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Haï ti « Les interventions é trangè res n ont fait qu affaiblir l É tat haï tien»
12/10/2022 19:32:00 Haï ti « Les interventions é trangè res n ont fait qu affaiblir l É tat haï tien»
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Haïti : «Les interventions étrangères n’ont fait qu’affaiblir l’État haïti en» En Haïti , les manifestations antigouvernementales se poursuivent dans tout le pays. Des milliers de personnes réclament le départ du Premier ministre Ariel Henry face à l’augmentation du coût de la vie,… 12/10/2022 - 18:29Manifestation exigeant la démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry, à Port-au-Prince, Haïti, le 10 octobre 2022.REUTERS - RALPH TEDY EROLMikaël Ponge4 mnEn Haïti, les manifestations antigouvernementales se poursuivent dans tout le pays. Des milliers de personnes réclament le départ du Premier ministre Ariel Henry face à l’augmentation du coût de la vie, les pénuries d’essence et l’insécurité. Une mobilisation ravivée en fin de semaine dernière lorsque le chef du gouvernement a officiellement demandé une intervention militaire étrangère pour tenter de desserrer l’étau des bandes criminelles sur Haïti. « Lire la suite:
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Vues à travers le prisme du jeu, les maths deviennent une gymnastique de l’esprit, et même… un plaisir. Démonstration avec le hors-série du « Point. » Lire la suite >> Réquisition des personnels d'Esso-ExxonMobil : le syndicat des indépendants et des TPE salue une décision 'courageuse'Estimant 'qu'il faut savoir terminer une grève', la Première ministre Elisabeth Borne a ordonné mardi la réquisition des personnels indispensables des dépôts d'Esso-ExxonMobil. Le jour où ce syndicat réclamera qqchose j espère qu il se fera envoyer chier comme jamais. si je comprend bien tt les syndicats de Esso ne sont pas forcément d'accord sur le grève ... idem chez Total... Suce boule Le Maroc veut devenir le premier pays africain à fabriquer des dronesDepuis environ deux ans, le Maroc multiplie l'importation de drones dans un contexte de tension avec l'Algérie et le Sahara occidental qu'il considère comme partie intégrante de son territoire. Il a… dictionary two seed boat dance pick crop J'aime de pays ambitieux bonne chance au Maroc. Mégaprojet d’oléoduc de Total en Afrique : un premier procès sur la responsabilité des multinationalesMégaprojet d’oléoduc de Total en Afrique : un premier procès sur la responsabilité des multinationales Suite au recours de six assos, dont amisdelaterre et Survie, au sujet du devoir de vigilance en matière sociale et environnementale de l’entreprise. amisdelaterre Survie Premier pas vers une mutualisation européenne des données de santéLe Health Data Hub français lance ce mardi à Paris une version test de l'espace européen des données de santé. L'ambition est d'harmoniser la collecte et le partage de ces données devenues cruciales pour la recherche. prévenir les hackers Quel timing ! Et donc des données directement fournit aux Etats Unis vu l'accord signé entre Vdl et Biden... Parfait 👍🤮 À la Une: une nouvelle force internationale en Haïti ?Tellement que c'est une force qui règle très bien les affaires d'insécurité !! D'ailleurs l'exemple congolais Est juste flagrant Haï ti « Les interventions é trangè res n ont fait qu affaiblir l É tat haï tien» En Haïti, les manifestations antigouvernementales se poursuivent dans tout le pays. Des milliers de personnes réclament le départ du Premier ministre Ariel Henry face à l’augmentation du coût de la vie,… Publié le : 12/10/2022 - 18:29 Manifestation exigeant la démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry, à Port-au-Prince, Haïti, le 10 octobre 2022.Un camion quitte un dépôt de carburant du groupe Esso, le 4 octobre 2021.Suivre 1 mn Depuis environ deux ans, le Maroc multiplie l'importation de drones dans un contexte de tension avec l'Algérie et le Sahara occidental qu'il considère comme partie intégrante de son territoire.il va investir 10 milliards de dollars . REUTERS - RALPH TEDY EROL Mikaël Ponge 4 mn En Haïti, les manifestations antigouvernementales se poursuivent dans tout le pays. Des milliers de personnes réclament le départ du Premier ministre Ariel Henry face à l’augmentation du coût de la vie, les pénuries d’essence et l’insécurité. "On ne peut pas rester bloqués indéfiniment". Une mobilisation ravivée en fin de semaine dernière