Budget le gouvernement mis en é chec aprè s une nuit mouvementé e à l' Assemblé e HEAD TOPICS
Budget le gouvernement mis en é chec aprè s une nuit mouvementé e à l' Assemblé e
12/10/2022 07:16:00 Budget le gouvernement mis en é chec aprè s une nuit mouvementé e à l' Assemblé e
La source Les Echos
Budget : le gouvernement mis en échec après une nuit mouvementée à l'Assemblée Les députés ont largement détricoté, mardi soir, la loi de programmation des finances publiques d'ici 2027, ce qui présage d'un débat à venir particulièrement agité sur le budget 2023. Les élus LR ont fait figure de groupe charnière, faisant basculer les votes à plusieurs occasions. Récit d'une nuit où le gouvernement a été particulièrement chahuté. Mis à jour le 12 oct. 2022 à 6:06« Un malin plaisir à nous planter »Le premier volet du budget adopté de justesse par les députés en Commission des financesCitadelle assiégéeDétricotage du texteLe 49.3 à l'horizon Lire la suite:
Les Echos » Camouflet pour le gouvernement, l'opposition détricote la loi de programmation budgétaire 2023-2027 Contre l'avis du gouvernement, l'opposition détricote la loi de programmation budgétaire 2023-2027 Coignard – Présidentielle : nous sommes déjà en 2027 ! Policiers « augmentés », drones et visioplainte : le plan de Darmanin pour 2027 Vidéo On vous emmène sur le toit de la Major en pleine rénovation
La cathédrale de la Major fait l'objet d'une grande rénovation. Un chantier en plusieurs phases qui se poursuit aujourd'hui avec des travaux de restauratio Lire la suite >> BrunoLeMaire à GabrielAttal 'Oh Gaby, Gaby Tu devrais pas m'laisser la nuit J'peux pas dormir, j'fais qu'des conneries Oh Gaby, Gaby' Camouflet pour le gouvernement, l'opposition détricote la loi de programmation budgétaire 2023-2027Dans l'hémicycle, les députés ont voté contre huit articles du projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027, un texte déjà rejeté en commission il y a quelques jours. Cette photo sent clairement le pet de vieux qui contrôle plus la situation Contre l'avis du gouvernement, l'opposition détricote la loi de programmation budgétaire 2023-2027Dans l'hémicycle, les députés ont voté contre huit articles du projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027, un texte déjà rejeté en commission il y a quelques jours. Coignard – Présidentielle : nous sommes déjà en 2027 !Un président qui ne peut pas être candidat, des prétendants qui jouent des coudes. Pourtant, la France ne peut pas supporter quatre ans de campagne. SCoignard Policiers « augmentés », drones et visioplainte : le plan de Darmanin pour 2027La Lopmi fixe pour les années 2023 à 2027, les grands axes d’évolution des forces de sécurité, ainsi que les budgets qui leur seront attribués. Explications détaillées du projet de Gérald Darmanin par JeromeHourdeaux JeromeHourdeaux poursuite du projet : on tape tout ce qui bouge Budget 2023 : MaPrimeRénov', bouclier tarifaire... les principaux points du texte qui arrive à l'Assemblée ce lundiCe lundi 10 octobre, le texte sur le budget 2023 est débattu à l'Assemblée nationale. Le Parlement dispose de 70 jours maximum pour l’adopter. iPhone 15 : Apple va devancer les obligations de l’UE en intégrant l’USB-C dès 2023La sortie d'un iPhone 15 avec un port USB-C semble désormais inévitable. D'après Bloomberg, l'arrivée du connecteur universel sur les prochains iPhone est une quasi-certitude. Gabriel Attal, le ministre délégué aux Comptes publics, a dénoncé « une coalition du laisser faire pour que les déficits explosent » et « l'irresponsabilité » des oppositions (JEANNE ACCORSINI/SIPA) Par Publié le 12 oct.L'opposition, qui avait rejeté en commission le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027, a détricoté partiellement mardi ce texte à l'Assemblée, refusant des articles clé contre l'avis du gouvernement, laissant augurer une dure bataille autour du budget.L'opposition, qui avait rejeté en commission