Les salarié s de Sabena Technics sous-traitant d' Airbus vont reprendre le travail avec le moral à zé ro HEAD TOPICS
Les salarié s de Sabena Technics sous-traitant d' Airbus vont reprendre le travail avec le moral à zé ro
10/10/2022 15:19:00 Les salarié s de Sabena Technics sous-traitant d' Airbus vont reprendre le travail avec le moral à zé ro
La source France 3 Occitanie
Les salariés de Sabena Technics sous-traitant d'Airbus vont reprendre le travail avec le moral à zéro Les salariés de Sabena Technics proche de Toulouse sont encore en grève ce lundi 10 octobre. Mais ils n'ont pas obtenu ce qu'ils demandaient. Sans le paiement des jours de grève, ils vont reprendre le travail demain la boule... Les salariés de Sabena Technics proche de Toulouse sont encore en grève ce lundi 10 octobre. Mais ils n'ont pas obtenu ce qu'ils demandaient. Sans le paiement des jours de grève, ils vont reprendre le travail demain la boule au ventre et le moral à zéro. Ils sont actuellement près de 150 sur le site de Cornebarrieu, la plupart vivent en dessous du SMIC. Les salariés de ce sous-traitant d'Airbus sont en grève depuis le jeudi 6 octobre 2022.Un préavis lancé par la CGT et FO qui court jusqu'à ce lundi soir. Cet après-midi, une nouvelle et dernière négociation a eu lieu avec la direction qui reste inflexible. Lire la suite:
France 3 Occitanie » Sous-traitants d'Airbus : au 3ème jour de grève, opération escargot des salariés de Sabena Technics Toulouse : + 77% de vélos en plus depuis 2016, quelles sont les rues les plus empruntées ? Toulouse : les forains qui s'étaient installés illégalement sur l'île du Ramier ont quitté les lieux « On a une mauvaise réputation » : chez les maçons, les jeunes désertent les chantiers Mode Beauté Recettes Société Horoscope Célébrités
Madame Figaro : toute l'actualité au féminin, les tendances mode, beauté, joaillerie, mariage, déco l'actu people, business et société, les meilleures recettes, et les tendances cuisine. Lire la suite >> Sous-traitants d'Airbus : au 3ème jour de grève, opération escargot des salariés de Sabena TechnicsAu 3ème jour d'un mouvement de grève débuté ce jeudi, les réunions syndicats-direction se multiplient sans aboutir à un accord chez Sabena Technics, un sous-traitant d'Airbus. Les grévistes organisent ce samedi matin une... Toulouse : + 77% de vélos en plus depuis 2016, quelles sont les rues les plus empruntées ?La pratique du vélo a considérablement progressé ces dernières années à Toulouse. Les tout derniers comptages sur le sujet sont spectaculaires. Toulouse : les forains qui s'étaient installés illégalement sur l'île du Ramier ont quitté les lieuxL'épilogue dans le bras de fer qui opposent depuis plus d'un mois les forains de la fête Saint-Michel et la mairie de Toulouse. La vingtaine de forains qui s'étaient installés sur l'île du Ramier avec leurs manèges ont quitté... « On a une mauvaise réputation » : chez les maçons, les jeunes désertent les chantiersPOSTES VACANTS (9/11). Dans le bâtiment, la pénurie de main-d’œuvre n’est pas nouvelle. Mais les problèmes de recrutement concernent à présent les jeunes, qui tournent le dos à des métiers physiques et exercés à l’extérieur. Les bandits de ce secteur d'activité ne sont pas assez chassés... À cause des accidents du travail mortels ? Pénuries d’essence dans les stations : les entreprises pressent les pouvoirs publics d’agirAprès près de deux semaines de conflit social, presque un tiers des stations-service en France sont affectées par des pénuries de carburant. Les petites et moyennes entreprises (PME) tirent la sonnette d’alarme Monsieur Véran un commentaire svp. Vous confirmez qu'il n'y a pas de pénurie ? Je reformule : Pénuries d'essences dans les stations : les entreprises pressent total et exxon de payer ce qu'ils doivent (à leur salarié et à l'état) au vu de leur bénéfices records pendant la crise du covid 19. Occitanie Les salariés de Sabena Technics proche de Toulouse sont encore en grève ce lundi 10 octobre.Occitanie Au 3ème jour d'un mouvement de grève débuté ce jeudi, les réunions syndicats-direction se multiplient sans aboutir à un accord chez Sabena Technics, un sous-traitant d'Airbus.Le matin et le soir à Toulouse, des flots de cyclistes envahissent la rue de Metz, la rue Alsace, les bords du canal et de la Garonne, le pont Neuf ou le pont Saint-Pierre.Occitanie L'épilogue dans le bras de fer qui opposent depuis plus d'un mois les forains de la fête Saint-Michel et la mairie de Toulouse. Mais ils n'ont pas obtenu ce qu'ils demandaient. Sans le paiement des jours de grève, ils vont reprendre le travail demain la boule au ventre et le moral à zéro. Les salariés de Sabena Technics ont entamé ce samedi leur troisième jour de grève. Ils sont actuellement près de 150 sur le site de Cornebarrieu, la plupart vivent en dessous du SMIC. Soit une évolution de 77 % depuis 2016. Les salariés de ce sous-traitant d'Airbus sont en grève depuis le jeudi 6 octobre 2022. Mais les réunions avec la direction n'ont pour l'instant pas abouti. Un préavis lancé par la CGT et FO qui court jusqu'à ce lundi soir. Une installation en catimini, sans autorisation préalable, quelques jours après l'annonce de l'annulation officielle de la fête pour 2022 La mairie avait dénoncé un "coup de force au mépris de toutes les règles de sécurité" . Cet après-midi, une nouvelle et dernière négociation a eu lieu avec la direction qui reste inflexible." La grève se poursuit