Gilets jaunes Notre Dame Stade de France style brutal Didier Lallement se raconte Gilets Jaunes

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Gilets jaunes Notre-Dame Stade de France style brutal Didier Lallement se raconte Gilets - Jaunes HEAD TOPICS

Gilets jaunes Notre-Dame Stade de France style brutal Didier Lallement se raconte

16/10/2022 21:33:00

Le haut fonctionnaire publie ' L' ordre né cessaire' Robert Laffont un retour exceptionnel sur ses anné es à la tê te de la pré fecture de police de 2019 à 2022 Extraits exclusifs

Gilets Jaunes

La source

L Express

'Quand on me confie des responsabilités, je les assume. Je ne suis pas là pour être aimé. Nous sommes dans une période de crise, un moment où il ne s'agit pas de 'discutailler', mais de réussir. Je ne me pose pas de problèmes métaphysiques' Le haut fonctionnaire publie 'L'ordre nécessaire' (Robert Laffont), un retour exceptionnel sur ses années à la tête de la préfecture de police, de 2019 à 2022. Extraits exclusifs. La brutalité comme stratégieJe trouve un champ de ruines. Chacun ressent un échec absolu. Le moral des fonctionnaires de police est au plus bas. Sur le terrain, ils ont bien compris qu'ils ont été défaits par les gilets jaunes. Sur le plan politique, le changement de préfet ne peut guère passer pour une victoire. Dans les médias, on évoque même la suppression de la préfecture de police. [...] Le problème, ce ne sont pas les forces sur le terrain, ni le manque de moyens. Le premier problème, c'est celui du commandement. [...]  Lire la suite:
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Coaching Gagnant - Épisode 3 Meriem Salmi la psychologue des champions

