La Fiac est morte Vive Paris HEAD TOPICS
La Fiac est morte Vive Paris
14/10/2022 07:37:00 La Fiac est morte Vive Paris
La source Les Echos
La Fiac est morte Vive Paris Art Basel a pris le contrôle de la foire française consacrée à l'art contemporain, ancienne Fiac, rebaptisée Paris + qui se déroulera du 20 au 23 octobre prochain au Grand Palais éphémère. Cette première édition ne promet néanmoins pas de grands changements si ce n'est des oeuvres qui s'évaluent en millions d'euros. Publié le 14 oct. 2022 à 6:02Lire aussi :Tout cela ne serait pas arrivé, non plus, si à l'époque, le président de la RMN, qui contrôle aussi la programmation du Grand Palais, n'était autre qu'un nouvel arrivant, le Belge Paris, capitale de l'art contemporainer« Nous sommes conscients que le bailleur est français. »Ilyes Griyeb/Art BaselAutrement dit, rien d'énorme ne sera opéré sur cette édition, si ce n'est l'impact de l'annonce elle-même. La force de frappe d'Art Basel est néanmoins en marche. Le staff comprend 42 ambassadeurs dispersés à travers le globe, dont l'unique fonction consiste à promouvoir les opérations maison. Les grands collectionneurs du monde ont organisé leur déplacement à Paris. Les participants de Paris + redoublent donc d'efforts. Lire la suite:
Les Echos » La nouvelle foire Art Paris + par Art Basel, Monet-Mitchell à la Fondation Louis Vuitton... Nos 5 incontournables culturels « Big Fish » de Tim Burton avec Ewan McGregor et Marion Cotillard ce vendredi 14 octobre sur France 5 Succession de Macron : Darmanin, Philippe, Le Maire… Qui pour gagner le match des prétendants ? «Cannes Gaming Festival» : un Festival de Cannes version jeu vidéo à l'automne 2023 Big five le podcast foot de L Équipe le Barça construit avec l inépuisable Gavi
L'atmosphère varie entre regain d'espoir et morosité, ces jours-ci au Barça, qui tente de sortir d'une crise depuis des mois grâce à Xavi et un effectif transformé. Au milieu, la formule n'est pas encore magique mais, aux côtés de Pedri, c'est un autre jeune Espagnol qui fait son trou. Gavi, récent vainqueur du trophée Kopa, est une attraction. Big five a tenté de comprendre son jeu, ses forces, ses failles, sa personnalité... et son futur. Lire la suite >> La nouvelle foire Art Paris + par Art Basel, Monet-Mitchell à la Fondation Louis Vuitton... Nos 5 incontournables culturelsLa nouvelle foire Art Paris + par Art Basel, Monet-Mitchell à la Fondation Louis Vuitton...Nos 5 incontournables culturels « Big Fish » de Tim Burton avec Ewan McGregor et Marion Cotillard ce vendredi 14 octobre sur France 5Le rendez-vous incontournable du 7e art, « Place au cinéma », présenté par Dominique Besnehard, proposé le vendredi soir, vous invite à découvrir ou à revoir Succession de Macron : Darmanin, Philippe, Le Maire… Qui pour gagner le match des prétendants ?Emmanuel Macron, qui ne pourra se représenter à la présidentielle après 2027, voit les ambitions se déchaîner autour de lui. Alors, entre les poids plumes, les poids lourds ou les poids moyens de la majorité, qui a le plus de chances de l'emporter parmi ses successeurs potentiels ? Tour d'horizon façon « noble art » avec notre chroniqueur David Desgouilles. De belles aptitudes, ces trois gugusses. Menteurs, incompétents, arrivistes, moulins à paroles loins du peuple, annonciateurs de grandes mesures avec peau de balle à l'arrivée ! Merci mais épargnez-nous ce calvaire, la France est en morceaux. Darmanin Lemaire EdouardPhilippe Heureusement aucun de ces traîtres «Cannes Gaming Festival» : un Festival de Cannes version jeu vidéo à l'automne 2023Le 10e art célébré à Cannes : Antoine de Tavernost et Robin Leproux ont annoncé créer ensemble un festival international dédié au jeu vidéo sur le modèle du célèbre festival de Cannes. La première édition est attendue dans la ville des Alpes-Maritimes, en octobre 2023. La Fiac est morte Vive Paris Art Basel a pris le contrôle de la foire française consacrée à l'art contemporain, ancienne Fiac, rebaptisée Paris + qui se déroulera du 20 au 23 octobre prochain au Grand Palais éphémère. Cette première édition ne promet néanmoins pas de grands changements si ce n'est des oeuvres qui s'évaluent en millions d'euros. Le Grand Palais éphémère, conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, accueillera