Gé rard Araud ' Refuser de né gocier avec Poutine nous condamne à la guerre é ternelle' Gérard - Araud HEAD TOPICS
Gé rard Araud ' Refuser de né gocier avec Poutine nous condamne à la guerre é ternelle'
12/10/2022 10:23:00 Pour l' ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis mê me si la né gociation entre Kiev et Moscou est pour l' heure exclue les Occidentaux doivent s' y…
Gérard Araud
La source L Express
'L'un des enseignements de l'histoire est que la diplomatie est faite pour parler avec le diable. Si l'on refuse toute négociation, alors que fait-on ? On tue Poutine ? On attend qu'il se suicide ? Cela n'a pas beaucoup de sens' Pour l'ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, même si la négociation entre Kiev et Moscou est pour l'heure exclue, les Occidentaux doivent s'y… L'un des épisodes les plus présents à notre mémoire aujourd'hui est l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale et la manière dont nous avons traité la montée en puissance de Hitler. Nous demeurons obsédés par cette tragédie absolue et la France est en particulier marquée par cette culpabilité d'avoir sacrifié la Tchécoslovaquie,"donnée" à Hitler à Munich en 1938. , on a droit à la réponse absurde du Premier ministre polonais jugeant que négocier avec Poutine, c'est comme négocier avec Hitler. A cause de ce passé, dès que vous dites qu'il faut négocier avec un dictateur, on vous répond :"Munich ! Vous capitulez !" Mais l'un des enseignements de l'histoire est que la diplomatie est faite pour parler avec le diable. Si l'on refuse toute négociation, alors que fait-on ? On tue Poutine ? On attend qu'il se suicide ? Cela n'a pas beaucoup de sens. Refuser par principe de négocier avec Poutine mène à une impasse et nous condamne à la guerre éternelle. Lire la suite:
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JEUX PARALYMPIQUES DE PARIS 2024 - Après la Seine pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, un autre théâtre exceptionnelle. Lire la suite >> Vous voulez tuer Poutine 😅😅😅 quelle audace, vous connaissez là où il habite 😅😅😅, conseille gratuit : ne réveillez pas l’ours qui dort !!! L'enseignement de 'cette' histoire, c'est qu'il ne faut en aucun cas faire des affaires, avec une mafia, même si celle-ci est d'État. Qui refuse de parler à Poutine ? Ses diktats qui définissent l'exclusion de thèmes qui le gênent ? Négociations ? Vous êtes sûr que depuis 20 ans, l'UE n'a rien fait, et que Poutine a tjs accepté pour les anciennes régions indépendantes. La Géorgie ? Il ne varie pas d'1 pouce. il ne faut pas aller trop vite les marchands d'armes font des affaires il faut qu'ils continuent …sauf que pour négocier, il faut être deux, au minimum Bien sûr qu' il faut tuer le nouvel Hitler ! Équipe de France : le calendrier des Bleus pour les éliminatoires, du lourd pour attaquer🇫🇷 Découvrez le calendrier des Bleus pour les éliminatoires du prochain Euro ! Le créateur de CovidTracker lance TrackMyWatt pour suivre la consommation d'énergie en FranceVous avez aimé CovidTracker ? Vous avez adoré ViteMaDose ? Voici TrackMyWatt ! Livraisons d'armes à l'Ukraine : 'Le constat est un peu humiliant pour la France'En réponse à l'explosion qui a fortement endommagé le pont de Crimée samedi, la Russie a procédé lundi à des bombardements qui ont touché plusieurs villes d'Ukraine, dont la capitale Kiev Selon la plupart des sources les réponses avaient été planifiées avant l’attentat sur le pont! Révisez vos théories 2022 est une année record pour le tourisme dans les Hauts-de-FranceLe président de Région Xavier Bertrand et le président du comité régional du tourisme Daniel Fasquelle ont choisi Flixecourt pour présenter le bilan de l'année. 