Lille Les Mijoteuses un restaurant d' un nouveau genre où les assiettes sont à 5€ HEAD TOPICS
Lille Les Mijoteuses un restaurant d' un nouveau genre où les assiettes sont à 5€
11/10/2022 21:27:00 Dans le quartier de Wazemmes à Lille un restaurant d un nouveau genre propose un plat unique à 5€ pour tous un jour par semaine
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Dans le quartier de Wazemmes à Lille, un restaurant d’un nouveau genre propose un plat unique à 5€, pour tous, un jour par semaine Les Mijoteuses, c'est un nouveau concept à Lille, une fois par semaine : une assiette gourmande à petit prix, pour tous, quartier de Wazemmes. On a rencontré Sabine et Jeanne. est proposée dans le quartier deUne assiette à 5 euros pour tousLes légumes sont locaux, produits à l’ACI de Santes., en plein du quartier de Wazemmes. Il s’agit d’un tiers-lieu paroissial, qui propose des rendez-vous variés (expos, musiques, conférences…) autour du lien social dans le quartier. Toute la déco des Mijoteuses vient de ressourceries.Qu’est-ce qui a amené les deux femmes à créer ce concept ? D’abord, c’est l’amour de la cuisine qui les motive. Sabine a fait de la restauration pendant 30 ans, jusqu’à devenir gérante de restauration collective. « Depuis 10 ans, je suis aussi active dans des associations d’aide aux démunis ». Lire la suite:
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Le gouvernement répond aux questions des députés ce mardi dans un contexte tendu entre le vote du budget et les pénuries de carburant. Lire la suite >> « On a une mauvaise réputation » : chez les maçons, les jeunes désertent les chantiersPOSTES VACANTS (9/11). Dans le bâtiment, la pénurie de main-d’œuvre n’est pas nouvelle. Mais les problèmes de recrutement concernent à présent les jeunes, qui tournent le dos à des métiers physiques et exercés à l’extérieur. Les bandits de ce secteur d'activité ne sont pas assez chassés... À cause des accidents du travail mortels ? Pénuries d’essence dans les stations : les entreprises pressent les pouvoirs publics d’agirAprès près de deux semaines de conflit social, presque un tiers des stations-service en France sont affectées par des pénuries de carburant. Les petites et moyennes entreprises (PME) tirent la sonnette d’alarme Monsieur Véran un commentaire svp. Vous confirmez qu'il n'y a pas de pénurie ? Je reformule : Pénuries d'essences dans les stations : les entreprises pressent total et exxon de payer ce qu'ils doivent (à leur salarié et à l'état) au vu de leur bénéfices records pendant la crise du covid 19. Après les carburants, les surgelés et produits frais dans les rayons des supermarchés pourraient aussi manquerUne association de transporteurs frigorifique tire la sonnette d'alarme sur les difficultés grandissantes que connaît le secteur à s'approvisionner en carburant et, de facto, livrer normalement les grandes surfaces en... «À vélo, les gens grillent les feux et les priorités» : le grand stress des cyclistes parisiensNombreux à craindre pour leur sécurité, les cyclistes dénoncent des comportements agressifs et inattentifs de la part des autres usagers de Le stress des piétons plutôt Ils grillent les feux et ca les stresse ces pauvres choux? C’est plutôt les piétons qui devraient stresser! Des experts veulent que les végétaux aient les mêmes droits que les humainsSelon des experts, relayés par « The Guardian », il est vital que les animaux, arbres ou rivières possèdent des droits légaux comme les humains. Des experts ? Qui ? Sandrine Rousseau ? 