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L extinction des boutiques la nuit une obligation encore mal respecté e
15/10/2022 09:45:00 L extinction des boutiques la nuit une obligation encore mal respecté e
Planète Nantes
La source 20 Minutes
L’extinction des boutiques la nuit, une obligation encore mal respectée La loi oblige à éteindre les vitrines et enseignes a minima à partir de 1 heure du matin. Certaines métropoles vont plus loin, ce qui n’empêche pas des progrès à accomplir. Illustration à Nantes F.Brenon/20MinutesPlusieurs grandes villes imposent une réglementation locale plus contraignante.du matin, ainsi que celle des vitrines, de 1 heure à 7 heures. Mais, pour de plus en plus de villes et de métropoles, cela ne suffit pas dans la lutte contre la « pollution lumineuse » et la quête de « sobriété énergétique ». A l’image de Grenoble, Lyon ou Rennes, elles ont décidé d’aller plus loin en imposant un règlement local Lire la suite:
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Lactalis a signé un accord avec les producteurs de lait à 490 euros les 1.000 litres pour le quatrième trimestre. Un prix historiquement haut en France, qui correspond à une hausse de 32 %. Lire la suite >> Crise des carburants : ce que contient précisément l'accord salarial signé chez TotalEnergiesCe que contient précisément l'accord salarial signé chez TotalEnergies Les syndicats modérés CFDT et CFE-CGC représentant 56,55% des salariés, ont adopté un accord portant sur une hausse de 7% de la masse salariale. Je comprends même pas qu'on puisse refuser 7% d augmentation sur la masse salariale surtout pour ceux qui gagne le moins ! Et je passe le reste ! Bonne pioche ...et les autres? Ces 2 syndicats étaient contre la grève, ils ont eu 3% mais la CGT l'a fait augmenter à 7%. Rendez à César ce qui est à César. Pas (encore) fermé, le Disney Store des Champs-Élysées manque déjà : «Dès que je viens à Paris, je fais un arrêt ici»La fermeture annoncée de la dernière boutique de l’univers Walt Disney encore en activité en France — à l’exception de celles de Disneyland çà faisait tache sur les champselysees !! Total: la CFDT annonce un 'compromis trouvé' avec la direction, sans la CGTLes syndicats ont jusqu'à ce vendredi midi pour signer ou non l'accord, qui comporte une hausse de 7% des salaires, a indiqué la CFDT cette nuit. Il y a encore un syndicat responsable en France. Pas étonnant que les autres soient en perte de vitesse La cfdt qui vient au secours du soldat macron empêchant la grève générale qui auraient ouvert l'espoir d'augmentation de salaire pour TOUS le monde.. cfdt, syndicat des vendus SNCF : la CGT Cheminots appelle à la grève mardi 18 octobrePour une augmentation des salaires, des recrutements, et face à la réforme des retraites qui se profile, la CGT Cheminots appelle les salariés de la SNCF à la grève mardi. Covid : un lien entre confinement et baisse des naissances en Europe ?Une étude rapportée par la BBC note une forte baisse des naissances en Europe de l'Ouest neuf à dix mois après la levée des premiers confinements. On aurait trop regardé la télé ? Selon une étude la fertilité des hommes depuis les années 70 s’est réduite de la moitié À 47 sous les 40 le chance de procréation sont très aléatoires Un lien encore accentué par la vaccination ? Envoyer par Mail Sauvegarder l'article Une vitrine restée allumée après minuit en centre-ville de Nantes, dans la nuit du 12 au 13 octobre 2022.Crise des carburants : ce que contient précisément l'accord salarial signé chez TotalEnergies Par Richard Flurin il y a 6 heures , Mis à jour à l’instant La CGT, à l'initiative de la grève qui touche des raffineries et des dépôts du groupe, a quitté la table des négociations et refuse de signer l'accord.Paris — chagrine les visiteurs étrangers et français, toujours nombreux à plébisciter les produits dérivés de la Reine des neiges et autres personnages Marvel.Le représentant du syndicat CFDT aux négociations pour les salaires chez TotalEnergies a annoncé vendredi qu'un compromis avait été trouvé dans la nuit avec la direction pour une augmentation des salaires de 7%, mais sans la CGT. — F.Brenon/20Minutes La 14e édition du Jour de la nuit, manifestation nationale de sensibilisation à la pollution lumineuse, a lieu ce samedi 15 octobre. Il aura fallu plus de sept heures de négociations au siège parisien de TotalEnergies pour parvenir à un compromis entre la direction du groupe et les syndicats modérés, CFDT et CFE-CGC, qui comptent pour 56,55% de la représentation syndicale. Malgré la loi, de nombreuses vitrines et enseignes commerciales restent allumées toute la nuit. Le commerce consacré à l'univers de Mickey devrait bientôt fermer ses portes de façon définitive. Plusieurs grandes villes imposent une réglementation locale plus contraignante. Quelque neuf heures plus tard, les adhérents ont entériné l'accord, avec ceux de la CFE-CGC. Il y a la réglementation nationale, peu connue, qui demande l’extinction des enseignes et publicités lumineuses la nuit, de 1 heure à 6 heures du matin, ainsi que celle des vitrines, de 1 heure à 7 heures."Ca peut pas continuer comme ça", a-t-il dit. Mais, pour de plus en plus de villes et de métropoles, cela ne suffit pas dans la lutte contre la « pollution lumineuse » et la quête de « sobriété énergétique ». Dans le détail, cette « enveloppe d'augmentations salariales » sera allouée en partie à des augmentations collectives, de 5% pour « tous les ouvriers et les techniciens » avec un plancher de 2000 euros pour les plus bas salaires. 