« Beaucoup d é tudiants en dé tresse psychologique ne peuvent pas se faire suivre » Psychologique - Psychologie HEAD TOPICS
« Beaucoup d é tudiants en dé tresse psychologique ne peuvent pas se faire suivre »
15/10/2022 17:56:00 « Beaucoup d é tudiants en dé tresse psychologique ne peuvent pas se faire suivre »
Psychologique Psychologie
La source
« Beaucoup d’ étudiants en détresse psychologique ne peuvent pas se faire suivre » Lucie Demange, étudiant e en licence des métiers de l’enseignement à Montpellier, fait partie du Syndicat de combat universitaire de sa ville. À lire aussiÀ l’université, ça se passe comment ?À lire aussiEn qui faites-vous confiance ?[le deuxième, NDLR]Ces étudiants freinés par un manque de moyensL. D. :L. D. :L. D. : Lire la suite:
» Xena, la Guerrière : Lucie Lawless dévoile ce qu'elle détestait dans la série ! Star Academy : la confidence bouleversante de Lucie Bernardoni à propos de Grégory Lemarchal - Voici Lucie Bernardoni : l'étonnante confidence d'Enrique sur leur violent clash dans la Star Academy - Voici Lucie Bernardoni : ce qui pourrait l’empêcher d’avoir un deuxième enfant - Voici Coaching Gagnant - Épisode 3 Meriem Salmi la psychologue des champions
« Coaching gagnant », c'est le podcast du Crédit Agricole, présenté par Grégory Ascher. Le présentateur de l'Équipe de Greg, vous fait découvrir les petits secrets de coaches sportifs qui, au quotidien, accompagnent d'immenses champions, des stars de cinéma... ou même des astronautes. Lire la suite >> Beaucoup d étudiants feraientieux d arrêter leurs études et de travailler ! Xena, la Guerrière : Lucie Lawless dévoile ce qu'elle détestait dans la série !Lucy Lawless, l'interprète de Xena, la Guerrière, a fait une révélation sur la série dont elle était la star dans les années 90. Star Academy : la confidence bouleversante de Lucie Bernardoni à propos de Grégory Lemarchal - VoiciLucie Bernardoni est l’une des répétitrices de cette nouvelle saison de la Star Academy. De retour au château, la chanteuse a évoqué son émotion auprès de Public et a adressé un hommage bouleversan... Lucie Bernardoni : l'étonnante confidence d'Enrique sur leur violent clash dans la Star Academy - Voici18 ans après, Enrique, candidat de la quatrième saison de la Star Academy, est revenu sur son violent clash avec Lucie Bernardoni. Il a également révélé où en sont aujourd'hui ses relations avec la... Lucie Bernardoni : ce qui pourrait l’empêcher d’avoir un deuxième enfant - VoiciA 35 ans, Lucie Bernardoni s’apprête à faire son grand retour dans la Star Academy. Dans Public ce 14 octobre, la chanteuse a évoqué son rôle dans l’émission et a fait des confidences sur sa vie de... 'Ça fait des semaines que je travaille avec eux' : Lucie Bernardoni affirme que les élèves de la Star Academy ont déjà commencé à répéter avant même d’intégrer le châteauInterrogée sur Virgin Radio, ce vendredi 14 octobre 2022, Lucie Bernardoni révèle avoir déjà commencé à travailler avec les futurs élèves de Star Academy, avant même le lancement, demain soir. : Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ? Lucie Demange : Lorsque j’ai des projets concrets et palpables, en totale harmonie avec mes valeurs, je me sens vibrer.En 1994, abonnée à des rôles de troisième couteau, Lucy est engagée pour Hercule , une série américaine tournée en Nouvelle-Zélande., une fois l’émission terminée., autre candidat emblématique de la Star Academy , était très appréciée des téléspectateurs. Avoir le sentiment de faire quelque chose pour les autres, ne serait-ce qu’essayer, fait partie de mon équilibre. En ce moment, c’est au sein du Scum, le Syndicat de combat universitaire de Montpellier où je suis engagée