, on n'a jamais vu ça. Quant à l'expert des parties civiles qui a utilisé de l'urée à la place du nitrate pour que ça explose, sa fausse expérience est honteuse. Il a été se la chercher, pointe son ancien coach. Dans le domaine de l'expertise judiciaire, on ne peut pas avoir affaire à des amateurs ni à des gens qui suivent leur instinct. Lire aussi. Vous avez été avocat dans de nombreuses catastrophes depuis quarante ans. Pas par rapport à la situation actuelle, depuis toujours. Qu'en avez-vous retiré sur la place des experts ? Il me semble que les magistrats ont trop tendance à se défausser sur les experts. J'ai fait dix ans de droit de la construction. Le cadre, avec ce type de joueurs qui se sentent très forts, c’est eux qui le définissent. Des balcons, des terrasses tombées.. » Paradoxalement, on sent chez Heurtel, à travers diverses déclarations, un besoin d’être mieux entendu.. Le travail judiciaire s'appuie sur des expertises. « On peut croire à de l’arrogance, mais c’est mon caractère, je suis entier, et il y a une part de timidité. Un jour, j'ai vu un président de tribunal aller visiter sur place. Il a éliminé 80% des demandes en constatant de lui-même que c'était absurde, qu'il n'y avait pas de fissure ici, pas de trou là. L’Héraultais se protège apparemment très bien... Usurpée, selon lui. Les magistrats ne font pas assez de vérifications par eux-mêmes. Alors que nous ne sommes pas plus bêtes que d'autres, nous savons voir, analyser une situation et faire marcher notre esprit critique. Mais on n’est jamais juste une tête brûlée. Mais il est si confortable d'avoir des gens qui vous disent :"C'est comme ça que ça s'est passé". Peut-on réellement faire confiance aux experts judiciaires ? La question se pose dans certaines affaires, dont AZF naturellement. Pas le seul à avoir fait ce choix Heurtel n’a jamais cherché non plus à arrondir les angles. J'ai souvent vu des experts qui voulaient absolument soutenir les parties civiles et qui développaient des théories imbéciles. Pourquoi à votre avis ? Pour obtenir d'autres affaires du parquet qui les nomme, tout simplement. « Il reste ce trait qu’il n’arrive peut-être pas à mesurer, gérer, anticiper. Dans l'affaire AZF, quand on a confondu un des experts dont je vous parlais précédemment, il a eu ce mot :"Vous avez marqué un point, mais vous n'avez pas gagné le match". Un match. Pour lui, son ancien joueur constitue un sujet d’étude « pas facile »... D’autant que le garçon n’est pas le seul sportif de haut niveau à avoir privilégié son contrat à une certaine forme d’éthique. On est loin de l'idée de l'expert indépendant. LIRE AUSSI >> Dans votre livre, vous relancez la thèse de l'attentat, sur laquelle les policiers auraient refusé d'enquêter. Avec cette théorie, vous n'avez pas peur d'alimenter le complotisme ? D'abord, je ne dis pas qu'il y a eu un attentat. Et je ne crois pas aux complots. Je dis qu'il y a des soupçons légitimes, mais je fonctionne avec des preuves. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais soutenu à fond cette hypothèse. Maintenant, certains éléments me paraissent dignes d'intérêt. Il y a eu des revendications, farfelues semble-t-il. Une note des RG du 3 octobre 2001 penche clairement dans le sens de l'attentat. Un ouvrier intérimaire retrouvé mort, dont la note spécifiait qu'il venait d'être recruté par un groupe islamiste local, fréquentait la même mosquée, les mêmes milieux que les frères Clain, devenus terroristes pour Daech. Il portait cinq slips : ce que l'Etat israélien a reconnu comme étant une pratique existante chez les kamikazes. Je sais bien que cinq slips ne font pas sauter cinq kilos de nitrate. Peut-être que cet homme est complètement innocent, mais le doute demeurera car les investigations n'ont pas été menées comme il se doit. Les perquisitions ont eu lieu au bout de sept jours, on n'a jamais contrôlé ses contacts téléphoniques. Cela aurait pu permettre de l'innocenter. Considérez-vous que l'enquête a été intentionnellement orientée de manière à privilégier la thèse de l'accident ? Je ne peux pas le dire comme ça car ce serait diffamatoire. Mais un procureur n'a pas à affirmer, trois jours après le plus gros sinistre industriel depuis la Seconde Guerre mondiale, que c'est un accident"à 90%". Que le pouvoir politique ait souhaité rassurer les gens, c'est avéré et je le comprends. Nous sommes dix jours après . Mais on attend autre chose de magistrats en théorie indépendants. Le travail d'enquête n'a pas été mené"comme d'habitude". Voilà ce que je peux dire. Explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001. afp.com/Valentina Berta, Daniele Mayer, Paz Pizarro Quelle est l'affaire la plus forte de votre carrière ? Probablement le Rainbow Warrior. J'ai été missionné par l'Etat pour tirer d'un très très mauvais pas nos agents de renseignement en Nouvelle-Zélande. C'était complexe car le droit anglo-saxon est particulier. Il fallait surtout ne pas se tromper, tirer une seule fois, dans le centre de la cible. Au bout du compte, ça s'est bien passé. Je garde aussi un souvenir très fort de l'affaire de l'accident de Furiani, à l'époque. J'avais suggéré que le dossier soit dépaysé, pour être jugé ailleurs qu'en Corse. On m'a dit non. Le procès s'est donc tenu avec des wagons blindés, des véhicules aux sirènes hurlantes, des tireurs sur le toit. Quand les avocats de la défense ont commencé à plaider, les familles de victimes ont pris des objets et ont commencé à taper sur leurs chaises. Le président a fait évacuer. On a plaidé devant une salle vide. Et puis, ensuite, il y a l'affaire AZF. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué dans l'évolution de la justice ? Outre le rapport aux experts, peut-être le rapport aux médias. J'ai vu en direct l'évolution des stratégies des juges d'instruction avec les journalistes. En 1993, j'avais d'ailleurs publié Du cirque médiatico-judiciaire et des moyens d'en sortir , au Seuil. Les magistrats ont peu à peu compris qu'ils pouvaient se servir des médias pour faire avancer les enquêtes. Quand quelque chose bloquait, quand il ne pouvait pas enquêter comme ils voulaient, ils parlaient à la presse, en"off". Sur le même sujet .