« Coaching gagnant », c'est le podcast du Crédit Agricole, présenté par Grégory Ascher. Le présentateur de l'Équipe de Greg, vous fait découvrir les petits secrets de coaches sportifs qui, au quotidien, accompagnent d'immenses champions, des stars de cinéma... ou même des astronautes. Lire la suite >> Au pied Didier. Pas bouger. Goebbls ou laval n'auraient pas dit mieux Face de rat !!! 🤮🤮🤮🤮🤮🤮🤮🤮 Pour ce qui y est de ne pas être aimé, c'est validé majoritairement. Vous auriez dû. La haine m’empêche de m’interroger ! Elle est mon véhicule de pensée, ma seule logique et mon inspiration. Si elle me dicte de mutiler alors j’accomplis cet élan Sa c'est vu. 😎 Petit connard Himmler le Nazi Il a échoué. Pitoyablement. « Brouteur », « babtou », « gênance » : la promo 2023 du Petit RobertDe nouveaux mots, dont plusieurs d’origine africaine, font leur entrée dans le célèbre dictionnaire, rapporte TF1info. Voici les nouveautés de l’édition 2023. Forcément, avec une population qui change ! Le dictionnaire, trésor de notre belle langue, reflète bien la transformation du pays. Une preuve de plus ! Le Petit Robert nous montre combien le niveau monte. Waouf... 'Babtou', 'écoanxiété', 'covidé'... voici les mots qui font leur entrée dans Le Petit RobertL'édition 2023 du célèbre dictionnaire a intégré de nouveaux mots et expressions dont plusieurs sont d'origine africaine. Dictionnaire : covidé, babtou fragile, go... ces nouveaux mots que vous trouverez dans le Petit Robert 2023Vous avez sans doute déjà entendu ces mots et expressions. À tel point qu'ils signent même leur entrée dans le dictionnaire, dans le Petit Robert 2023. The Batman (Canal+) : de quel grand acteur Robert Pattinson s'est-il inspiré ?The Batman, diffusé sur Canal+ ce vendredi 14 octobre à 21h10, voit Robert Pattinson enfiler le costume du plus célèbre des super-héros. Un rôle pour lequel le comédien anglais s'est inspiré d'un grand acteur. Voici à quoi ressemble la Batmobile de Robert PattinsonAprès les premiers tests écran de Robert Pattinson dans le costume du Chevalier noir, Matt Reeves, réalisateur de The Batman, a de nouveau ravi les fans du justicier sur Twitter en révélant les premiers clichés de son véhicule. Je m'abonne Le mécontentement est perçu mais il est selon moi sous-estimé par beaucoup, à quelques exceptions près dont le président de la République.JE PRENDS CONNAISSANCE ICI DU NÉOLOGISME : « ÉCOANXIÉTÉ ».Chaque année une nouvelle version du dictionnaire du Petit Robert voit le jour.Plusieurs mots en lien avec l'actualité, mais aussi des mots et expressions d'origine africaine font leur entrée dans la nouvelle édition 2023 du Petit Robert. La colère couve. J'ai conscience de jouer un peu les Cassandre. ? Signaler Par ED5 le 15/10/2022 à 14:45 D’intégrer le verlan ivoirien dans le dictionnaire Français. Peut-être que je me trompe. Bien sûr il n'existe pas de baromètre pour mesurer l’usage d’un mot, le fait qu’il soit utilisé par différentes sources et diffusé par plusieurs canaux lui accorde plus de chance d’être sélectionné. Mais il n'y a qu'à suivre l'irrésistible ascension du coût de la vie pour mesurer que ce second quinquennat va être très compliqué. Vous apprécierez Mesdames et Sandrine Rousseau va sans doute réagir. Les gilets jaunes ont gagné la première manche.. Nous avons remporté la deuxième. Je vous reprends avec délectation :"Si, si, ça va bien se passer… forcément" Signaler. On note aussi l'entrée remarquée du mot "babtou" qui désigne familièrement un Caucasien. Je ne sais pas s'il y aura un troisième tour, mais il y aura une troisième manche. [... ] Un jour, je sais qu'il faudra de nouveau masser des effectifs devant l'Elysée. [...]  Tous les clignotants d'un débordement par la rue sont au rouge. Tout y concourt : la situation politique, la situation sociale, la situation économique. Quel sera le prochain détonateur ? Les retraites ? L'inflation ? Je l'ignore, mais cela pourrait être pire que les gilets jaunes. En 2019, les manifestants n'étaient pas aguerris. Depuis, ils ont acquis de l'expérience. Après les gilets jaunes, il y a eu le mécontentement contre le projet de réforme des retraites. Le pays est en état d'ébullition permanent.  La brutalité comme stratégie [A son arrivée à la préfecture de police, le 21 mars 2019, Didier Lallement découvre des policiers traumatisés par les gilets jaunes et la prise de l'Arc de Triomphe, le 1er décembre 2018. Il décide rapidement de faire de sa réputation de"méchant" un élément majeur de sa communication.]   Je trouve un champ de ruines. Chacun ressent un échec absolu. Le moral des fonctionnaires de police est au plus bas. Sur le terrain, ils ont bien compris qu'ils ont été défaits par les gilets jaunes. Sur le plan politique, le changement de préfet ne peut guère passer pour une victoire. Dans les médias, on évoque même la suppression de la préfecture de police. [. ..] Le problème, ce ne sont pas les forces sur le terrain, ni le manque de moyens. Le premier problème, c'est celui du commandement. [. ..]  