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Pé trole la baisse de l' offre de l' Opep contrarie plus Biden que le marché
12/10/2022 21:53:00 Pé trole la baisse de l' offre de l' Opep contrarie plus Biden que le marché La décision du cartel de réduire de 2 millions de barils par jour son offre est en train de remettre en cause le partenariat historique entre Riyad et Washington
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La source La Tribune
Pétrole: la baisse de l'offre de l'Opep+ contrarie plus Biden que le marché La décision du cartel de réduire de 2 millions de barils par jour son offre est en train de remettre en cause le partenariat historique entre Riyad et Washington La décision du cartel de réduire de 2 millions de barils par jour son offre n'a pas entraîné une flambée des cours du brut mais est en train de remettre en cause le partenariat historique entre Riyad et Washington, qui accuse le royaume de s'aligner sur les intérêts de Moscou. Une récession entraîne une baisse de la demande de pétrole Le marché pétrolier s'avère plus sensible aux perspectives sombres de l'économie mondiale. « Le pire reste à venir et pour beaucoup de gens, 2023 sera vécue comme une récession », avertissait hier Pierre-Olivier Gourinchas, l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI). Dans un entretien accordé à Energy Intelligence, le nouveau secrétaire général de l'Opep, Haitham Al Ghais, rappelle qu'en cas de récession « ce qui est touché en premier est toujours la demande pétrolière mondiale ». Par ailleurs, il souligne que la réduction de 2 mb/j annoncée correspondra en réalité à une baisse de 1 mb/j car nombre des 23 pays membres du partenariat de l'Opep+ (Opep + 10 pays exportateurs dont la Russie) produisent aujourd'hui à des niveaux inférieurs à leurs quotas officiels. Lire la suite:
La Tribune » Après le camouflet sur le pétrole, Biden veut revoir sa relation avec Riyad Pétrole, guerre en Ukraine… Entre Riyad et Washington, rien ne va plus Assurance chômage: l'Assemblée nationale adopte le projet de loi amorçant une nouvelle réforme Pénurie de carburants : plus de difficultés dans les stations de Haute-Garonne qu'ailleurs Jeux Paralympiques de Paris 2024 - La cérémonie d ouverture aura lieu aux Champs-Elysées et sur la place de la Concorde
JEUX PARALYMPIQUES DE PARIS 2024 - Après la Seine pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, un autre théâtre exceptionnelle. Lire la suite >> Après le camouflet sur le pétrole, Biden veut revoir sa relation avec RiyadAlors que Washington reclamait une offre abondante, l'Opep+ a recemment decidee de reduire sa production de petrole Pétrole, guerre en Ukraine… Entre Riyad et Washington, rien ne va plusLa décision du cartel pétrolier de l'Opep+ de réduire sa production a déclenché l'ire des Américains. Une réduction qui fait le jeu de Vladimir Poutine. Isolé paraît il L'Arabie saoudite se libère du pétrodollars, c'est son droit😁 les rois du monde, se prennent un bon coup de pied au fesses 😂🤣 Pétrole : les pays de l’OPEP se régalent à mettre l’UE à genou en freinant la production de pétrole; Vladimir va être content et Jó va nous le vendre à prix d’or; nous ramerons lamentablement de nouveau devant les stations service, mais pas pour la même raison. Assurance chômage: l'Assemblée nationale adopte le projet de loi amorçant une nouvelle réformeCe texte enclenche la possibilité de moduler les indemnités selon les tendances du marché de l'emploi. 'réforme' miaule l'inféodé à carte de presse du Macronistan. 