lorsque le chef du gouvernement a officiellement demandé une intervention militaire étrangère pour tenter de desserrer l’étau des bandes criminelles sur Haïti. En effet, avec l'aide d'Israël, Rabat cherche à produire des drones sur son territoire. « Anticonstitutionnel », « illégal » : les critiques ne manquent pas. "Le droit de grève est un droit imprescriptible mais il faut aussi penser à l'équilibrer par rapport au droit au travail". Sont-elles fondées ? RFI a posé la question à Frédéric Thomas, docteur en sciences politiques au Centre Tricontinental (CETRI), basé en Belgique. Publicité Lire la suite RFI : Au regard du droit, cette demande du gouvernement haïtien est-elle illégale, inconstitutionnelle, comme l’avancent une majorité d’Haïtiens ? Frédéric Thomas : Dans la Constitution d'Haïti est bien inscrit le principe d'indépendance et de souveraineté. Il appelle à "penser à l'intérêt général. Cela intégrera bientôt le Maroc dans le club des pays fabricant de drones. On est donc face à un fait inédit, où un gouvernement qui n'est pas dans un état de guerre, qui n'est pas envahi, appelle à une intervention armée internationale pour régler des problèmes internes. Cela apparaît aux yeux de la population comme une nouvelle humiliation et comme le marqueur de l'incapacité du gouvernement à lutter contre les bandes armées, contre l’insécurité, son incapacité à régler les problèmes auxquels le pays est confronté. C'est vraiment un marqueur de la faillite de ce gouvernement et de la diplomatie poursuivie jusqu'ici. Selon plusieurs spécialistes, ils pourront faire la différence lors d’un éventuel conflit armé. Cet appel semble plutôt une manière, pour ce gouvernement, de se jeter dans une fuite en avant pour assurer sa survie politique. Quelles traces ont laissé les interventions étrangères qui ont jalonné l'histoire moderne d'Haïti ? Elles ont laissé de très mauvais souvenirs. Les effets les plus immédiats, les plus récents, sont la propagation de l'épidémie de choléra en 2010 [introduite par des Casques bleus népalais, ndlr]. Les drones permettent en effet au Maroc de bénéficier d’un outil performant et de pointe qui a prouvé son efficacité dans les zones de conflits à travers le monde. La maladie avait disparu au cours des trois dernières années, mais elle réapparaît aujourd'hui. Les précédentes interventions ont aussi été marquées par de multiples agressions sexuelles et des viols de la part des Casques bleus, et par une forme d'impunité puisque ces derniers n'ont pas pu être jugés en Haïti. Et enfin, le statut de la mission est problématique puisqu'il s'agit d’une mission de maintien de la paix et, encore une fois, Haïti n'est pas en situation de guerre. Haïti n’est pas en situation de guerre aujourd’hui, mais en situation de guérilla urbaine. Au regard de l'histoire, ces interventions étrangères en Haïti ont-elles solutionné les différentes crises ou les ont-elles aggravées ? Ces missions étaient censées stabiliser et renforcer l’État haïtien, mais n’ont fait que l’affaiblir. Elles n’ont pu se confronter à aucun des problèmes structurels auxquels fait face le pays et, à long terme, elles ont un peu plus affaibli les institutions publiques et rendu le pays plus dépendant. Cela hypothèque son avenir et condamne Haïti à ce cycle de crises, de catastrophes et d'ingérences. Brian A. Nichols, le sous-secrétaire du département d'État américain, est à Port-au-Prince mercredi et jeudi. L'ambassadeur d'Haïti aux États-Unis a lui estimé que les voisins d’Haïti, comme les États-Unis et le Canada, devaient prendre l'initiative d'une nouvelle intervention étrangère. Est-ce qu'on peut imaginer que l'annonce du Premier ministre Ariel Henry a été précédée d'un accord avec ces pays pour négocier leur intervention ? Sans tomber dans le complotisme, on ne peut que noter la convergence et la rapidité des réactions. Quelques jours avant qu’Ariel Henri ne lance cet appel à une force armée internationale, cette initiative avait déjà été suggérée par Luis Almagro, le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA). Une fois cet appel fait par le gouvernement haïtien, le secrétaire général de l'ONU l'a tout de suite repris et appuyé. Quelques jours plus tard, Brian A. Nichols est en Haïti. Et de fait, tout le monde sait que cet appel à la communauté internationale vise d'abord et avant tout Washington. Donc, il semble bien que cet appel a été précédé, en tout cas discuté, avec ces destinataires. .