LIRE AUSSI >> "Il aime être détesté" : Didier Lallement, un préfet sous tension Je redécouvre cette réputation lors de ma nomination à Paris. J'en fais un élément de ma stratégie. Cette image me sert profondément. Marquer le commandement, c'est donner des ordres qui ne doivent pas être discutés. Quand on me confie des responsabilités, je les assume. Je ne suis pas là pour être aimé. Nous sommes dans une période de crise, un moment où il ne s'agit pas de"discutailler", mais de réussir. Je ne me pose pas de problèmes métaphysiques. Ma mission, c'était de maîtriser la manif du samedi. [...] Le préfet de police ne peut pas fendre l'armure. Il doit se présenter dans la posture du pater familias , la figure sévère du père. C'est ce qu'attendent les gens. C'est aussi dans ma nature.  Le scénario de l'invasion de l'Elysée [Dès sa nomination, le préfet est taraudé par l'idée d'éviter des morts lors des manifestations de gilets jaunes.]   Nous étions face à une insurrection, avec des risques d'ouverture du feu par les forces de l'ordre qui étaient attaquées avec une violence extrême. Les forces de l'ordre sont armées de fusils d'assaut. Elles peuvent en faire usage. La Garde républicaine, à l'intérieur des palais nationaux, aurait pu tirer si ceux-ci avaient été envahis. Ce scénario était tout à fait envisageable. En particulier si les manifestants étaient parvenus jusqu'à l'Elysée.   Le principe de la légitime défense, c'est de répondre, éventuellement avec l'usage du feu. S'il y avait eu des morts, la situation serait devenue beaucoup plus grave. Le gouvernement pouvait tomber.  La fin des manifestations"à la papa" [Le haut fonctionnaire réfute les critiques de certains généraux de gendarmerie sur l'organisation des manifestations. Si les rassemblements sont plus tumultueux qu'avant, il estime que c'est parce que. .. leurs participants se sont radicalisés, ce qui rend la prise de renseignements policière délicate.]   Il n'y a plus de manifestants, mais des foules. Plus de slogan revendicatif mais une somme de révoltes individuelles, avec souvent la violence comme seul objectif et comme seule identité, faute de capacité à formuler un programme politique. [...] C'est un classique des anciens de dire que, de leur temps, c'était mieux. Certains n'ont pas encore compris que le mur de Berlin était tombé, et que les fondamentaux du maintien de l'ordre avaient changé. [...] Le système policier est organisé pour glaner des renseignements auprès des organisations politiques lors des demandes de manifestation. Il y a quelques années, les partis politiques et les syndicats connaissaient leur capacité de mobilisation. Il était possible d'anticiper le nombre de manifestants. Une grande manifestation parisienne politique ou syndicale était calibrée.  Dans le cas des gilets jaunes, il n'y a plus d'organisation, plus de leaders. La manif est devenue une somme d'individus répondant à des mots d'ordre diffusés sur Internet. Il est très difficile de prévoir le nombre de manifestants et leur attitude. Le quadrillage du terrain, dans le but de contrôler les mouvements de foule, devient aléatoire. Où placer les hommes ? J'ai presque envie de dire : vivement le retour du Parti communiste !  La montée de la violence [L'ancien préfet de police affirme qu'au-delà des statistiques, notre société est bel et bien de plus en plus violente. Il en veut pour preuves le respect moindre qu'inspire aujourd'hui l'uniforme de police.]   La violence est devenue systématique et ne cesse de s'amplifier. Je l'ai constaté dans tous les compartiments de la vie quotidienne. Sur la voie publique, dans la contestation sociale, dans les rapports familiaux, dans l'action délinquante. Les atteintes aux biens baissent, mais la violence augmente. Pourquoi frapper une dame à qui on vient de voler son sac ? Pourquoi faut-il lui mettre un grand coup de pied au visage ? Sur le plan technique, si je puis dire, il n'y a aucun besoin, le vol étant déjà commis. Cela fait partie de la posture, en quelque sorte ; une forme de ponctuation de l'acte.  Il n'y a plus une seule interpellation qui se passe bien. Plus personne n'obtempère. Il faut avoir systématiquement recours à la force physique dans l'action de police. Délinquants ou simples citoyens : peu se soumettent à l'injonction publique. Ceux qui le font ont l'impression, à juste titre, d'être des exceptions. A l'inverse, quand une personne se fait agresser dans la rue, plus personne n'intervient.   L'angoisse de Notre-Dame [Le 15 avril 2019 à 18h20, Notre-Dame brûle. Didier Lallement décide de laisser les journalistes et les officiels s'approcher au plus près de l'édifice, rue de la Cité. Toute la nuit, il se demandera ce qui se passera si la cathédrale s'effondre.]   