🤡🤣 Experts en quoi? Et le jour où je tonds mon jardin le pissenlit me cite devant tribunal correctionnel … on part pas un peu en vrille là ? Dans le Vieux-Lille, Les Petits Poissons viennent d'ouvrir un nouveau restaurant et barLes Petits Poissons, restaurant spécialisé dans les produits de la mer, vient d'ouvrir un deuxième établissement bien plus grand dans le Vieux-Lille. concept de restaurant-partage à Lille ., « recherche urgemment » … Mais où sont-ils donc passés ? La France a beau connaître encore un chômage de masse, la pénurie d’employés se fait de plus en plus sentir dans nombre de secteurs, et les affichettes proposant du travail semblent fleurir dans tout le pays : professions saisonnières ou métiers de service, des animateurs de colo aux soignants d’Ehpad en passant par les chauffeurs de bus, psys et profs, « l’Obs » explore les raisons de cette grande désertion.presque un tiers des stations-service en France est affecté par des pénuries de carburant., mis à jour à 16:32 Une association de transporteurs frigorifique tire la sonnette d'alarme sur les difficultés grandissantes que connaît le secteur à s'approvisionner en carburant et, de facto, livrer normalement les grandes surfaces en produits frais. Une fois par semaine le midi, une assiette gourmande à petit prix est proposée dans le quartier de Wazemmes , depuis fin septembre 2022. Une assiette à 5 euros pour tous Le projet est porté par deux femmes généreuses, Sabine et Jeanne, toutes les deux passionnées de cuisine. Cherche maçon activement, poste en CDI, à pourvoir immédiatement. « L’idée est de proposer une assiette en quantité et en qualité pour 5 euros », sourit Sabine Fremeau. Sur le même sujet Alors que la grève se poursuit chez TotalEnergie, les automobilistes font la chasse aux stations ouvertes partout en France et patientent parfois longuement avant de pouvoir faire le plein « Pas normal » « Si la voie normale du dialogue social ne permet pas de trouver une issue à ce conflit » il convient, selon la CPME, « que les pouvoirs publics - et en particulier les préfets - assument les responsabilités qui leur incombent en prenant les mesures, y compris juridiques, telles que des réquisitions, pour assurer le fonctionnement normal des raffineries ». Le bien manger pour pas cher et la mixité sociale sont au cœur de leur projet. Les recherches se poursuivent, en vain. « C’est ouvert à tous, avec le même tarif, il n’y a pas de case ici ! » sourit Sabine. Côté cuisine, tout est fait maison avec des aliments de qualité : « On est partenaire de l’ACI de Santes, entreprise d’insertion, pour les légumes. Et la situation, assure-t-il, est « de pire en pire » . On veut du local au maximum ». Les légumes sont locaux, produits à l’ACI de Santes. Selon la Fédér Cet article est réservé aux abonnés. (©AS Hourdeaux/Croix du Nord) la Margelle , en plein du quartier de Wazemmes. Il s’agit d’un tiers-lieu paroissial, qui propose des rendez-vous variés (expos, musiques, conférences…) autour du lien social dans le quartier. Paiement sécurisé. Christine Simon, de l’équipe de la Margelle, est ravie : « C’est tout à fait dans l’esprit de ce qu’on veut faire ici. Proposer des repas conviviaux, on en rêvait, et c’est venu à nous ! On a répondu oui tout de suite… » Sabine et Jeanne sont encore en phase de « rodage » : elles ont commencé le service le jeudi midi, et finalement, ont décidé de changer de jour et de tester le lundi. « Pour nos premières fois, on a servi entre 15 et 30 repas, on espère rapidement atteindre 50 voir 100 couverts, dans plusieurs lieux. » Toute la déco des Mijoteuses vient de ressourceries. (©AS Hourdeaux/Croix du Nord) Bonne cuisine et mixité sociale Qu’est-ce qui a amené les deux femmes à créer ce concept ? D’abord, c’est l’amour de la cuisine qui les motive. Sabine a fait de la restauration pendant 30 ans, jusqu’à devenir gérante de restauration collective. « Depuis 10 ans, je suis aussi active dans des associations