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Les tendances de mode sont-elles encore vraiment tendances
10/10/2022 13:00:00 Elles donnent le tempo lancent les grands tons du moment font et dé font la mode saisons aprè s saisons et font dé bats
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La source Grazia France
Elles donnent le tempo, lancent les grands tons du moment, font et défont la mode saisons après saisons et font débats... Elles donnent le tempo, lancent les grands tons du moment, font et défont la mode saisons après saisons et font débats... Si la tendance mode s’initie sur les podiums, c’est en marge des défilés qu’elle se propage et devient virale. Toutes les filles en vogue aguerries impulsent la nouvelle vague d’une tendance à coup de déambulations ultra pointues dans les rues les plus effervescentes de la fashion sphere. Influenceuses et modeuses quant à elles, la distillent au travers de leurs réseaux et la démocratisent en posant avec LES pièces fortes qui l’incarnent et en dessinent les contours. Du podium à la rue, des maisons de mode aux marques accessibles ultra cool, de la modeuse avant-gardiste à toutes les filles stylées : la tendance est une appropriation verticale. Elle se propage et finit par séduire massivement la scène mode qui se reconnait (ou pas d’ailleurs) dans cette tendance et est désireuse d’en suivre les codes. Suivre. C’est cette action qui pose problème et questionne la légitimité actuelle des tendances dans cette industrie. A les suivre, n’y a-t-il pas un danger ? Celui de se perdre parmi toutes celles qui s’accumulent et de finir par en gommer sa propre personnalité et son ADN mode ? Vitales pour faire vivre le modèle de la mode, il faudrait néanmoins s’en affranchir au risque d’en perdre son identité mode et son style. Une place des plus controversées dans cette industrie. Lire la suite:
Grazia France » Elles alertent sur la pollution plastique en Méditerranée Pourquoi la France importe autant les fleurs et pourquoi elles sont si difficiles à tracer Séjours en Syrie : deux femmes de l'entourage de la famille Merah mises en examen Droits des femmes. “Pourquoi respecter les règles si elles sont truquées ? ” VIDEO Fos-sur-Mer plus de 100 pompiers mobilisés sur un incendie dans la zone industrielle
Les pompiers des Bouches-du-Rhône luttent contre un feu de copeaux de bois au terminal minéralier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône. Lire la suite >> Elles alertent sur la pollution plastique en Méditerranée«Les anchois qu’on retrouve dans nos pizzas sont contaminés au plastique» ok plus de pizza au anchois !!! Il faut donc interdire les pizzas je ne prends la pizza qu'à la mozzarela. Pourquoi la France importe autant les fleurs et pourquoi elles sont si difficiles à tracerL'Union Nationale des Fleuristes propose d'améliorer la traçabilité des fleurs et de mieux informer les clients sur leur origine. Seuls 8 % d'entre elles sont produites en France. Séjours en Syrie : deux femmes de l'entourage de la famille Merah mises en examenDeux femmes de l’entourage de la famille de Mohamed Merah ont été mises en examen ce samedi 8 octobre. Elles faisaient partie des six personnes interpellées le 4 octobre à Toulouse et placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête lancée par le parquet national antiterroriste. Deux d'entre elles ont été mises en examen. Oh la là quelle surprise, dites donc. 😡 Droits des femmes. “Pourquoi respecter les règles si elles sont truquées ? ”[🗞️ Numéro spécial - 5 ans de MeToo ] Plutôt que de vouloir s’insérer à tout prix dans un système fondamentalement inégalitaire, les femmes feraient mieux de changer de stratégie et d’entrer en dissidence, plaide Lux Alptraum dans le New York Times Accident de la route : 5 blessés dont 3 graves cette nuit à Saint-Privat-des-Vieux, près d'AlèsUne vingtaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour venir en aide aux victimes. Deux d'entre elles étaient incarcérées. EcoWatt, la nouvelle météo de l’énergie, va-t-elle tout changer ?Il s'invite depuis deux jours dans les bulletins météo à des heures de grande écoute des médias nationaux, mais sur quelles données ces alertes s'appuient-elles ? Non , c est de la merde. Et l’eco-débilité c’est pour quand ? Bien évidemment... Barbiecore, dominatrix, color block, retour de la ballerine, veine bikeuse ou encore total-look en jean et j’en passe… Chaque nouvelle saison insuffle de nouvelles tendances qui vibrent sur le rythme de l’héritage et de l’inédit tout à la fois.