Week-end Le collectif d artistes marté gaux qui fait du bruit Weekend - Culture HEAD TOPICS
Week-end Le collectif d artistes marté gaux qui fait du bruit
16/10/2022 16:00:00 Tu me remets le son depuis le dé but je commence à é crire & #187 Ce mercredi soir au local d associations culturelles proche du quartier de Paradis Saint
Weekend Culture
La source La Marseillaise
[WeekEnd] Créé en 2020 par deux jeunes du quartier de la ZUP, MGMR est un groupe d’artistes qui rassemble une dizaine de jeunes martégaux rappeurs pour la plupart. Aujourd’hui suivi par des milliers de followers, ils témoignent de ce qui fait leur force Tu me remets le son depuis le début, je commence à écrire. » Ce mercredi soir, au local d’associations culturelles proche du quartier de Paradis Saint... Questionné sur les styles artistiques du groupe, Moussa met en avant de riches identités artistiques : « , JR, lui, il aime bien les inspirations du Sud, les trucs chantant un peu à la Jul.C’est pas mal du tout pour un début » ajoute Amin La V qui est persuadé que l’union entre les membres fera la force du collectif : « Des valeurs en porte-étendard Lire la suite:
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Cette semaine, notre invité est Manu Reynaud (EELV) 2e adjoint au maire de Montpellier. septembre dernier, et il en sort encore un nouveau en octobre » témoigne Turtle, l’ingénieur son de la bande, qui peaufine toutes les chansons./ 14/10/2022 07h22 Des prévenus au premier jour du procès avant de déserter le tribunal qui les juge.» chaque année.: L’aide est prête à être structurée. Questionné sur les styles artistiques du groupe, Moussa met en avant de riches identités artistiques : « Le A, il soigne ses mélodies, Kyappu, il fait que de la drill [un style de rap importé de Grande-Bretagne, Ndlr] , JR, lui, il aime bien les inspirations du Sud, les trucs chantant un peu à la Jul. » MGMR, littéralement « Magic Music Records », n’a pas encore de page YouTube attitrée, mais les membres du collectif utilisent Instagram pour diffuser leurs créations. « Ce n’est pas en africanisant l’Europe qu’on aidera l’Afrique. Les contenus de chaque artiste attirent entre 1 000 et 12 000 curieux. : On essaye de trouver des façons d’interpréter ce que Jean Vilar disait même avant la création de la première semaine d’art en 1947 : « Avignon réunira, alors Avignon existera . Fierté du collectif, la collaboration avec Zeerkos, un rappeur marseillais, a généré plus de 17 000 vues. « C’était évident que c’est des identitaires vu la violence. « C’est pas mal du tout pour un début » argue Mala. La reprise en main de ces pays par les anciens du KGB n’a pas épargné l’Arménie. « Bientôt, on mettra en ligne un clip par semaine » ajoute Amin La V qui est persuadé que l’union entre les membres fera la force du collectif : « S’il y a en a un qui perce, tout le monde perce. Lui aussi a « du mal à comprendre leur absence au procès ». On se demandait pendant cette parenthèse enchantée, internationale et même internationaliste qu’est le festival d’Avignon, comment on pourrait regarder le monde sans le diviser en nationalités ou frontières. » Preuve de la pente ascendante que le groupe est en train de prendre, MGMR a récemment perforé sur des scènes locales et notamment au festival Terres de Résistance le 3 septembre dernier. Des valeurs en porte-étendard Les valeurs autour desquelles les jeunes s’unissent sont primordiale. « J’ai décidé d’arrêter pour faire baisser le niveau de pression, car on ne sait pas ce qui peut advenir de notre personne et de notre famille en cas de nouvelles agressions. Chaque membre du collectif prend la parole pour souligner « une solidarité, de l’entraide et de la détermination ». Si le monde n’est pas divisé en langues, il est organisé en langues. Leur cohésion a aussi pour but de les « empêcher de finir à l’usine » insiste Mala. « C’est révélateur de la parfaite conscience qu’ils avaient que cette attaque était pénalement répréhensible. Surtout que la Turquie fait partie de l’Otan et la Russie n’en est pas. Quelques-uns de ces jeunes sont d’anciens travailleurs des industries du pourtour de l’étang de Berre et ne gardent pas un bon souvenir de ces « années de charbon ». Pour se nourrir, certains ont changé de voie et sont devenus animateurs dans des organismes de la mairie de la ville. Cela veut dire le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l’Australie. L’activité artistique leur permet aujourd’hui de s’enrichir dans d’autres domaines. Kyappu a par exemple foulé les marches du dernier festival de Cannes suite à un rôle dégoté grâce à la visibilité du groupe. Depuis des années, le collectif a connu plus d’une quarantaine de membres différents.R.. Aujourd’hui, il reste dix jeunes et Amin la V n’a aucun doute. « Ceux qui sont là aujourd’hui, ce sont les bosseurs, c’est sûr qu’ensemble, on y arrivera. » . Moi je crois à l’idée d’interpréter l’utopie du théâtre populaire comme un travail de proximité.