d’aide aux démunis ». Vidéos : en ce moment sur Actu Jeanne, elle, est en pleine reconversion. « Formée en administration des entreprises, j’ai travaillé à Pôle Emploi, comme assistante commerciale, puis comme responsable formation au Secours Populaire. Mais j’ai toujours été passionnée de cuisine, surtout pour des grandes tablées ! Faire des repas pour 100 ou 200 personnes, ça ne me fait pas peur ! » Sabine Fremeau et Jeanne Nwatsock ont fondé « les mijoteuses ». (©AS Hourdeaux/Croix du Nord) Les deux femmes se sont rencontrées au sein du dispositif Zéro Chômeurs, et ont eu envie de travailler ensemble à une entreprise autour de la cuisine conviviale, qui leur ressemble bien. Elles ont bénéficié d’un nouvel élan en avril 2022 : « On a répondu à un appel à candidature de la Métropole européenne de Lille baptisé ‘Un coup de fourchette pour demain’. Sur les 15 projets qui participaient, 2 ont été retenus dont le nôtre ! On est suivi par NordActif ». Jeanne et Sabine en plein travail. (©AS Hourdeaux/Croix du Nord) Esprit cantine On pourrait dire que leur projet, c’est un peu l’esprit d’une cantine, avec une nourriture fait maison. D’ailleurs, la disposition des tables qu’elles ont choisie symbolise cet esprit convivial. Chez les Mijoteuses, pas de table individuelle, ni pour 2 ou 4 convives. Ce sont de grandes tablées, davantage propice au dialogue, que Sabine et Jeanne ont installées. Alexandros est étudiant. Il a même connu la rue pendant un an. « Aujourd’hui, j’ai un logement, mais je ne peux pas me permettre d’aller au restaurant. Il y a le resto universitaire, qui n’est pas cher du tout. Mais il y a plusieurs freins : c’est très bruyant, je n’aime pas ça. Parfois il y a tellement de monde le midi que c’est une heure de queue. Et la nourriture n’est pas très variée… » Emmené chez les Mijoteuses grâce à l’association Entourage, il a apprécié le poulet au maroilles et ses pommes de terre sautées ! « Concept humain » Des paroissiens sont venus faire connaissance. Des personnes du quartier, dont certains en grande précarité, sont aussi présentes. « C’est mon quartier ici, je connais bien l’association Magdala. On a besoin de manger, c’est bon, même si j’ai perdu le goût suite à une opération du nez… » Des amis de Sabine, Jeanne et Christine sont venus tester. Comme Samira : « C’est un projet de femmes ici, je voulais le découvrir. Le cadre est sympa, le prix abordable, et c’est fait maison. La simplicité me plaît, on vient comme on est ». Jacqueline est ravie : « J’aime les gens qui font de l’humanisme ! Ce concept est très humain est j’aimerais aider à le diffuser avec mes conseils. Cela me fait penser à ma grand-mère qui faisait ça dans son village, c’est merveilleux ! » Assiettes suspendues Les Mijoteuses proposent aussi leur plat à emporter, et des « assiettes suspendues », pour développer la solidarité. « Les participants peuvent payer des repas en plus, que notre équipe se chargera d’offrir à des personnes en précarité une fois par mois ». Le projet ne compte pas s’arrêter là. L’idée est d’abord de développer d’autres lieux de restauration avec ce concept, avant d’avoir à l’avenir son propre local. Car le duo de cuisinières a une ambition : que leur restaurant crée de l’emploi ! « Si nous arrivons à développer le nombre de repas servis, nous pourrons embaucher, pourquoi pas en alternance, pour donner de l’emploi mais aussi aider à ce que les personnes aient une formation diplômante », espère Jeanne. Elles ont déjà trouvé un deuxième lieu de service, au café le Sarrazin le dimanche midi à partir de mi-novembre. Rendez-vous les lundis à partir du 17 octobre au 23 rue du marché à Lille. Et aussi dès le dimanche midi dès le 13 novembre au Café le Sarrazin à Lille. Voir .