En Irak un nouveau Premier ministre et de grands d fis Moyen Orient Irak

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En Irak un nouveau Premier ministre et de grands dé fis

14/10/2022 23:35:00

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En Irak : un nouveau Premier ministre et de grands défis Après un an de blocage, l’ Irak a enfin un nouveau président et un Premier ministre. Le défi est maintenant pour Mohamed Chia al-Soudani de former un gouvernement. Qu’est-ce que cela implique ? Le pays… Texte par :Après un an de blocage, l’Irak a enfin un nouveau président et un Premier ministre. Le défi est maintenant pour Mohamed Chia al-Soudani de former un gouvernement. Qu’est-ce que cela implique ? Le pays est-il sorti de l’instabilité ? Nous avons posé ces questions à Myriam Benraad, professeur en relations internationales à l’université internationale Schiller. RFI : Le nom de Mohamed Chia al-Soudani était au cœur des tensions cet été. C’est le candidat du Cadre de coordination, l’alliance formée entre l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et des milices chiites pro-iraniennes. Comment en est-on arrivé à cette solution ? Lire la suite:
» L'Irak a enfin un président et un Premier ministre, après un an d'impasse politique L’Irak se dote d’un président et d’un Premier ministre après un an d’impasse Montpellier : jugé pour avoir tué sa femme à coups de pelle après 54 ans de mariage Deux mères sensibilisent sur l'importance du don d'organes après la mort de leurs enfants

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L'atmosphère varie entre regain d'espoir et morosité, ces jours-ci au Barça, qui tente de sortir d'une crise depuis des mois grâce à Xavi et un effectif transformé. Au milieu, la formule n'est pas encore magique mais, aux côtés de Pedri, c'est un autre jeune Espagnol qui fait son trou. Gavi, récent vainqueur du trophée Kopa, est une attraction. Big five a tenté de comprendre son jeu, ses forces, ses failles, sa personnalité... et son futur. Lire la suite >> L'Irak a enfin un président et un Premier ministre, après un an d'impasse politiqueDepuis les législatives d'octobre 2021, les barons de la politique n'avaient pas réussi à s'entendre sur un nouveau président, ni à désigner un Premier ministre. L’Irak se dote d’un président et d’un Premier ministre après un an d’impasseLe Parlement d' Irak a élu jeudi 13 octobre le Kurde Abdel Latif Rachid, président de la République, première étape pour extirper le pays d'une grave crise politique, encore illustrée par des tirs de… Montpellier : jugé pour avoir tué sa femme à coups de pelle après 54 ans de mariageLe couple menait une vie paisible de retraités à Villemagne-l'Argentière, dans l'Hérault. A l'été 2018, l'ancien chauffeur-livreur a tué son épouse d'une quarantaine de coups de pelle, sur fond de séparation. Devant la Cour... Il aurait été mieux inspiré de lui en rouler une Deux mères sensibilisent sur l'importance du don d'organes après la mort de leurs enfantsConfrontées aux décès de leur enfant, ces mamans ont fait le choix de donner leur organes. Une action qu'elles tiennent désormais à encourager... Selon une étude, la popularité de Will Smith a considérablement baissé après la gifle aux OscarsSelon les données recueillies par Q Score, la réputation de Will Smith a baissé aux yeux du public après qu'il a giflé Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars, en début d'année. Après les bombardements, l'Ukraine demande plus d'armement à ses alliésDepuis quatre jours, les missiles de croisière et les drones kamikazes de l'armée russe tombent sans relâche sur les villes ukrainiennes. Pour se protéger, Kiev demande à ses alliés occidentaux davantage d’armes et de systèmes de défense anti-aériens. int3rnationalRF Cet idiot ne fait qu'endetté son pays ... Il ne réalise pas que tout ça c'est sa faute. Les Ukrainien meurent aujourd'hui à cause de cette marionnette de président, il est exactement une brouette pour les Etats-Unis et Union européenne, Malheureusement son peuple est aveuglé Publié le : Le nouveau Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, à Bagdad, le 13 octobre 2022.Temps de lecture : 1 min., rapporte notre correspondante à Bagdad, Marie-Charlotte Roupie.Occitanie Le couple menait une vie paisible de retraités à Villemagne-l'Argentière, dans l'Hérault. via REUTERS - IRAQI PARLIAMENT MEDIA OFFICE Texte par : Suivre 5 mn Après un an de blocage, l’Irak a enfin un nouveau président et un Premier ministre. Le défi est maintenant pour Mohamed Chia al-Soudani de former un gouvernement.  (IRAQI PARLIAMENT / AP / SIPA) crise politique  ? L'Irak a enfin un président et un Premier ministre désigné, jeudi 13 octobre, même si des tirs de roquettes le jour même à Bagdad illustrent la persistance des fortes tensions. Qu’est-ce que cela implique ? Le pays est-il sorti de l’instabilité ? Nous avons posé ces questions à Myriam Benraad, professeur en relations internationales à l’université internationale Schiller. Son candidat Barhem Saleh, au pouvoir depuis 2018, doit donc s’incliner. Publicité Lire la suite RFI : Le nom de Mohamed Chia al-Soudani était au cœur des tensions cet été.  Dans la foulée, le chef de l'Etat a chargé Mohamed Chia al-Soudani de former un nouveau gouvernement. C’est le candidat du Cadre de coordination, l’alliance formée entre l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et des milices chiites pro-iraniennes. En détention provisoire depuis 4 ans. Comment en est-on arrivé à cette solution ? Myriam Benraad : Je pense qu'il y avait une certaine lassitude parmi une grande partie de la classe politique.  Mohamed Chia al-Soudani e st le candidat des factions pro-Iran du Cadre de coordination, qui dominent l'Assemblée et cherchent à accélérer le calendrier politique. Car les factions pro-Iran qui dominent le Parlement cherchaient à accélérer le calendrier politique pour former un gouvernement. C'est aussi le résultat des manifestations particulièrement violentes qui ont eu lieu suite à l'annonce du retrait de la vie politique de Moqtada al-Sadr [Le candidat arrivé en tête des législatives de 2021, ndlr]. Son retrait s'est traduit par le retrait des députés de son groupe du Parlement. En filigrane transparaissent des luttes d'influence entre les deux pôles chiites se disputant le pouvoir : les factions pro-Iran du Cadre de coordination, et l'imprévisible chef religieux Moqtada Sadr. À lire aussi : L’Irak se dote d’un président et d’un Premier ministre après un an d’impasse Je pense qu’une partie des forces politiques ont compris qu’il était temps de débloquer la situation. Proche de Jalal Talabani, fondateur de l'UPK, il occupe depuis 2010 un poste de conseiller présidentiel loin des projecteurs. En même temps, beaucoup d’entre elles ne voulait par la solution proposée par le bloc sadriste, celle de nouvelles élections législatives anticipées.  En juillet, une première candidature de Mohamed Chia al-Soudani au poste de Premier ministre avait mis le feu aux poudres entre les deux camps. Elle sera retrouvé dans le garage, gisant dans une mare de sang, le visage détruit par une quarantaine de violents coups de pelle-bêche, comme l'indiquera le rapport d'autopsie. Donc finalement, tout le monde s'est arrangé de cette situation et de ces nominations, même si elles posent question parce qu'elles ne traduisent pas la volonté exprimée par les Irakiens lors du scrutin, dans la mesure où les sadristes qui avait remporté la majorité des scrutins se sont retirés de la vie politique et où les tensions perdurent parmi un certain nombre de formations politiques. Mohamed Chia al-Soudani doit former un cabinet dans les 30 prochains jours. Abel Latif Rachid a immédiatement désigné Mohamed Chia al-Soudani, plusieurs fois ministre et deux fois député, comme l’espérait le Cadre de coordination lorsqu’il a apporté son soutien au nouveau président. Est-ce que sa nomination au poste de Premier ministre pourrait encore être remise en question s’il échoue ? Je ne pense pas qu’il y ait de remise en cause de la nomination de Mohamed Chia al-Soudani. En revanche, on peut s'attendre à ce que le gouvernement soit incomplet parce qu'il ne parviendra pas à négocier l'attribution des portefeuilles avec un certain nombre de forces. Les deux ministères qui ont toujours suscité beaucoup de tensions et de divisions sont celui de la Défense et celui de l'Énergie : le fameux ministère du Pétrole qui est très convoité. Cela avant que les 73 députés ne démissionnent. Interrogée par la présidente