'Réforme'... Pénurie de carburants : plus de difficultés dans les stations de Haute-Garonne qu'ailleursLe préfet de la Haute-Garonne, Etienne Guyot, indique ce mercredi matin que le nombre de stations en manque de carburant est plus important que la moyenne nationale. La décision de l'Opep+ de réduire son offre officielle de 2 millions de barils par jour (mb/j) à partir du 1er novembre dérange davantage la Maison Blanche que les investisseurs.Biden à Riyad en juillet dernier L’Opep +, qui comprend les treize membres de l’ Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix partenaires conduits par la Russie, a infligé un camouflet diplomatique à Joe Biden, qui réclamait au contraire une offre abondante.le 12/10/2022 à 12:37 L'opep joue sa carte Oh la jolie propagande.L'Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture le projet de loi amorçant une nouvelle réforme de l'assurance chômage, par 303 voix contre 249 et 11 abstentions, avec le soutien des députés LR. Ce mercredi, les prix du baril de brut étaient bien partis pour enregistrer une troisième baisse consécutive, même si les niveaux restent élevés (environ plus de 10% sur un an). Dans l'après-midi, les cours du baril de Brent et du WTI perdait autour de 2%, évoluant respectivement autour de 92,3 dollars et de 87 dollars. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faiçal ben Farhane a pour sa part expliqué mardi sur la chaîne Al-Arabiya que la baisse de production représentait une démarche « purement économique prise à l’unanimité des pays membres » de l’organisation, visant à « maintenir un marché du pétrole durable ». Une récession entraîne une baisse de la demande de pétrole Le marché pétrolier s'avère plus sensible aux perspectives sombres de l'économie mondiale.. « Le pire reste à venir et pour beaucoup de gens, 2023 sera vécue comme une récession », avertissait hier Pierre-Olivier Gourinchas, l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI). Un salut qui ne passe pas La décision du cartel a suscité une vague d’indignation parmi les membres du Congrès américain et en particulier parmi les parlementaires du parti démocrate. Dans un entretien accordé à Energy Intelligence, le nouveau secrétaire général de l'Opep, Haitham Al Ghais, rappelle qu'en cas de récession « ce qui est touché en premier est toujours la demande pétrolière mondiale ». Par ailleurs, il souligne que la réduction de 2 mb/j annoncée correspondra en réalité à une baisse de 1 mb/j car nombre des 23 pays membres du partenariat de l'Opep+ (Opep + 10 pays exportateurs dont la Russie) produisent aujourd'hui à des niveaux inférieurs à leurs quotas officiels. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal et l’élu à la Chambre des représentants Ro Khanna l’ont pris au mot en présentant mardi un projet de législation pour mettre fin à ces exportations. Faut pas venir s'en plaindre maintenant. Balayant toute polémique, il affirme qu'« il n'y pas d'agenda politique derrière cette décision », invoquant l'impérieux besoin d'investissements dans le secteur pour accroître à l'avenir les capacités de production et de raffinage qui restent aujourd'hui limitées en cas de pénurie. Par ailleurs, ces pays exportateurs sont très dépendants des revenus pétroliers pour bâtir leurs budgets publics, même si 2022 devrait être une année faste pour certains d'entre eux. L’image d’un salut familier poing contre poing échangé avec MBS n’en a pas fini de se retourner contre lui. Selon le FMI, l'Arabie saoudite devrait voir son PIB croître de 7,6% cette année, une performance au niveau mondial.. Deuxième camouflet Mais ce ne sont pas ces arguments qui vont calmer la colère de Joe Biden qui voit dans la forte réduction de l'offre un deuxième camouflet après celui de juillet.. En effet, le président américain, qui voulait transformer le royaume en « Etat paria » en arrivant à la Maison Blanche, s'était résolu à aller en Arabie saoudite pour convaincre l'homme fort du régime, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS), d'augmenter son offre de brut sur le marché pour calmer les prix records atteints par l'essence aux Etats-Unis (voir graphique) qui alimentaient l'inflation qui renchérissait le coût de la vie des ménages. Le geste consenti avait été une timide augmentation de 100..000 barils par jour en septembre. - - Avant la réunion de l'Opep+, l'administration Biden avait pourtant fait du lobbying pour obtenir qu'une baisse de l'offre limitée à 1 mb/j soit annoncée au début du mois de novembre, selon des informations