« Les anchois qu’on retrouve dans nos pizzas sont contaminés au plastique » « Sur les plages, il est fréquent de voir des microplastiques mêlés aux cailloux et coquillages.9 Oct 22 à 10:58 Voir mon actu Suivre ce média Difficile de savoir précisément d’où viennent les fleurs de nos bouquets.Deux femmes de l\u2019entourage de la famille de Mohamed Merah ont \u00e9t\u00e9 mises en examen ce samedi 8 octobre. A la façon du yin et du yang qui s’opposent dans la symbiose, la mode se renouvelle au gré de nouvelles influences mode encore jamais vues ni portées. Ces dernières tendances mode se confrontent à d’autres indétrônables qui n’ont résolument plus rien à prouver de leur aura fashion jusqu’à en devenir de véritables intemporels. « Il est urgent de changer nos modes de production, approuve Anaëlle Marot. Et il n’y a pas meilleur temps fort pour visibiliser devant toute la scène mode l’arrivée de ces nouvelles tendances que les Fashion Weeks qui, entre New York, Paris, Londres et Milan, donnent le tempo sur la saison à venir. En France, en plein hiver, on ne fait pas pousser de roses. Maisons de mode prestigieuses et labels émergents donnent à voir les nouveaux crédos mode de la collection printemps-été ou automne-hiver prochaine. Si la tendance mode s’initie sur les podiums, c’est en marge des défilés qu’elle se propage et devient virale. Le juge antiterroriste a ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs terroristes. Toutes les filles en vogue aguerries impulsent la nouvelle vague d’une tendance à coup de déambulations ultra pointues dans les rues les plus effervescentes de la fashion sphere. Car la traçabilité dans la floriculture est compliquée à mettre en place. Influenceuses et modeuses quant à elles, la distillent au travers de leurs réseaux et la démocratisent en posant avec LES pièces fortes qui l’incarnent et en dessinent les contours. Du podium à la rue, des maisons de mode aux marques accessibles ultra cool, de la modeuse avant-gardiste à toutes les filles stylées : la tendance est une appropriation verticale. Elle se propage et finit par séduire massivement la scène mode qui se reconnait (ou pas d’ailleurs) dans cette tendance et est désireuse d’en suivre les codes. « Nous fleuristes, on ressent ce besoin depuis quelques années, d’être en capacité de donner l’information sur la fleur… Car globalement dans la fleur, on n’a rien à cacher « , lance Pascal Mutel, président de l’Union Nationale des Fleuristes, et fleuriste à Paris, joint par actu. Suivre.\n\n\n\n\nSoup\u00e7onn\u00e9es depuis plusieurs ann\u00e9es par la justice antiterroriste, plusieurs d'entre elles avaient d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 entendues puis rel\u00e2ch\u00e9es. C’est cette action qui pose problème et questionne la légitimité actuelle des tendances dans cette industrie. A les suivre, n’y a-t-il pas un danger ? Celui de se perdre parmi toutes celles qui s’accumulent et de finir par en gommer sa propre personnalité et son ADN mode ? Vitales pour faire vivre le modèle de la mode, il faudrait néanmoins s’en affranchir au risque d’en perdre son identité mode et son style. Fleurs d’Italie, des Pays-Bas, du Kenya… Car tout comme les consommateurs veulent de plus en plus savoir ce qu’ils mettent dans leur assiette, la logique écoresponsable s’invite aussi dans les bouquets. Une place des plus controversées dans cette industrie. Entre mouvement de la non-tendance et nouvelle