sur ses cinquante ans de mariage, Abderrahmane Khalid, arrivé en France de son Algérie natale à l'âge de 16 ans, raconte une vie"normale": "On ne s'est jamais privé, on faisait des cadeaux aux anniversaires des filles, des vacances au Sénégal ou aux Etats-Unis, ou encore des sorties à vélo avec Akila". Il revient normalement à un sunnite mais il y a toujours énormément de tractations. Il ne faut pas oublier que Mohammed Chia al-Soudani représente les partis chiites liés à l’Iran. Il a lui-même essayé de modifier l'équation politique l'été dernier à la faveur de ces forces chiites relativement radicales et très liées à l'Iran. En filigrane transparaissent les luttes d'influences entre les deux pôles chiites se disputant le pouvoir : d'un côté, les factions pro-Iran du Cadre de coordination, premier bloc au Parlement, de l'autre l'imprévisible chef religieux Moqtada Sadr. Il n’est donc pas certain qu’il arrive à former un gouvernement au grand complet et plus encore un gouvernement qui ait la capacité de gouverner, de faire passer les réformes qui s’imposent face à la colère sociale et politique. C’était déjà le grand problème des précédents gouvernements. Lui s'était convaincu qu'elle avait un amant, qui n'aurait pourtant jamais existé. Ce qui pose d’ailleurs la question de la gouvernabilité de l’Irak. Un projectile est tombé près de l'Assemblée. Cette question-là remet en cause la viabilité de la Constitution écrite au lendemain de la chute de Saddam Hussein ? Effectivement, il est intéressant de se reposer la question. Cette Constitution de 2005 n'a pas tranché sur un certain nombre de points litigieux, à commencer d'ailleurs par la manière de répartir le pouvoir entre les communautés. On a donc cette formule politique qui a émergé, qui consiste à avoir un président kurde, un Premier ministre chiite et un président du Parlement sunnite. Quatre civils ont été blessés par une roquette tombée sur un quartier limitrophe de la Zone verte. Il y a ensuite certains portefeuilles qui traditionnellement reviennent à certaines communautés. Avec AFP. Mais tout cela, on le voit, ne satisfait pas fondamentalement toutes les forces politiques. Ça ne satisfait pas non plus la population. Beaucoup de manifestants rejettent ce confessionnalisme car ils l’associent à une stratégie de prédation des élites politiques pour conserver leurs privilèges. D’autre part, il ne faut pas oublier que ce système politique, qui a émergé à la chute du régime de Saddam Hussein, a été forgé dans un contexte d'occupation étrangère qui a été très violent. Le calendrier politique s’est fait sous la pression des Américains. La Constitution a été adoptée également dans un contexte d’insurrection généralisée contre les États-Unis, contre l’armée américaine, du côté chiite comme du côté sunnite. Donc aujourd'hui, cette formule politique n’est tout simplement pas capable de produire de politiques. C'est bien ce que dénoncent une majorité d'Irakiens. Ils se sentent dépossédés du politique et assistent avec un sentiment d'impuissance à ce processus de reproduction d'une élite incapable de répondre aux revendications d'une population qui a une demande citoyenne. Et qui ne l'aurait pas, surtout après des années de guerre, de sacrifices ? En fin de compte, Moqtada al-Sadr, qui demandait lui l’organisation de nouvelles élections législatives anticipées, semble sortir perdant de la situation actuelle. .. Moqtada al-Sadr ne va pas disparaître du paysage politique, pour la simple et bonne raison qu'il a une base partisane très importante qu'il va conserver. Surtout si le nouveau gouvernement est encore une fois un gouvernement incapable de gouverner et rejeté par la population irakienne. Aujourd'hui, ce gouvernement est formé dans des circonstances qui ne sont pas très favorables parce que la population n'y croit plus. Ça commence donc de manière fragile. Ensuite, si ce gouvernement, comme les précédents, ne réussit pas à entreprendre la moindre réforme, Moqtada al-Sadr va gagner des soutiens. Il mène une stratégie politique au long cours. Ce déblocage ne doit pas non plus donner l'illusion que le pays va mieux ou que le processus politique est relégitimé. On en est vraiment loin. Newsletter .
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