la foire parisienne d'art contemporain., Bourse de Commerce, à partir du 14 octobre jusqu'au 3 janvier 2023, pinaultcollection.le film de Tim Burton «Big Fish » ce vendredi 14 octobre à 21.Michel Houellebecq voit dans le ministre de l’Économie en poste, un certain Bruno Juge, un « Medvedev » à la française, qui pourrait remplacer le président pendant cinq ans, avant que ce dernier revienne en 2032 pour dix années supplémentaires. (Patrick Tourneboeuf/RMN_GP/Tendance Floue) Par Judith Benhamou Publié le 14 oct. 2022 à 6:02 Le marché de l'art mondial vibre à un rythme très établi, comme un jeu de ping-pong au cours duquel les grands opérateurs se renvoient la balle. HUMPTY/DUMPTY tire son titre d'une comptine anglaise du XVIIIème siècle popularisée par le roman de Lewis Carroll, De l'autre côté du miroir . Amateurs, marchands, grands et petits collectionneurs, conservateurs de musées suivent ce match global qui a lieu entre New York (les ventes aux enchères modernes et contemporaines), Bâle (la plus importante foire d'art contemporain du monde), Maastricht (la Tefaf avec les plus belles antiquités) ou Art Basel Hong Kong (un temps épicentre du business de l'art en Asie). Publicité Big Fish : Synopsis Will a toujours entendu Edward, son père, raconter des histoires. Jusque-là, la Foire internationale d'art contemporain (Fiac), faisait partie des manifestations de deuxième catégorie, où il faisait bon se rendre si on n'allait pas à Londres pour la Frieze, deux semaines plus tôt. Premier chapitre, HUMPTY, au Palais de Tokyo qui rassemblant une sélection d'œuvres inédites, évoque les territoires délaissés, les effondrements de la guerre versus l'obsession de la préservation des êtres et de la conservation des choses. Créée en 1974, la reine des opérations de l'art contemporain hexagonal a connu des hauts et des bas avant d'être reprise avec brio par Jennifer Flay, sa directrice artistique, la plus française des Australiennes, à la pointe des tendances internationales. Comme il l’a appris depuis qu’il est entré au RPR à l’âge de 16 ans. Mais une suite de petits revirements a conduit à un séisme dans le calendrier du marché de l'art. Une lutte contre le temps. Bientôt père lui-même, il voudrait enfin connaître l’homme qui se cache derrière ces fables. En janvier 2022, la foire Art Basel annonçait qu'elle reprenait dans la capitale française le créneau occupé par la Fiac, pour créer au Grand Palais éphémère une nouvelle manifestation. Lire aussi : De Munch à Eliasson, les meilleures expos à découvrir cet automne Immense émoi ! La machine de guerre Art Basel allait manager une foire d'art contemporain dans la ville la plus glamour de la planète.com et lafayetteanticipations. Tout cela ne serait certainement pas arrivé si en octobre 2021, le groupe RX, propriétaire de la Fiac, n'avait pas annoncé, avec un timing malhabile, au moment précis où la manifestation allait ouvrir ses portes, que la directrice Jennifer Flay, n'occuperait peut-être plus son poste l'année suivante.. La direction de la Fiac et celle de Paris Photo seraient désormais confiées à une seule personne. Il a tout de même le handicap de ressembler davantage au délégué de classe des 3eB qu’à un participant au G7. Tout cela ne serait pas arrivé, non plus, si à l'époque, le président de la RMN, qui contrôle aussi la programmation du Grand Palais, n'était autre qu'un nouvel arrivant, le Belge Chris Dercon (1), ambitieux manager d'institutions culturelles qui a lancé, de manière tout à fait inédite, en décembre 2021, un appel à concurrence pour l'occupation du Grand Palais dans le créneau Fiac. La suisse Art Basel remportera l'appel d'offres.. Paris, capitale de l'art contemporain Depuis quelque temps déjà, Paris est redevenue la place « sexy » du marché de l'art. Le Brexit a amplement accentué ses atouts. Dès lors, une avalanche de galeries a ouvert à Paris, à commencer par le mastodonte Zwirner, suivi par sa principale concurrente multinationale, Hauser & Wirth qui inaugurera 800 m 2 er en 2023. Or les retraités constituent le cœur électoral du bloc macronien. La présence des Suisses en lieu et place de la Fiac a probablement été âprement négociée avec le ministère de la Culture et jusqu'à l'Elysée. Pas étonnant alors que Paris + by Art Basel garde, dans son