REPORTAGE Un jardin cologique flottant pour cultiver des l gumes et lever des poissons en aquaponie

REPORTAGE Un jardin cologique flottant pour cultiver des l gumes et lever des poissons en aquaponie

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REPORTAGE Un jardin é cologique flottant pour cultiver des lé gumes et é lever des poissons en aquaponie

15/10/2022 08:36:00

REPORTAGE Un jardin é cologique flottant pour cultiver des lé gumes et é lever des poissons en aquaponie

La source

France 3 Occitanie

REPORTAGE. Un jardin écologique flottant pour cultiver des légumes et élever des poissons en aquaponie L’association Paysans Terre Mer a créé « la tortue maraîchère » marine. Ce n’est pas un animal mais une serre flottante avec une forme de carapace posée sur l’étang de La Palme dans l’Aude. A l’intérieur, les végétaux poussent... Sauf que François Plassard, le Président de l’association Paysans Terre Mer et tout le collectif qu’il a rassemblé autour de son projet ont bien trouvé un début de solution à leur idéal d’agriculture. C'est parti pour la visite ! Cette aventure a commencé à terre, à Peyriac-de-Mer. François est ingénieur agronome à la retraite. Et pour se faire des amis dans sa commune du littoral, il a eu l’idée de faire un jardin partagé sans engrais ni pesticide. Mais au bout de trois ans, ses amis ont commencé à le chambrer : « Lire la suite:
France 3 Occitanie » Brocolis sautés aux amandes François Braun, ministre de la Santé : «Notre système construit sur l’offre de soins est à bout de souffle» Réquisitions dans les raffineries : le gouvernement contre le droit de grève Guerre en Ukraine : pourquoi Kiev a un besoin urgent de systèmes antiaériens