1. A l’image de Grenoble, Lyon ou Rennes, elles ont décidé d’aller plus loin en imposant un règlement local . Avec une communication et des sanctions à la clé. Il vous reste 58% à découvrir. A Nantes, le nouveau règlement local de publicité adopté le 30 juin exige ainsi l’extinction des magasins (enseignes et vitrines) dès minuit. « Ça aurait pu être plus tôt. Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois. Ce qui signifie qu'on a réussi à obtenir une mesure pour les bas salaires", a martelé Geoffrey Caillon, qui a exprimé son souhait que"la situation s'apaise en France et qu'on arrête de diviser les gens". Cet horaire est le fruit de discussions menées entre professionnels, associations et panel citoyens », explique Pascal Pras, vice-président de la métropole. Trois mois plus tard, qu’en est-il sur le terrain ? Les commerçants jouent-ils le jeu ? « Ces gens sont complètement hors sol » Pour l’association militante Résistance à l’agression publicitaire (RAP), la réponse est plutôt « oui ». « La grande majorité des commerçants éteignent leurs vitrines et enseignes. Est-ce que c’est dû au règlement, aux économies d’énergie, à une prise de conscience environnementale ? Je ne sais pas, mais il y a clairement une évolution positive. Après, ça dépend des zones. Il y a des endroits où il semble y avoir eu un effet d’entraînement, d’autres où il existe encore une grosse marge de progression », rapporte Lucas Lechat, membre de RAP. « On a encore des mauvais élèves, reconnaît l’association de commerçants Plein centre . Mais ça bouge de plus en plus, soit par conviction, soit par pragmatisme, c’est-à-dire pour réduire sa facture. » Des vitrines allumées, d'autres éteintes, dans une rue commerçante du centre-ville de Nantes la nuit. - F. Brenon/20Minutes Pour en avoir le cœur net, nous sommes allés observer ce qu’il en était dans le grand centre-ville de Nantes. Après minuit, et même dès 22 heures, une large majorité des magasins sont effectivement éteints. Les récalcitrants se retrouvent surtout sur le plateau piétonnier : des boutiques de prêt-à-porter pour la plupart, mais aussi un opticien, une sandwicherie, un vendeur de prothèses auditives… Peu d’enseignes allumées, essentiellement des vitrines, voire quelques écrans diffusant des spots publicitaires à une rue déserte. « C’est ridicule, ces gens sont complètement hors sol », commente un groupe d’étudiants noctambules, devant une boutique de vêtements chics baignés de lumière. « J’avoue que ça me rassure de voir des vitres éclairées quand je passe le soir, témoigne une passante. On a l’impression qu’il y a de la vie. Mais c’est évidemment n’importe quoi par rapport à l’écologie. » « Il y en a marre d’emmerder les gens qui bossent » Contactés par 20 Minutes pour comprendre leur réticence, certains contrevenants, franchisés le plus souvent, renvoient la balle à leur siège national. D’autres évoquent des difficultés techniques avec la programmation de l’éclairage. « Je ne sais pas comment faire. Il faut que je me penche sur le sujet », avoue, gênée, une commerçante. Un responsable d’articles féminins se fâche. « Toutes mes ampoules ont été remplacées par des Leds. Ça ne consomme presque rien ! Il y en a marre d’emmerder les gens qui bossent. C’est plutôt du côté des multinationales qu’il faut chercher le gaspillage. » Une rue du centre-ville de Nantes avec une vitrine allumée de nuit. - F.Brenon/20Minutes Consciente de l’enjeu, l’association de commerçants du centre-ville de Nantes a recruté une animatrice pour travailler les questions de transition écologique. Elle s’est aussi associée à l’association Bretagne vivante pour diffuser une vidéo de sensibilisation. « Nous, on recommande aux adhérents d’éteindre l’enseigne et la vitrine dès la fermeture de la boutique, explique Camille, animatrice de Plein centre. Il y a une idée préconçue qui circule encore c’est qu’en laissant sa boutique allumée, ça peut permettre d’attirer des clients supplémentaires. En réalité, à part de rares contre-exemples, le chaland qui se trouve dans les rues après 22 heures n’a pas pour objectif de venir le lendemain acheter les produits vus. On leur oppose aussi l’importance de l’image de marque. Aujourd’hui, on a une clientèle de plus en plus responsable, soucieuse de l’urgence climatique. Le risque en restant allumé la nuit c’est de renvoyer une image négative et de se faire pointer du doigt. » Pédagogie avant les amendes Du côté de Nantes Métropole , on indique faire preuve de « pédagogie » dans un premier temps. « Avant de verbaliser, nous allons d’abord à la rencontre des commerçants lorsque c’est nécessaire. Mais l’objectif est clair : l’éclairage doit s’arrêter aux horaires demandés », affirme Pascal Pras. D’ici à quelques semaines, des procès-verbaux seront donc dressés. « Une amende de 1. 500 euros par dispositif. C’est-à-dire que le magasin qui cumule une enseigne, une vitrine ou un écran, par exemple, s’expose à une amende plus lourde. En cas de récidive, ça peut aller jusqu’au démontage des dispositifs. » L’association RAP prévient qu’elle sera « vigilante » sur le respect de la réglementation. « La société a changé sur le sujet de la pollution lumineuse, estime Lucas Lechat. Quand on fait des actions d’extinction, on reçoit beaucoup de retours positifs. Ces lumières créent des nuisances aux riverains, détournent l’attention des automobilistes, sans parler des conséquences sur la biodiversité. Tout le monde doit être concerné. » .