esthétique « weird style » Cela fait quelques saisons que le terme de « tendance » est largement remis en question et n’est plus dans les petits papiers du vocabulaire de la mode. En faisant directement écho à la dimension éphémère, rapide, illimitée et effrénée de l’industrie de la mode, la tendance de mode est décriée par tous ses détracteurs et jugée à la limite du has been. Vidéos : en ce moment sur Actu Et l’inverse est vrai aussi : on importe des Pays-Bas, d’Italie, du Kenya, ou encore d’Éthiopie, car la demande est telle qu’on a besoin du même type de fleurs toute l’année, et que la seule production française n’est pas suffisante.\nSon fr\u00e8re Abdelkader a \u00e9t\u00e9 condamn\u00e9 d\u00e9finitivement en 2020 \u00e0 trente ans de r\u00e9clusion criminelle pour complicit\u00e9 de ses crimes. « Tendance » ne serait tout simplement pas « mode », vous y croyez ? Dans une nouvelle ère de la mode qui investit depuis des années dans l’éco-responsabilité, le vintage, la durabilité et la seconde main mais aussi dans une quête d’authenticité, d’atypicité et de sincérité, la tendance de mode semble aller à contre courant de cette nouvelle mouvance qui émerge. Fondamentalement, la tendance nous incite à consommer de nouveaux produits de façon fréquente, à muer de styles en styles et à afficher sur soi (et sur les réseaux) les toutes dernières nouveautés qui sortent. Elle nous met dans un état de consommation actif et d’addiction à l’inédit. « Prenons l’exemple d’un producteur qui produit de la pivoine : il va envoyer ses fleurs sur le marché d’Hyères (le 1er marché de production de fleurs coupées en France, NDLR), qui part ensuite dans une coopérative qui les conditionne, puis elles sont acheminées jusqu’à Rungis, dispatchées entre la France et les pays voisins, et enfin, elles arrivent chez le fleuriste », énumère Patrick Mutel. Le fait est qu’aujourd’hui, une nouvelle voix s’élève. Ce n’est plus suivre les dernières tendances qui détermine si l’on est tendance ou pas mais bel et bien « se préoccuper d’éco-responsabilité, rechercher le confort, le pratique et l’intemporel » qui est la nouvelle essence de la tendance aujourd’hui selon le directeur artistique et le trend forecaster de chez Promostyl, Sébastien Renault. Ce sont notamment les événements sanitaires et les phénomènes sociaux et environnementaux récents, (chute du Rana Plaza, crise climatique globale et Covid 19 entre autre) qui nous font progressivement dire que la tendance est ringarde puisqu’elle suppose un modèle de production incessant et jugé obsolète. Or à l'heure actuelle, aucun producteur ou presque n’est informatisé en France. Or, il est un fait indéniable comme le souligne Sébastien Renault, dernièrement « on veut moins consommer dans la mesure où on nous avertit sans cesse des dangers et des conséquences graves de ce que le phénomène de produire engendre. » Et contre ce renouveau perpétuel, la non-tendance s’affirme comme une évidence et une nouvelle esthétique conquit les cœurs : le « weird style« . Quand la tendance suppose de suivre certaines règles de mode et autres diktats de bons goûts, le weird style envoie valser tous les codes et ne se fie à rien d’autres que son instinct. Le principe ? Si vous habitez Rennes et que vous commandez un bouquet sur Fleurs d’ici, l’entreprise fera travailler un artisan basé à Rennes qui vous préparera un bouquet composé de fleurs d’un producteur du coin. Exit la bible de la mode et les fashion faux looks, fini ! Ne pas tenir compte des tendances serait la toute nouvelle trend du moment, et les filles en vogue se mettent à afficher avec panache des mix and matchs qui ne correspondent finalement à aucune grande tendance. L’idée ? Porter ce que l’on veut et comme bon nous semble sans se sentir contrainte de suivre une tendance précise. La non-tendance s’est donc imposée dans la mode comme une manière de contrer les tendances qui affluent en masse et à cause desquelles les personnes qui les suivent peuvent finir par