nom une identité française (contrairement à ses cousines de Miami et Hong Kong). Comme le confie le directeur de la manifestation, Clément Delépine, « Nous sommes conscients que le bailleur est français. » Cette année, sur les 156 participants de la foire, 61 galeries affichent le pavillon hexagonal. Clément Delépine, directeur de Paris +. Il a un accent qui sent bon la France profonde, ce qui peut le délester de l’accusation faite à la Macronie d’être trop parisienne. Ilyes Griyeb/Art Basel La question qui se pose aujourd'hui est celle des grands changements orchestrés par l'opérateur suisse. Clément Delépine tient à calmer les espérances : « Le dossier nous a été confié il y a seulement neuf mois. » Autrement dit, rien d'énorme ne sera opéré sur cette édition, si ce n'est l'impact de l'annonce elle-même. La force de frappe d'Art Basel est néanmoins en marche. Le staff comprend 42 ambassadeurs dispersés à travers le globe, dont l'unique fonction consiste à promouvoir les opérations maison. Les grands collectionneurs du monde ont organisé leur déplacement à Paris. Les participants de Paris + redoublent donc d'efforts. Au programme : Bacon, Matisse, Picasso… Cette année, on y trouvera des oeuvres en millions d'euros, comme on en voyait rarement à Paris. La galerie Acquavella, acteur majeur des grosses transactions de l'art contemporain à New York fera pour la première fois le déplacement et présentera une peinture de Francis Bacon de 1986 ainsi qu'un Nu de Matisse peint en 1921-22. La galerie Zwirner se met au diapason de la programmation muséale parisienne et exposera, entre autres, sur son stand, des peintures de Joan Mitchell, vedette avec Claude Monet de l'exposition de la Fondation Louis Vuitton, et Alice Neel, qui fait par ailleurs l'objet d'une rétrospective au Centre Pompidou. La londonienne Pilar Corrias dévoilera, elle, une pièce de grande envergure - un sapin en métal hyperréaliste - de Philippe Parreno, l'artiste français qui occupait la rotonde de la Bourse de commerce cet été. La galerie parisienne Jérôme Poggi présentera quant à elle sur son stand une rarissime scène de plage peinte par Edvard Munch provenant d'une collection norvégienne. «Border», de Joan Mitchell (1989), présenté à la galerie Zwirner. Courtesy The Estate of Joan Mitchell and David Zwirner Parallèlement à la foire, le Paris de l'art tout entier met les petits plats dans les grands. Dans une opération exceptionnelle, la Galerie de l'Institut, à Saint-Germain-des-Prés n'expose pas moins de 70 sculptures de Picasso qui appartenaient en majorité à Jacqueline, dernière compagne du maître espagnol. Dans le Marais, Karsten Greve montre quarante ans de travail d'une des stars de la sculpture contemporaine américaine, John Chamberlain. Près des Champs-Elysées, Gagosian dévoile les nouvelles peintures d'un des vétérans du Pop Art californien, Ed Ruscha. Modèle du projet «Au cours des Mondes» d'Alicja Kwade (2022), pour la place Vendôme. Alicja Kwade Paris + n'a pas encore eu le temps de s'installer ailleurs que dans les traditionnels sites annexés précédemment par la Fiac, que sont la place Vendôme - avec cette fois le travail géométrique monumental d'Alicja Kwade - et le Jardin des Tuileries, avec son parc de sculptures éphémère. Si pour cette première édition, les changements demeurent modestes, on peut penser que dans un avenir proche, le vrai pari d'Art Basel consistera à établir des ponts solides avec ce qui fait la spécificité de Paris : l'industrie du luxe, laquelle collabore déjà avidement avec des talents de l'art contemporain. À suivre… (1) Chris Dercon vient d'annoncer qu'il quitterait l'établissement public dans quelques semaines pour prendre la direction générale de la Fondation Cartier pour l'art contemporain en décembre prochain. Judith Benhamou Quelles clés pour s’adapter dans un environnement complexe ? Comment réagir face aux défis de la transition énergétique ? Comment se positionner dans un environnement économique et politique instable ? Comment exploiter au mieux les opportunités d’innovation dans chaque secteur ? Au quotidien, à travers nos décryptages, enquêtes, chroniques, revues de presses internationales et éditos, nous accompagnons nos abonnés en leur donnant les clés pour s’adapter à un environnement complexe. .