depuis janvier 2022. Le personnage (et sans doute aussi son costume qui ne cache presque rien de sa plastique irréprochable !) fait un tel carton auprès des fans que les producteurs décident de transformer Xena en"gentille" grâce à deux épisodes supplémentaires. Tous les mercredis soir, on se retrouve pour s’interroger sur les actions concrètes à mener autour, principalement de la précarité étudiante et de la sélection à l’université. “ Une répétitrice, c'est quelqu'un qui est bienveillant. À lire aussi Avec l’inflation, des étudiants toujours plus précaires Ça prend du temps, parfois plusieurs dizaines d’heures par semaine, en plus de mes études. De 1995 à 2001, la série Xena la Guerrière. Ça empiète sur mon temps de sommeil, je dois faire attention, mais il faut dire aussi que j’ai rencontré, dans ce syndicat, mes meilleurs amis. Un rappel à l'ordre qui n'avait pas plu à l'intéressé, lequel s'était alors montré menaçant et insultant à son égard. Aller boire un verre, discuter avec eux, ça me fait plaisir. Être répétitrice, c'est être vraiment que dans la musique , dans l'interprétation des textes, de ce qu'ils vont dire, et dans la bienveillance ”, expliquait-elle dans une vidéo postée sur Twitter. J’ai aussi un amoureux depuis peu. Réussir à créer quelque chose de sain avec quelqu’un, c’est l’un des projets les plus ambitieux dans lesquels j’ai pu me lancer. À l’université, ça se passe comment ? L. “ J’ai été instantanément nostalgique, comme tous ceux qui y sont retournés, même Nikos. D.. : J’adore mes études. Par contre, c’est extrêmement stressant. En retournant dans le château, je l’emmène avec moi ”, a déclaré Lucie Bernardoni auprès de Public. Lorsque la fin du semestre arrive, on croule sous le travail. Certains professeurs nous mettent la pression en prétendant que nous aurons tout juste la moyenne. Finalement, on se retrouve avec des notes élevées. On le voit bien avec les télé-réalités aujourd'hui, tout compte fait, les histoires, les embrouilles, les querelles de coeur, ça marche, je pense que j'étais dans le futur (rires) " Avant de préciser qu'il s'entend aujourd'hui très bien avec l'intéressée :" Le passé c'est le passé, tout se passe super bien avec Lucie , on parle sur WhatsApp, elle m'a mis en contact avec des gens. C’est bien, mais avant de connaître la note, les attentes des profs nous paraissent inatteignables. Pour ceux qui ont un petit manque d’estime d’eux-mêmes, c’est difficile à gérer. À lire aussi Une hausse inédite du coût de la rentrée scolaire pour les étudiants J’apprends des choses cohérentes, qui m’aident à devenir une meilleure personne, mais j’ai aussi des cours qui me questionnent, comme celui d’éducation morale et civique. Le prof nous demande de devenir des petits soldats de la République et d’appliquer les principes de l’éducation nationale à la lettre, sans s’adapter à la sensibilité des enfants. Côté finances, je me sens privilégiée, comparée à d’autres étudiants. Mes parents paient mon loyer. Je vis avec 350 € par mois. En qui faites-vous confiance ? L. D : La première phrase qui me vient, c’est que je fais confiance à beaucoup de monde, sauf à moi-même ! J’ai la chance d’être entourée de personnes bienveillantes. J’ai comme une équipe de petits parachutes autour de moi. Lors du confinement [le deuxième, NDLR] , j’ai dégringolé. J’ai vécu l’isolement social lorsque j’ai quitté Rodez pour m’installer à Montpellier. À lire aussi Ces étudiants freinés par un manque de moyens Il n’y avait pas de soirée d’intégration étudiante, les associations étaient en pause, et je n’ai pas pu me faire d’amis. En 2021, j’ai été hospitalisée pour anorexie pendant six mois dans une clinique spécialisée. On