en perdre leur propre style. Quand on achète des roses, elles viennent bien souvent du Kenya, sont passées par un grossiste en Hollande, avant de parvenir jusqu'au client. Mais à la façon de la contre culture des 60s qui est une forme de culture, la non-tendance est aussi une tendance finalement. Qu’on opte pour une allure intemporelle, weird girl ou qu’on valorise la seconde main : « Ce contre courant qui est une réaction en opposition aux tendances est en réalité une tendance elle-même. L’intemporel est une tendance et l’éco-responsabilité est l’ultime tendance de l’année par exemple, c’est même la macro- tendance actuelle. » comme l’ajoute Sébastien Renault. L’imaginaire collectif de la mode a porté un regard foncièrement négatif sur le concept de la tendance de mode par erreur de langage et méconnaissance de sa profonde complexité dans l’industrie de la mode. Et Sébastien Renault de conclure, « la tendance n’est pas négative, bien au contraire…« . Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par ᕙ༼*_*༽ ʟɪɴᴅsᴀʏ ᴠʀᴄᴋᴏᴠɴɪᴋ (@linmick) Une industrie sans tendances ? Un non-sens total L’influenceuse et modeuse Camille Charrière nous l’affirme sans détour : « Il faut arrêter de diaboliser les Fashion Weeks et les tendances de mode qui défilent sur les podiums car c’est un événement professionnel primordial pour tous les petits écosystèmes de la mode. Les tendances de mode sont vitales pour le bon fonctionnement économique de cette industrie et son renouvellement esthétique. Certes, elles s’accumulent saisons après saisons et il y en a beaucoup trop mais personne n’a envie de les empêcher d’exister car sans tendances et sans moments fédérateurs pour les montrer, la mode n’aurait plus de sens. » Essentielles pour les grands noms de la mode au niveau financier, commercial et artistique, les tendances de mode ont paradoxalement une place de premier choix dans cette industrie parce qu’elle se régénère et se renouvelle grâce à elles. Et les maisons de mode n’ont-elles pas forgé et construit leur ADN et leur identité mode autour d’une grande tendance ? Définitivement. Dominatrix pour Mugler, preppy pour Chanel, genderless pour Yamamoto… Chaque maison a construit son style, son histoire et est reconnaissable en un seul coup d’œil car tout son ADN s’identifie et s’ancre dans une tendance inébranlable. Et d’ailleurs, certaines maisons ont impulsé dans l’histoire de grandes tendances de mode aujourd’hui incontournables dans cette industrie et qui se hissent dans les rangs des styles indémodables de la mode : le masculin/féminin signé Chanel et Saint Laurent par exemple ou encore la tendance asymétrique et déstructurée de nos labels japonais préférés que ce soit Noir Kei Ninomiya ou Rei Kawakubo. On se rend compte à quel point la tendance ne se réduit pas à une simple question d’éphémérité ou d’impulsion passagère sur 6 mois, 1 ou 2 ans mais qu’elle se construit aussi dans la durée et perdure saisons après saisons. Comme nous l’explique Sébastien Renault, les tendances ne sont pas le fruit d’un pur hasard et n’ont pas été insufflées selon les envies soudaines des designers. Elles font l’objet d’études anticipées et très poussées, études qui sont menées par des experts de bureaux de tendance qui se basent sur des signaux politiques, sociologiques et culturels forts pour déterminer 12 grandes tendances annuelles qui répondent à des besoins ciblés des consommateurs. « La mode ne peut pas exister sans tendances puisqu’elle répond à une envie de changement et le propre de l’humain est d’évoluer » souligne Sébastien Renault. La quête de confort depuis que la crise sanitaire a remodelé tout notre quotidien de vie est l’une de ces mégatrends qui se traduit avec l’abondance d’une mode oversize, maillée et confortable au porter et au toucher dans laquelle on se sent bien et belle en même temps. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Pernille Teisbaek (@pernilleteisbaek) Et à côté de ces grandes influences qui vont répondre à une quête général ressentie par la société, des micro tendances peuvent survenir et « émergent par des événements soudains grâce à une influenceuse qui fait sensation avec une pièce en particulier sur les réseaux par exemple mais dont la durée de vie est éphémère« , selon Sébastien Renault. Ce sont ces micro tendances que les créateurs vont diffuser à chaque nouvelle saison mais tout en gardant leur ADN propre et leur style iconique. Et au terme de micro tendances, Camille Charrière préfère parler d’obsessions modes qui surviennent par moment et par envie. Sa dernière obsession en date ? « Les bottes mottardes. C’est féminin, cool et ça va avec absolument tout. » La tendance biker qui est à son zénith sur la saison automne-hiver 2022 2023 conquit tous les cœurs de la sphère mode mais cette tendance s’infuse dans les grands styles de chaque maison de mode et va se lisser au bout de quelques temps. « La femme Chanel restera fidèle à elle-même mais elle peut néanmoins se mettre à twister son allure 100% tweedée d’une paire de boots motardes sur un délai court et défini » histoire de coller à la tendance du moment ajoute Sébastien Renault. Un seul mantra à suivre : « be yourself » selon Camille Charrière Si au niveau des marques et des maisons de mode, on ne peut pas supprimer le concept de tendance parce que toute l’industrie se renouvelle par lui, « il ne faut cependant pas se laisser noyer par toutes les tendances qui affluent et savoir prendre ses responsabilités au niveau individuel » nous dit Camille Charrière. Quand la tendance s’apparente bien souvent à un effet de mode, le style se construit lui au fil du temps et perdure. A suivre toutes les tendances, on peut finir par se perdre soi même au niveau vestimentaire et gommer sa personnalité, son identité. L’idée n’est pas de se hisser contre les tendances de mode mais de sélectionner quelle tendance on veut suivre pour parfaire son style et lui apporter une nouvelle dimension au gré des saisons. Camille Charrière, influenceuse dans le cercle privilégié du système de la mode, porte un regard clair sur la tendance : « Je ne suis pas les tendances, je reste fidèle à moi-même et tout ce que j’achète, je vais le garder longtemps et le remettre. Quand je poste, je n’hésite pas à afficher plusieurs fois le même look pour encourager ma communauté à faire de même. Et si une tendance nous plait, on peut tout à fait se l’approprier mais il ne faut pas se sentir contraint de toutes les suivre et les avoir dans son vestiaire. » Et quand la tendance nous incite à acheter par impulsion, il faut se poser les bonnes questions : est ce que je me sens à l’aise ? Est ce que je me reconnais dans cette tendance ? Est ce que les pièces de cette tendance me plaisent vraiment ? Si oui, pourquoi ne pas succomber à une pièce coup de cœur. Si non, next ? Yes. Et quand une tendance s’efface et qu’on finit par s’en lasser, pas question d’envoyer valser les pièces que l’on a achetées : « on les garde précieusement dans un coin et on les reportera plus tard car la mode est un éternel recommencement » affirme Camille Charrière. Il faut savoir évoluer vestimentaire sans les prendre toutes en compte. « Etre tendance ou pas m’est complètement égal car il y a beaucoup de tendances et il y en a que je n’aime pas. Depuis mes années lycée, je construit mon style en gardant tous mes vêtements et aujourd’hui je crée mes looks avec ce que j’ai dans ma garde-robe. » Alors oui, on est face à un état des lieux assez paradoxal où même si la tendance abonde la sphère mode, on devrait apprendre à plus s’en affranchir pour rester sincère et honnête avec soi-même. L’ultime conseil de notre modeuse adorée ? « Flânez des heures dans votre dressing, prenez le temps de créer de nouveaux mix and matchs, construisez-vous un style qui vous ressemble peu importe la tendance du moment. » Est-ce que cet horizon paradoxal perdurera ? Affaire à suivre. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par @camillecharriere .