10.000 réfugiés ukrainiens ont quitté la France pour rentrer dans leur paysL'État estime à environ 10 000 le nombre de déplacés ukrainiens qui sont rentrés dans leur pays après avoir été accueillis en France, a annoncé le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) Didier Leschi. Eux aiment leur pays ! C'est plutôt rare, parmi les réfugiés d'Afrique du Nord ou du Sud ! Cherchez l'erreur ! Le temps de faire les papiers de refugies? Des profiteurs de guerre Aucuns ne venait du sud en guerre On dirait les riches deserteurs russes Qui avons nous aides ,les pauvres sont restes sous les bombes ukrainiennes et russes Parfois meme menaces par les ukrainiens de kiev Bon débarras. Ceux que j’ai croisé au jardin d’enfants trouvaient que la France c’est pas assez bien. Euro 2024 (qualifications): la France, une histoire intime pour le sélectionneur de GibraltarL’équipe de France affrontera Gibraltar lors des qualifications pour l’Euro 2024, un petit poucet entraîné par l’Uruguayen Julio Ribas, père de Sebastian, ancien joueur de Dijon. Le technicien clame auprès de RMC Sport son amour pour l’Hexagone. estiment que l'Occident a aussi violé le droit international , par exemple en Irak, et s'en tiennent à leurs intérêts propres.Zapping Onze Mondial Guardiola compare Haaland à Cruyff et Ibrahimovic Après le tirage effectué hier à Francfort, plaçant l'équipe de France dans le groupe des Pays-Bas, de l'Irlande, de la Grèce et de Gibraltar, les Bleus connaissent désormais leur calendrier.Un nouveau site pour suivre la consommation d'énergie en temps réel.Je m'abonne François Heisbourg : J'étais sceptique face à ces statistiques. Or, ces pays n'ont aucun intérêt à s'en mêler. Au contraire, ils profitent en ce moment du pétrole russe à bas prix. Le parcours s'achèvera par la réception de Gibraltar en novembre, puis un voyage à Athènes pour affronter les Grecs. Pour appréhender cette réalité, il est utile de se tourner vers l'histoire, car ce nouveau monde ressemble à celui que nous avons connu jusqu'en 1939 : le monde des grandes puissances. Alors que la pénurie énergétique est sur toutes les lèvres depuis quelques semaines, Guillaume Rozier lance un tout nouvel outil, destiné cette fois à suivre la consommation d'énergie en France en temps réel. Parmi les dix leçons que vous tirez dans cet ouvrage, laquelle vous semble la plus pertinente à l'aune de l'actualité ? L'un des épisodes les plus présents à notre mémoire aujourd'hui est l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale et la manière dont nous avons traité la montée en puissance de Hitler. Le calendrier. Nous demeurons obsédés par cette tragédie absolue et la France est en particulier marquée par cette culpabilité d'avoir sacrifié la Tchécoslovaquie,"donnée" à Hitler à Munich en 1938. Là, le responsable du site m'a indiqué la part de la France : exactement 1,4%. "L'histoire nous enseigne que la diplomatie est faite pour parler avec le diable. Les données proviennent de RTE , le réseau de transport de l'électricité en France, et sont mises à jour en temps réel." Alors quand le président français Emmanuel Macron dit : il faut négocier avec Poutine , on a droit à la réponse absurde du Premier ministre polonais jugeant que négocier avec Poutine, c'est comme négocier avec Hitler. A cause de ce passé, dès que vous dites qu'il faut négocier avec un dictateur, on vous répond :"Munich ! Vous capitulez !" Mais l'un des enseignements de l'histoire est que la diplomatie est faite pour parler avec le diable. Si l'on refuse toute négociation, alors que fait-on ? On tue Poutine ? On attend qu'il se suicide ? Cela n'a pas beaucoup de sens. On peut également retrouver un suivi de la consommation sur le mois en cours, et bien sûr un récapitulatif des pics de consommation par mois. Refuser par principe de négocier avec Poutine mène à une impasse et nous condamne à la guerre éternelle.. Mais aujourd'hui, la négociation semble hors d'atteinte.. Source :.. L'histoire nous apprend que le champ de bataille décide. Comment finit-on une guerre ? Ou plutôt quand peut-on chercher la paix ? Quand il y a un vainqueur et un vaincu. Les Américains sont en tête avec 49% des livraisons, ce qui est un chiffre presque rassurant pour les Européens : l'Europe contribue pour la moitié de l'aide militaire à l'Ukraine, soit un rôle un peu plus important que celui qu'on lui attribue parfois. Et quand le vaincu admet qu'il a perdu et que le vainqueur accepte de trouver un accord. En Ukraine, nous en sommes loin. La négociation est donc, à ce stade, exclue. Au contraire, l'Ukraine est en train de gagner du terrain. Or, quand vous avancez, vous voulez aller jusqu'au bout.. Et les Russes, en train de perdre, veulent rétablir la situation. Par conséquent, on peut hélas s'attendre à la poursuite des combats dans les prochaines semaines, sauf