Les Vingt-Sept franchissent un pas vers le plafonnement des prix du gaz

Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont apporté leur soutien à l'ensemble des propositions de la Commission destinées à faire baisser la facture énergétique. Mais le mécanisme pour plafonner le prix du gaz destiné à produire de l'électricité divise toujours. Lire la suite >> Brocolis sautés aux amandesPour changer de la poêlée de brocolis classique, on associe le légume vert à des amandes éffilées. Un délice sain et facile à réaliser. François Braun, ministre de la Santé : «Notre système construit sur l’offre de soins est à bout de souffle»Le ministre de la Santé FrcsBraun répond aux étudiants qui ne veulent pas servir de «bouche-trou» dans les déserts médicaux : «C’est parti comme une traînée de poudre sur un malentendu. Il n’est pas question de les lâcher dans la nature» Interview : Réquisitions dans les raffineries : le gouvernement contre le droit de grève🔴 Réquisitions : le gouvernement contre le droit de grève Aujourd’hui, ce n’est pas dans le cadre d’une guerre ou d’une catastrophe naturelle que la réquisition est employée, mais dans le cadre d’un conflit social. La tribune de spécialistes du droit : Le gouvernement est contre l'état de droit, la démocratie et les français, . Quand on a assimilé ça, on a compris où ça mène : au fascisme. Guerre en Ukraine : pourquoi Kiev a un besoin urgent de systèmes antiaériensCar depuis lundi, les Ukrainiens font face à une vague d'intenses bombardements, bien au-delà du front, par des missiles de croisière, des missiles balistiques ou des drones kamikazes👇 Et on disait que l’adversaire n’avait plus d’armes .. Je crois que ça s'appelle la guerre Les 5 meilleurs rôles de ZendayaDes blockbusters Spider-Man à un film en noir et blanc en passant par le phénomène d'Euphoria, tour d'horizon des rôles qui ont marqué la carrière fascinante de Zendaya. Le PSG a-t-il téléguidé des comptes Twitter pour s'attaquer à certains de ses joueurs ?Via de faux comptes Twitter, le club de la capitale aurait mené des campagnes hostiles pour discréditer des personnalités, des journalistes et même des joueurs de l'équipe. Occitanie L’association Paysans Terre Mer a créé « la tortue maraîchère » marine.Lavez le brocoli et coupez-le en petits bouquets.Développer Le ministre de la Santé, François Braun, mardi à Paris.L’article L2215-1 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) sur lequel se fonde le gouvernement, et qui prévoit la possibilité pour les préfets de «réquisitionner tout bien ou service, requérir toute personne nécessaire au fonctionnement de ce service ou à l’usage de ce bien et prescrire toute mesure utile», est issu d’une lignée de règles particulièrement dangereuses pour l’Etat de droit. Ce n’est pas un animal mais une serre flottante avec une forme de carapace posée sur l’étang de La Palme dans l’Aude. A l’intérieur, les végétaux poussent grâce aux déjections rejetés par les poissons dans l’eau douce au centre du jardin qui alimente les bacs de culture. Ajoutez les brocolis et faites sauter rapidement, salez et poivrez. On vous embarque sur l’étang salé de la Palme dans l’Aude découvrir un objet flottant non identifié. Pour «répondre aux besoins de santé» de la population, l’ex-président du syndicat Samu-Urgences de France mise davantage sur la «responsabilité» des professionnels de terrain. Une innovation qui pourrait faire passer ses inventeurs pour de doux rêveurs. Servez pour accompagner un poisson ou une volaille. Sauf que François Plassard, le Président de l’association Paysans Terre Mer et tout le collectif qu’il a rassemblé autour de son projet ont bien trouvé un début de solution à leur idéal d’agriculture. C'est parti pour la visite ! Si la mer vient à nous, alors allons à la mer ! C’est une serre construite sur le principe d’un catamaran, retenue sur l’étang par des ancres et posée sur des bidons. Votre vote a bien été pris en compte. A l’origine, cette quatrième année de DES [diplôme d’études spécialisées, ndlr] de médecine générale, c’est une demande des étudiants ! Ils considéraient que leur cursus ne leur offrait pas une formation suffisante en gynécologie-obstétrique, en pédiatrie et même dans la gestion d’un cabinet médical. Elle est ainsi capable de résister à de fortes bourrasques de vent et depuis deux ans, elle a tenu le coup ! Cette aventure a commencé à terre, à Peyriac-de-Mer. François est ingénieur agronome à la retraite. Et pour se faire des amis dans sa commune du littoral, il a eu l’idée de faire un jardin partagé sans engrais ni pesticide. En parallèle, on va se donner les moyens, en lien étroit avec les élus locaux, pour que les étudiants puissent les effectu…. Mais au bout de trois ans, ses amis ont commencé à le chambrer : « T’as pas fait des études d’agronomie ? Regarde nos tomates elles ne sont pas plus grosses que le petit doigt » . Personne ne comprenait pourquoi, alors François a fait des mesures dans les puits de leur arrosage et a découvert qu’il y avait 14g de sel par litre d’eau. « C’était donc ça qui faisait brûler tous nos légumes. Là on s’est dit si la mer monte, et elle va monter d’un mètre d’ici à 2050, anticipons et allons à la mer. On a donc imaginé ce jardin flottant. » François Plassard prépare les truites avant de les amener dans la serre flottante au milieu de l’étang de La Palme pour qu’elles y passent l’hiver. • © FTV Economie circulaire entre poissons et légumes  Quand nous rencontrons François, il transporte dans sa remorque un lot de truites, une espèce qui supporte bien l’eau froide et qui est donc adaptée à l’approche l’hiver. Les truites ont remplacé les loups et les muges de cet été. On se met, avec sa stagiaire Tatiana, à les transvaser dans une barge pour les apporter dans la serre flottante au milieu de l’étang car ses poissons vont jouer un rôle essentiel dans la culture des légumes. Pendant qu’on les emmène, François m'explique le système : « Les poissons vont nourrir nos légumes car notre slogan c’est le vivant comme modèle et notre modèle c’est l’économie circulaire dans la mer : les poissons nourrissent les coquillages filtreurs, les huîtres et les moules, qui eux-mêmes nourrissent les algues. Et les algues pour nous ce sont nos légumes. C’est pour ça qu’on a une économie circulaire toutes les heures entre les poissons qui avec leurs déjections alimentent les légumes qui épurent l’eau des poissons. C’est l’économie circulaire de la mer. »  Au centre de la serre flottante, un bassin d'eau douce de 4m3 accueillent les truites dont les déjections vont servir d'engrais aux légumes. • © FTV Arrivés au jardin flottant, on déménage les truites dans un bassin au milieu de la serre de 4m3 d’eau douce. Tatiana qui se forme depuis un an sur cette « tortue maraîchère » nous montre comment circule l’eau. Tout autour du bassin se trouvent les bacs de culture où poussent les légumes : « Le jardinier en chef, c’est un système de pompe alimenté par des panneaux solaires. Il va tracter l’eau du bassin vers les bacs dans un circuit fermé. Toutes les 15 mn, les bacs se remplissent. Ils ne contiennent pas de terre mais des billes d’argiles assurant le transport des engrais produits par les déjections des poissons. » François Plassard et son association Paysans Terre Mer cultivent des légumes de saison sur des billes d'argiles alimentées par l'eau douce venant du bassin à poissons. • © FTV Les pompes s’arrêtent, les bacs se vident, les plantes respirent et filtrent l’eau qui retourne au bassin et aux poissons. Un système autosuffisant et très peu consommateur d’eau. Même au plus fort de l’été quand les légumes vont transpirer et qu’il va falloir trouver 20 litres d’eau douce tous les jours, l'association a mis en place un système de désalinisation de l’eau de mer par distillation. Elle a vraiment penser à tout ! Libérer du temps aux paysans Au delà du prototype de la « la tortue maraîchère », l’idée c’est que la jeune génération s’approprie le concept et invente l'agriculture de demain. Comme le prix des terres est souvent inabordable pour les jeunes, ils pourraient avec l’aide de l’association auto construire deux ou trois tortues maraîchères pour dégager un revenu. Selon les calculs de l'association, ces jardins flottants sont à la fois productifs et autonomes : dans 20 mètres carré ils cultivent l’équivalent de 300 mètres carré au sol avec seulement 15mn d’entretien par jour. Ainsi, ils libèrent du temps pour les maraîchers. Alors l'association s’est prise à rêver d’un paysan multifonctions entre terre et mer qui œuvrerait pour la planète tout en produisant une alimentation locale, saine et de qualité : « Un jeune pourrait travailler par exemple le matin sur la tortue et l’après-midi il consacrerait son temps à régénérer la vie des sols par l’agroforesterie et la permaculture, ce qui limiterait l’érosion de la terre en cas de pluies diluviennes. Il pourrait aussi faire de l’éco pâturage et permettrait de lutter contre les incendies . » Le paysage retrouverait ses capacités de résilience contre la surchauffe climatique. Bref l’association imagine un monde nouveau pour faire face au grand défi de la mutation énergétique et climatique. Un monde plein de bon sens paysan. .
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