m’a aussi diagnostiqué des troubles psychologiques et je suis une hypersensible. Je ne suis pas encore totalement guérie, mais je m’en sors. Finalement, les personnes en qui j’ai le plus confiance en ce moment sont les soignants qui me suivent. Une scène vous a-t-elle marquée récemment ? Racontez-nous. L. D. : Pour le syndicat, je tenais un stand d’information pour les étudiants à la fac. Une jeune fille est arrivée, au bord des larmes. Je me suis assise avec elle à l’écart. Elle s’est effondrée en me racontant ne pas avoir de place en master alors qu’elle a obtenu son diplôme de licence. Elle est étrangère. Cela signifie pour elle une impossibilité de renouveler son titre de séjour. Je me suis rendu compte que ce n’est pas juste une place en master mais un projet de vie qui s’effondre. Un avenir bousculé pour une question de place ! C’est trop violent. Il y avait, chez elle, de la rage et du désarroi. Évidemment, le syndicat va se battre pour elle, mais je me suis pris une sacrée claque. Là tout se suite, qu’est-ce qui vous changerait la vie ? L. D. : Que les soins en psychologie soient entièrement remboursés ! J’ai une énorme culpabilité de faire dépenser 150 € par mois à mes parents pour que j’aille bien. Mais ce n’est pas un caprice, c’est une nécessité, pas toujours bien comprise. Autour de moi, je vois beaucoup d’étudiants en détresse psychologique qui n’ont pas les moyens de se faire suivre. Cela crée des dilemmes qui ne devraient pas exister, comme aller boire un verre avec des amis ou aller chez la psy. Les deux sont importants pour notre bien-être. La récente prise en charge des soins en psychologie (1) est déconnectée de la réalité. Les cabinets sont déjà pleins. Et pour demain, une idée pour changer le monde ? L. D. : Avant d’entrer à l’université, j’aurais sans doute répondu l’éducation. En prônant des valeurs humaines dès l’école, en laissant davantage de place aux émotions, à la sensibilité, on aurait pu changer le monde grâce aux générations futures. Mais malheureusement, je suis en pleine désillusion. Je crois que beaucoup trop de gens, notamment haut placés, n’ont pas envie que ça change. C’est d’ailleurs la même chose pour l’écologie. J’ai le sentiment que si on ne remet pas tout à plat, si on ne reprend pas les choses à zéro, rien ne changera. Tant qu’il y aura un tel manque d’humanité dans notre système, je ne trouverai pas d’espoir. Même en tant que professeure des écoles, on nous parle rentabilité ! Finalement, je n’ai pas d’idée pour changer le monde, mais je passe mon temps à le rendre moins mauvais. ---- Lucie Demange Lucie Demange, 19 ans, originaire de Rodez (Aveyron), est étudiante en licence pluridisciplinaire des métiers de l’enseignement à l’université de Montpellier. Elle s’y est installée juste après le premier confinement, poursuivant son rêve de devenir professeure des écoles. En deuxième année de licence, elle demeure enthousiaste pour ses cours, malgré des troubles psychologiques accentués par la crise sanitaire. Parallèlement à ses études, la jeune femme s’est engagée en faveur des droits des étudiants en devenant bénévole au sein du Syndicat de combat universitaire de Montpellier, le Scum, membre de la CNT-SO (anarcho syndicalisme). Une suite logique de son implication, durant ses années au lycée, au sein de Fridays for Future, le mouvement international de jeunesse contre le réchauffement climatique, et auprès de l’Unicef. (1) Depuis avril dernier, le dispositif « Mon psy » permet le remboursement (à 60 % par l’Assurance maladie et à 40 % par une complémentaire) de huit séances d’accompagnement psychologique pour des honoraires de 30 € par séance (40 € pour la première). À découvrir .