le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027, a détricoté partiellement mardi ce texte à l'Assemblée, refusant des articles clé contre l'avis du gouvernement, laissant augurer une dure bataille autour du budget.le 10/10/2022 à 11:12 / Déjà très bien que macron ne puisse plus polluer le débat, encore que. 2022 à 6:05 Mis à jour le 12 oct. 2022 à 6:06 Ça commence mal pour le gouvernement. Coup sur coup, l'opposition a rejeté huit articles clé: le premier, qui fixait à 1% l'augmentation sur le quinquennat du nombre d'emplois par ministère et à 5% celle des opérateurs, a été rejetée par 157 voix contre 149. Avant même l'examen du projet de loi de finances pour 2023 qui démarre ce mercredi, l'exécutif a déjà perdu une première bataille budgétaire à l'Assemblée nationale : sa loi de programmation pour les finances publiques pour les années 2023 à 2027 a ainsi été largement vidée de sa substance dans la nuit de mardi à ce mercredi par les parlementaires, laissant augurer d'un rejet définitif lors du vote solennel prévu le 25 octobre. "Vous vous comportez comme un insolent" "Vous n'avez pas, Monsieur le ministre, le droit de traiter les députés d'irresponsables", a rétorqué aussitôt le patron des élus communistes André Chassaigne. « Comme prévisible, le mariage de la carpe et du lapin, d'une gauche qui parle d'un budget austère, d'une droite qui parle de dérive budgétaire a entraîné un rejet massif de la loi de programmation », a critiqué sur Twitter Jean-René Cazeneuve (Renaissance), le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale. Pas de majorité absolue sorte d'introduction au débat sur le budget 2023 qui doit débuter dans la foulée. « Un malin plaisir à nous planter » La séance de mardi soir a donné au gouvernement et à la majorité un avant-goût des joutes mouvementées et paradoxales qui s'annoncent pour les prochains jours pour le budget 2023.. Creusant chacune leurs propres sillons, les oppositions n'ont guère réussi à faire adopter les amendements qu'elles proposaient. Et contrairement à ce qu'il prépare pour le projet de budget 2023, le gouvernement n'a pas l'intention d'utiliser l'article 49. Coup sur coup, l'opposition a rejeté huit articles. En revanche, elles se sont retrouvées et unies pour faire tomber plusieurs articles du projet de loi. Avec chaque fois la droite parlementaire en groupe charnière susceptible de faire basculer les votes. Car hors projet de loi de finances et budget de la Sécurité sociale, le gouvernement ne peut recourir au 49-3 qu'une fois par session et il ne souhaite pas griller cette cartouche dès cette loi de programmation. Lire aussi : Le premier volet du budget adopté de justesse par les députés en Commission des finances « Clairement, c'est LR qui a pris un malin plaisir à nous planter », explique un député de la majorité. La trajectoire de l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) n'a pas trouvé grâce non plus auprès des députés (190-188). « Effectivement, le vote des amendements des autres groupes n'était pas envisageable. Une coalition de l'irresponsabilité a envoyé l'image d'un pays qui est incapable de se fixer comme objectif de maîtriser sa dépense publique", a notamment lancé le ministre Gabriel Attal. Bayrou et son escouade sont voués à la trahison. Mais les efforts proposés par le gouvernement pour le redressement des comptes publics n'étaient pas suffisants, c'est la raison pour laquelle le groupe a majoritairement voté contre certains articles », explique-t-on au sein de la délégation LR. L'examen avait pourtant débuté dans la sérénité pour la majorité en début de soirée. Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste, a de son côté parlé"d'outrage.3 de la Constitution - qui permet une adoption sans vote - pour la loi de programmation. Les articles passaient sans encombre, tandis que les amendements des oppositions étaient repoussés assez facilement. Le gouvernement pouvait jouer facilement du fossé séparant une Nupes criant à l'austérité, et la droite et l'extrême droite stigmatisant la dérive des comptes publics." Dans sa version initiale, le texte de programmation prévoyait de ramener le déficit sous les 3% de PIB à l'horizon 2027 et une stabilité des effectifs de la fonction publique sur l'ensemble du quinquennat. Citadelle assiégée Mais l'atmosphère s'est soudainement électrisée dans la soirée, passé 22 heures 30. Sur le même sujet Le rejet en commission n'a pas empêché l'arrivée à l'Assemblée du projet de loi initial. !" Signaler Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre commentaire Le titre du commentaire est obligatoire Le texte du commentaire est obligatoire M'alerter lors de la publication de ma réaction. Les rangs de l'hémicycle se sont largement garnis avec plus de 400 députés dans les travées à certains moments. Le vote solennel du texte par les députés est prévu le 25 octobre. La majorité relative a alors pris les allures d'une citadelle assiégée. C'est d'abord l'article 11 - qui encadrait l'évolution des effectifs de l'Etat - qui est tombé sous les applaudissements des oppositions.G avec AFP Top Articles. « Depuis quelques jours, LR propose un plan de sobriété bureaucratique visant une baisse du nombre de fonctionnaires, et pourtant ils ont voté contre cet article. Comprenne qui pourra… », se lamente un élu « Renaissance ». Le ton est alors monté dans l'hémicycle. Désormais chez Renaissance, Eric Woerth s'est étonné du vote de ses anciens collègues de LR en les appelant à voter l'article suivant sur les prévisions de crédits des ministères jusqu'en 2025. « J'ai l'impression que le RN n'a probablement pas compris cet article », a-t-il glissé au passage. Provoquant aussitôt la colère des élus de l'extrême droite, son chef de file en Commission des Finances Jean-Philippe Tanguy assénant « n'accepter aucune leçon de Monsieur faillite ». Ambiance. Détricotage du texte Le bateau a alors sévèrement tangué pour la majorité. Gabriel Attal, le ministre délégué aux Comptes publics a eu beau dénoncer « une coalition du laisser faire pour que les déficits explosent » et « l'irresponsabilité » des oppositions, rien n'y a fait : plusieurs articles ont alors été retoqués, notamment les 13, 16 et 23 consacrés aux finances des collectivités locales, un des sujets les plus sensibles du débat parlementaire. « S'il faut aller jusqu'à la fin de la nuit, j'irai jusqu'à la fin de la nuit » pour défendre le texte, a alors lancé le locataire de Bercy. La nuit s'est étirée, et les revers de la majorité avec elle. Pour, au final, aboutir au détricotage du texte, rendu quasi caduc. « Le vote est implacable ce soir, vous êtes minoritaire », a tonné David Guiraud (LFI). Le 49.3 à l'horizon Le rejet annoncé de cette loi de programmation des finances publiques n'est pas une surprise, puisqu'elle avait déjà été . Gabriel Attal avait déjà prévenu que ce rejet pourrait entraîner un retard voire une annulation du versement des fonds du plan de relance européen. Lire aussi : CHRONIQUE - 49. 3 : l'impossible bataille de com Cette séance mouvementée montre en tout cas les difficultés qui s'annoncent dans les prochains jours pour le camp présidentiel, alors que l'examen du projet de loi de finances pour 2023 débute ce mercredi. L'adoption en force par l'article 49.3 de la Constitution est déjà inévitable. Reste à voir quand le gouvernement voudra l'actionner pour éviter des nuits comme celle de mardi. Renaud Honoré Quelles clés pour s’adapter dans un environnement complexe ? Comment réagir face aux défis de la transition énergétique ? Comment se positionner dans un environnement économique et politique instable ? Comment exploiter au mieux les opportunités d’innovation dans chaque secteur ? Au quotidien, à travers nos décryptages, enquêtes, chroniques, revues de presses internationales et éditos, nous accompagnons nos abonnés en leur donnant les clés pour s’adapter à un environnement complexe. .