imprévu. Dans les événements historiques, il y a toujours 5% d'imprévisible... Eh bien, la France était zappée. Dans votre livre, vous citez abondamment Henry Kissinger, à qui vous avez consacré un précédent ouvrage . En mai dernier, lors d'un panel du Forum économique mondial, l'ancien chef de la diplomatie américaine se disait favorable à la restauration du statu quo du pré 24 février. Autrement dit, le retour à une Ukraine sans la Crimée et avec un Donbass sous occupation. Cette opinion est évidemment controversée. Qu'en pensez-vous ? Kissinger l'a dit au mois de mai, je ne suis pas sûr qu'il dirait la même chose aujourd'hui. C'est désagréable, c'est parfois détestable, et ils ont hélas souvent de bonnes raisons de se plaindre, mais la France existe. Encore une fois, c'est le champ de bataille qui décide. Au tout début du conflit, Zelensky affirmait qu'il était prêt à discuter du Donbass et de la Crimée. Sa position a changé, il ne veut négocier sur aucune cession de territoire, ce qui est normal. LIRE AUSSI >> Aujourd'hui, le genre de"solution" que préconisait Kissinger en mai est non seulement inaudible, mais ne correspond plus à la situation sur le terrain. En quoi"l'empathie" que vous prônez dans votre livre, est-elle utile en matière diplomatique ? Prenons l'exemple de la Chine.. Si vous vous mettez à la place de Pékin, que voyez-vous ? Que toutes les frontières de la Chine sont instables : l'Afghanistan ; l'Inde qui est un ennemi avec une frontière non déterminée ; le Vietnam et le Japon avec lesquels la Chine a été en guerre ; Taïwan ; la péninsule coréenne, sans compter les dizaines de bases américaines dans le Pacifique. Des bateaux américains patrouillent à 200 miles des côtes chinoises. Comme je disais souvent aux Américains : il n'y a pas de bateaux chinois qui patrouillent au large des côtes américaines ! Donc si vous êtes Chinois et que vous considérez, parce que la Chine a été la plus grande puissance mondiale jusqu'en 1750, que vous avez un droit à la sécurité, vous estimez que la situation n'est pas bonne. LIRE AUSSI >> Guerre en Ukraine : Dmitri Medvedev, l'effrayante dérive d'un ex-"libéral" Si l'on prend en compte cette vision, et comme toute politique internationale exige de se préparer au pire, les Etats-Unis doivent à la fois être en mesure d'endiguer la Chine et de lui parler de manière constructive. A propos du retour des grandes puissances, la séquence historique que nous vivons est incroyable : Poutine veut dépasser Staline, Erdogan veut surpasser Mustafa Kemal, Xi Jinping est sur le point d'obtenir un troisième mandat inédit à la tête de la Chine. Ils savent se servir de ce qu'ils obtiennent et s'ils avaient des raisons de se plaindre du matériel de Pierre, Paul ou Jacques, je pense qu'ils le diraient. .. Effectivement, nous assistons à la fin de la domination occidentale du monde. Le rapport des forces a changé avec l'émergence de la Chine, de l'Inde.. Mais les Polonais ont livré 98 Krabs, qui sont des canons automoteurs blindés, un peu différents du Caesar, mais dans la même gamme. . Nous les Occidentaux, ne nous rendons pas compte à quel point ce monde est occidental, à quel point nous le dominons. Regardez les institutions internationales : la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international sont dirigés par des Américains et des Européens ; aux Nations Unies, les postes importants sont occupés par des Occidentaux.... Le monde change et beaucoup de pays nous disent :"nous en avons assez de votre suprématie". On voit ce type d'arguments notamment au Sahel, mais aussi en Inde. Le retour du jeu des"grandes puissances" signifie-t-il pour autant une réédition de la Guerre Froide ? Malheureusement, on a peu d'imagination : le logiciel de la guerre froide est un peu poussiéreux, mais il est là alors on le reprend. A mon sens, il s'agit d'une erreur d'analyse, pour deux raisons : 1/ Les Etats-Unis et la Chine dépendent économiquement l'un de l'autre, ce qui veut dire que ni l'un ni l'autre ne veulent de rideau de fer, ou de"rideau de bambou". LIRE AUSSI >> Iegor Gran :"Il ne faut jamais oublier que Poutine est un trouillard" 2/ Les pays asiatiques ne veulent pas, comme l'Europe des années 1950, prendre parti. C'était donc faux ? La première raison invoquée pour