à l'usine Sabena Technics de Cornebarrieu (31) • © CGT Sabena Technics Des salariés mobilisés Les salariés du sous-traitant d'Airbus, spécialisé dans la peinture d'avions, sont en grève depuis jeudi 6 octobre La CGT et FO demandent l'application de la prime Macron à hauteur de 1500 euros, une prime pour le décapage et des indemnités kilométriques. Ces trois dernières années, les comptages ont enregistré une forte augmentation du nombre de cyclistes à Toulouse À Matabiau, 2750 cyclistes en moyenne par jour en 2021 Les compteurs automatiques permanents du Port Saint-Etienne et de la gare Matabiau, confirment cette évolution. "Tout le monde a le moral à zéro" "Là, c'est fini. Nous n'obtiendrons plus rien. Des négociations qui trainent Plusieurs réunions de négociations ont déjà eu lieu depuis le début du mouvement. Tout le monde a le moral à zéro". L’utilisation du vélo pour les déplacements domicile travail progresse à Toulouse, selon les chiffres de l’Insee. Ryan Roman est dépité. La direction propose une prime macron de 500 euros. Et pour 2023 ? Selon les forains, la mairie de Toulouse se serait engagée, par écrit, à aménager un site provisoire pour l'an prochain sur l'île du Ramier ou sur le terrain AZF. Ce syndiqué CGT a suivi comme la plupart de ses collègues tout le mouvement de grève. Ils sont environ 150 salariés sur ce site d'un sous-traitant d'Airbus qui réalise principalement la peinture des avions. Seule avancée : la mise en place d'un forfait pour les frais kilométriques à hauteur de 85 euros par mois et par salarié. Le canal du Midi très emprunté, car hors du flux de circulation automobile. Un secteur où le turn-over est très important à cause des difficultés de travail et des salaires assez bas. "Les 3/4 des employés touchent moins de 1 300 € par mois si on retire le prélèvement à la source. Mais les syndicats sont inquiets car plusieurs avions, en cours de peinture ont été déplacé des hangars : "On a le sentiment qu'ils nous mettent la pression pour nous faire reprendre le travail" , nous confie Ryan Roman. 70% sont des nouveaux et 30% sont des confirmés, c'est à dire ceux qui sont là depuis plusieurs années. Dans l’agglomération, les communes les plus urbaines (Blagnac, 7 %) et celles situées le long du canal du Midi (Ramonville, 7,5 % ; Auzeville, 6,2 %) se situent juste derrière Toulouse, dans cette catégorie. Beaucoup de gens s'en vont car ils n'en peuvent plus", déclare Ryan Roman. • © REMY GABALDA / MAXPPP Pas d'épilogue avant lundi Quel que soit le contenu de cette dernière réunion ce samedi après-midi, les syndicats attendront ce lundi pour évoquer la suite à donner au mouvement. Et ça risque d'être malheureusement encore le cas. Malgré plusieurs réunions de négociations avec la direction, les avancées sont bien maigres. Lundi c'est aussi le jour où les ouvriers d'un autre sous-traitant d'Airbus, ATE (Aéro Technique Espace) spécialisé dans la peinture, devraient se mettre également en grève. La moyenne annuelle s’établit à 942 vélos par jour. Des revendications non satisfaites Les salariés grévistes demandaient une prime Macron à hauteur de 1 500 €, des indemnités kilométriques et une prime d'insalubrité pour tout le monde . "Samedi, le directeur du site avait lâché une prime Macron à 1 000€ et des indemnités kilométriques à 85 € par mois. Mais ce lundi matin, le PDG du groupe ne veut rien savoir. Ces pôles bénéficient aussi d’aménagements, de services cyclables et de politiques de réduction de la circulation automobile qui permettent de conforter la place du cycliste : piste cyclable, vélo en libre-service, zones de vitesse limitée. Ce sera 500 € c'est tout. Pas de prime de salissure mais une prime de décapage de 240 € par avion", déplore l'ouvrier CGT. La seule avancée, c'est donc cette prime de décapage dès qu'un avion entre sous l'hangar. Les points de comptage situés au niveau des entrées de ville sont en évolution positive, en comparaison des années précédentes. Seulement voilà, Sabena Technics réalise essentiellement la peinture sur des A 320, A330 et A350 neufs. Avec le covid, ils ont aussi pris des avions d'occasion qui nécessitaient un coup de peinture et donc un décapage. Mais selon Ryan Roman, il reste 3-4 avions à repeindre mais après c'est fini. Certains secteurs de la périphérie affichent néanmoins des volumes un peu plus élevés qu’ailleurs : la ceinture aéroport/Blagnac, les secteurs proches du canal comme Ramonville et Montaudran, ou encore Labège. Autant dire que cette prime ne va pas apporter grand chose. Reste l'indemnité kilométrique qui existait sur d'autres sites du groupe mais pas sur celui de Cornebarrieu près de Toulouse. Ce sera désormais chose faite avec 85 € par mois pour tous les salariés. Samedi matin, ils ont réalisé une opération escargot dans la zone industrielle aéronautique pour mettre la pression sur les négociations. Une action pour ce 3e jour de grève qui n'a pas fait bouger les lignes. Le préavis de grève allait jusqu'à ce lundi soir. L'issue est toute trouvée. "Nous n'avons pas les moyens financiers d'aller plus loin malgré une cagnotte lancée en ligne. La direction ne veut pas non plus payer les jours de grève donc nous n'avons pas d'autre choix demain que de reprendre le travail." Mais combien seront-ils à se pointer à l'usine demain matin ? Vu l'échec des négociations et une direction qui campe sur ses positions, le turn-over des ouvriers de Sabena risque bien d'augmenter encore. .