C'est l'une des questions que je me pose tout au long de la nuit : les autorités et les journalistes ne sont-ils pas trop près ? Trop exposés ? A quel moment dois-je prendre la décision de les faire reculer ? J'essaie d'être dans l'anticipation permanente. Que va-t-il se passer dans une heure ? Dans deux heures ? On redoute que le feu ne se propage à des habitations à proximité. Des étincelles tombent sur la préfecture et l'Hôtel-Dieu. On envoie régulièrement des hommes sur les toits de ces bâtiments pour s'assurer qu'il n'y a pas de départ de feu. Mais le véritable danger, c'est l'écroulement de la cathédrale. A un moment donné, le problème n'est plus de savoir si on peut éteindre l'incendie, mais de savoir si tout l'édifice ne va pas s'écrouler. Si Notre-Dame tombe, le souffle de l'écroulement peut atteindre les personnalités et les journalistes, voire du public. Le risque est que les personnes présentes se retrouvent asphyxiées par un nuage de poussière et de débris. Il y a aussi le plomb de la cathédrale qui se répand dans l'atmosphère, et dont nous ne savons pas à ce moment-là le risque qu'il peut entraîner ou non.  [Si Notre-Dame s'était écroulée, vous tombiez aussi ?, demande Jean-Jérôme Bertolus] Je faisais plus que tomber. Non seulement je n'étais plus préfet de police mais je pouvais être condamné pour homicide par imprudence. Heureusement, personne n'est mort. J'en aurais porté la responsabilité toute ma vie comme une croix. Est-ce que j'ai eu raison ? Je ne le saurai jamais. J'ai conscience d'avoir pris ce soir-là des risques extrêmes. Jusqu'à ce que le feu soit maîtrisé, je sentais à chaque instant l'épée que j'avais au-dessus de ma tête. Pendant la nuit, les murs ont bougé. Pourquoi cela a-t-il tenu ? Je ne le sais toujours pas.  Le désastre du Stade de France [La finale de la Ligue des Champions au Stade de France, le 28 mai 2022, débute avec trente-six minutes de retard. . Didier Lallement décide de démissionner sur-le-champ. Il partira finalement deux mois plus tard. ]   Aucun acteur ne s'est mis dans la position de superviser l'ensemble de la soirée. Mon regret est de ne pas l'avoir fait en pensant que cette coordination ne relevait pas de moi mais de la délégation interministérielle aux grands événements sportifs (Diges). C'est ce rôle d'"ensemblier" que j'aurais dû endosser puisque, à la fin, la responsabilité de la presque totalité des dysfonctionnements m'a été imputée.  J'assume entièrement l'échec de cette soirée pour ce qui concerne la sécurité. Je n'ai pas fait ce que je faisais d'habitude : me mêler et m'occuper de tout, quitte à passer pour un haut fonctionnaire désagréable qui empiète sur les plates-bandes des autres.   LIRE AUSSI >> Stade de France :"Nous avons un problème d'organisation dans ce type d'évènements" [...] Il était hors de question que je demeure en fonction après ce qui s'était passé le 28 mai. J'ai estimé que mon départ ne pouvait plus être différé. Je l'ai souligné dès le lendemain de la finale. Le drapeau français avait été sali et c'était pour moi inacceptable. L'honneur du pays était en cause, je ne voulais pas tomber dans l'indignité de celui qui fuit ses responsabilités.  [.. .] Le dispositif de surveillance policière était positionné en profondeur, c'est-à-dire au-delà des gares et non pas entre les gares et les prébarrages. Nous pensions que les problèmes viendraient des cités implantées autour du stade mais ce n'est pas ce qui s'est majoritairement produit. Le dispositif répondait à un double objectif : contrôler les cités et sécuriser l'itinéraire des supporters espagnols entre la fan zone de Saint-Denis et le stade. Quant aux unités du maintien de l'ordre, elles étaient derrière les points de filtrage, puis elles sont rentrées directement dans le stade. Il y avait donc un espace vide, entre les gares et les points de filtrage, avec peu de fonctionnaires de police, sans policiers municipaux, sans stadiers. Une sorte de no man's land en matière de surveillance, dont les bandes ont profité pour attaquer les supporters.  [... ] Lorsque les barrages ont été levés, de jeunes délinquants ont eu accès aux portes du stade, ce que les barrages de préfiltrage empêchaient lors des précédentes rencontres. Mais des actes de délinquance se sont aussi produits à la sortie des RER et du métro. Une majorité de délinquants ne venaient pas, d'après moi, des cités de Seine-Saint-Denis mais du nord de Paris. Ils sont arrivés par les transports en commun. Il y avait aussi des mineurs non accompagnés. Vraisemblablement, l'agrégation des bandes s'est faite via les réseaux sociaux. Il y a sans doute eu des mots d'ordre. Leur objectif était d'être suffisamment nombreux pour pouvoir, en quelque sorte,"attaquer la diligence". Ce qui s'est passé le 28 mai est inédit et devra nécessairement nourrir la réflexion pour les JO de 2024.  L'Ordre nécessaire , par Didier Lallement, avec Jean-Jérôme Bertolus. Robert Laffont, 270 p., 19 €.   * Les intertitres sont de la rédaction. .
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