justifier la non-communication, c'était la sécurité opérationnelle. L'Indonésie (273 millions d'habitants), la Thaïlande, et même les pays qui s'inquiètent de l'émergence de la Chine comme le Japon et le Vietnam, ne veulent pas devoir rentrer dans les tranchées. Évidemment qu'ils sont inquiets, mais leurs intérêts économiques sont souvent plus tournés vers la Chine que les Etats-Unis. Bref, ils sont entre le marteau et l'enclume. C'est pourquoi on n'est pas, à mon sens, dans une nouvelle guerre froide entre deux camps, mais dans une situation beaucoup plus fluide. Sur le plan des valeurs, n'assiste-t-on pas, néanmoins, à une"guerre mondiale entre la démocratie et la dictature" la cheffe de l'opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa ? C'est une lecture que veulent imposer nos amis américains. LIRE AUSSI >> Emmanuel Macron à Kiev pour l'Histoire, avec un sérieux retard Ensuite, le deuxième discours français, qui continue plus fort que jamais, consiste à dire que les autres parlent et que nous, nous faisons. Mais les Etats-Unis n'aident pas l'Ukraine pour défendre la démocratie. Ce n'est pas une guerre pour les valeurs. Si demain le Kirghizistan était une démocratie et était attaqué par la Russie, on n'aurait pas levé le petit doigt ! Pourquoi les Occidentaux soutiennent-ils l'Ukraine, alors ? Parce que notre intérêt géopolitique est en jeu. Nous n'avons pas intérêt à ce que les frontières de l'Europe soient remises en cause par la force, ni que l'Ukraine soit vassalisée par la Russie. Vous avez commenté du 30 septembre et les manifestations anti-françaises en posant cette question sur Twitter :"pourquoi maintenir une présence militaire permanente en Afrique ?" Quelle est votre position ? Dans les années 1990, j'étais conseiller diplomatique du ministre de la Défense. Je reprends ce mot du président, qui me paraît invraisemblable : on ne peut pas être un médiateur lorsque l'on soutient une des deux parties. Je me suis souvent rendu en Afrique avec le Ministre, et j'ai constaté cette relation incestueuse entre les Français et les élites africaines, des déjeuners avec les présidents où tout le monde se tutoyait, les officiers français et sénégalais qui sortaient de la même promotion de Saint-Cyr, et puis ces bases françaises, notamment au Sénégal, où on était vraiment chez nous. Je me demandais, à l'époque, ce que pouvait en penser un jeune Sénégalais... LIRE AUSSI >> Jean-François Colosimo :"Pour Poutine, supprimer la vie à Kiev est la seule issue pour Moscou" Par la suite, j'ai été représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies.. En 2013, j'y ai fait voter les résolutions sur l'opération Serval au Mali. Or, dans ma carrière, les militaires m'ont toujours répété que pour lancer une telle intervention, il fallait réunir trois conditions : un objectif crédible ; les effectifs pour le remplir, le tout dans un calendrier donné. Aucune de ces trois conditions n'était réunie. Cela s'est peu à peu confirmé, à tel point qu'on évaluait le succès de cette opération à l'aune du nombre d'individus"neutralisés", comme les Américains au Vietnam, ce qui est un parallèle inquiétant. En réalité, non seulement on n'éradiquait pas le terrorisme, mais en plus il s'étendait. Les Britanniques ne sont pas des Allemands, si je puis dire. Cela a conduit à une vague d'hostilité à l'égard de la politique française allant de Dakar à N'Djamena. Cette nouvelle donne est l'occasion de réfléchir au recours à la force. L'armée française doit-elle conserver ses bases en Afrique ? Les interventions militaires ont prouvé leur inefficacité et se retournent souvent contre nous. Je ne dis pas qu'il faut partir du jour au lendemain, mais il nous faut revoir notre présence. Les bases militaires et les canonnières, c'est une vision très XIXe siècle de la sécurité ! Sans compter que bien souvent, notre présence militaire n'a pas servi à défendre les Africains, mais à intervenir dans les affaires africaines. Nous avons le même type de dépenses, nous avons le même type de profils pour l'action de nos forces armées, mais nous suivons des politiques très différentes vis-à-vis de l'Ukraine. Combien de fois avons-nous bombardé des colonnes de rebelles tchadiens pour défendre le régime d'Idriss Déby ? Sur le même sujet .