du Wall Street Journal (WSJ). Soit à peine quelques jours avant les élections de mi-mandat prévu le 8 novembre.. Cela n'aurait ainsi eu que peu d'effet sur le scrutin. Le président américain veut conserver sa fragile majorité démocrate dans les deux chambres du Congrès pour pouvoir poursuivre ses réformes. Lobbying américain A la suite du lobbying américain, les Emirats arabes unis, le Koweït, l'Irak et le Bahreïn n'étaient pas favorables à la réduction de 2 mb/j, selon des sources citées par le WSJ.. En revanche, Moscou a convaincu Riyad d'opter pour un tel choix. En outre, la volonté des pays occidentaux d'imposer un prix plafond au brut russe a aussi pesé dans la balance. Cette mesure censée réduire les revenus de Moscou pour financer son effort de guerre en Ukraine a été perçue comme une ingérence sur le marché pétrolier par les pays de l'Opep+ qui, avec une part de plus de 52% de l'offre mondiale, entendent garder leur influence sur son évolution.. Finalement, les Européens n'ont pas trouvé d'accord à l'issue du sommet européen de Prague vendredi dernier. Au delà de la question pétrolière, la décision de Riyad est vue par Washington comme la volonté de son homme fort, Mohammed ben Salmane, de s'émanciper de l'influence des Etats-Unis et d'une relation vieille de près de huit décennies, basée sur la garantie américaine d'assurer la sécurité du royaume en échange de l'approvisionnement du marché pétrolier. En 2021, le royaume n'a en effet fourni que 17,7 millions de tonnes de brut aux Etats-Unis, dont les principaux fournisseurs sont le Canada et le Mexique. Je ne peux pas croire a autant de naïveté. Les clients de l'Arabie Saoudite sont aujourd'hui concentrés en Asie: 87,6 millions de tonnes ont été vendues à la Chine l'année dernière, 48,7 millions de tonnes au Japon, 34,3 millions de tonnes à l'Inde, et 75,3 millions de tonnes aux autres pays asiatiques. Quant à l'Europe, elle en avait acheté 28,5 millions de tonnes. Ce dernier chiffre devrait fortement augmenter cette année, l'Arabie saoudite se substituant à la Russie en raison des sanctions, d'autant que l'Inde et la Chine sont devenues les premiers acheteurs de brut russe décoté.. Si Biden peut se passer du pétrole saoudien, il a néanmoins besoin de cours du brut plus bas que leur niveau actuel. Il doit reconstituer les stocks stratégiques dans lesquels il aura puisé 180 millions de barils cette année. Selon le WSJ, les Etats-Unis ne le feront pas avec un baril supérieur à 75 dollars, l'achat de tels volumes étant mécaniquement un facteur de hausse des cours.. Les élus américains réclament des sanctions immédiates Au-delà de la question énergétique, la Maison Blanche voit dans le choix de Riyad de s'aligner sur Moscou en plein conflit en Ukraine la perte d'un allié. Si Joe Biden étudie encore toutes les options, certains élus au Congrès réclament des sanctions immédiates, comme la suspension des ventes d'armes à Riyad ou le retrait des troupes américaines stationnées sur le territoire saoudien. D'autres suggèrent d'attaquer l'Opep+ pour manipulation des cours, avec à la clé des sanctions à l'encontre des pays membres. Plus que l'alignement sur Moscou, Riyad sous la houlette de MBS a l'ambition de jouer un rôle autre qu'un simple producteur de pétrole sur la scène internationale, comme en témoigne son projet de ville futuriste Neom. Si la visite du président chinois Xi Jinping en Arabie saoudite prévue cette année a été reportée, les deux pays continuent à tisser leurs liens. Le géant asiatique a ainsi proposé de rapprocher « la Ceinture et la Route » avec la « Vision 2030 » de l'Arabie saoudite pour coopérer dans les domaines de l'énergie, de l'économie et du commerce, et de la haute technologie. Surtout, les régimes autoritaires en Russie comme en Chine correspondent davantage à la façon de gouverner de MBS. Et puis tant Moscou que Pékin n'exercent aucune pression sur Riyad en matière de droits humains comme le font les pays occidentaux. Robert Jules 12 Oct 2022, 17:18 Partager : Rédiger un commentaire .