Comme architecte on compose avec le r el parfois on r architecture l existant Sophie Denissof Presse conomique Actualit

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« Comme architecte on compose avec le ré el parfois on ' ré -architecture' l existant » Sophie Denissof

22/10/2022 08:40:00

« Comme architecte on compose avec le ré el parfois on ' ré -architecture' l existant » Sophie Denissof

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La Tribune

« Comme architecte, on compose avec le réel, parfois on 'ré-architecture' l’existant » (Sophie Denissof) Depuis plusieurs décennies, Sophie Denissof redessine l’habitat urbain en inventant de nouvelles normes sociales et écologiques, le tout en se pliant aux contraintes de la ville. Pour La Tribune, l’architecte retrace son parcours et explique comment sa vision influe sur ses projets. (Cet article est issu de T La Revue n°11 - « Habitat : Sommes-nous prêts à (dé)construire ? », actuellement en kiosque). SOPHIE DENISSOF- J'ai commencé à travailler il y a quarante ans maintenant avec Roland Castro. C'était au début des années 1980. Il était mon enseignant à l'école de Paris La Villette et, au même titre qu'Antoine Grumbach et Michel Vernes, il y avait toute une génération de profs qui incarnait la tendance du retour à la ville. Cette génération portait un regard critique sur l'héritage du mouvement moderne dans la fabrication des villes, héritage qui a laissé des traces violentes sur l'urbain et les territoires. Une génération qui avait également révolutionné l'enseignement des beaux-arts, s'était engagée politiquement. Son idée était de replacer l'habitat au cœur des préoccupations des architectes. Et puis, c'est évidemment l'arrivée de Mitterrand et de la gauche au pouvoir. Un moment d'enthousiasme et d'espoir, une période très riche. Lire la suite:
La Tribune » Quel bilan pour les profs contractuels depuis la rentrée ? ByteDance voulait-il utiliser TikTok pour traquer certains citoyens américains depuis la Chine ? Kev Adams 'hyper impressionné' face à Sophie Davant et Nagui au Téléthon 2022 Une écolière iranienne morte sous les coups de la police

Les Vingt-Sept franchissent un pas vers le plafonnement des prix du gaz

Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont apporté leur soutien à l'ensemble des propositions de la Commission destinées à faire baisser la facture énergétique. Mais le mécanisme pour plafonner le prix du gaz destiné à produire de l'électricité divise toujours. Lire la suite >> Quel bilan pour les profs contractuels depuis la rentrée ?Après presque deux mois d'exercice, certains néocontractuels témoignent de leur état d'esprit ByteDance voulait-il utiliser TikTok pour traquer certains citoyens américains depuis la Chine ?Une nouvelle affaire qui incrimine ByteDance, la société chinoise à l'origine de TikTok, vient de surgir. En effet, le réseau social chinois est maintenant accusé d'espionnage à l'encontre de plusieurs citoyens occidentaux. Kev Adams 'hyper impressionné' face à Sophie Davant et Nagui au Téléthon 2022Le coup d'envoi du Téléthon 2022 commence le 2 décembre 2022. Quelques jours avant le début du marathon de 30 heures en direct, Kev Adams, Cyril Féraud, Nagui et Sophie Davant ont pu se retrouver et d Une écolière iranienne morte sous les coups de la policeUne écolière iranienne morte sous les coups de la police «Des policiers en civil ont attaqué» son école, la Shahed High School, à Ardabil, une ville du nord-ouest de l'Iran. Religion d'amour et de paix. Pendant ce temps la, la Commission Européenne EU_Commission, noyautée par les Frères Musulmans, promeut le port du voile Islamique... Moyen âge. nos filles de 16 ans violées et grièvement blessées à la tête et après 9 jours son corps a été retrouvé Mahsa,Nika,Sarina, Asra Khamenei kill all SarinaEsmailzadeh Nika_Shakarami Mahsa_Amini اسرا_پناهی Le calvaire de Cristiano Ronaldo depuis le début de la saisonLe calvaire de Cristiano Ronaldo depuis le début de la saison Sans réussite, poussé sur le banc des remplaçants et désormais écarté du groupe à Manchester United, Cristiano Ronaldo vit un calvaire depuis le début de la saison. Il aurait du partir cet été ou arrêté sa carrière en club Il a fait 2 erreurs: quitter le Real puis signer à United en perpétuelle reconstruction plutôt qu'à City dont la base était stable. Ne le victimiser pas non plus. Tout ça est de sa faute et de son comportement Votre itinéraire d'architecte commence avec Roland Castro et cette initiative nommée Banlieue 89 soucieuse d'améliorer l'urbanisme en banlieue.Seine-Saint-Denis ..sera organisée en partenariat avec France Télévisions et Stars Solidaires. Pourriez-vous nous en dire quelques mots ? SOPHIE DENISSOF- J'ai commencé à travailler il y a quarante ans maintenant avec Roland Castro. C'était au début des années 1980. « Certains ont été jetés sans filet en salle de classe » Pour les nouveaux comme lui, le ministère de l’Education avait promis quatre jours de formation pour les initier au B. Il était mon enseignant à l'école de Paris La Villette et, au même titre qu'Antoine Grumbach et Michel Vernes, il y avait toute une génération de profs qui incarnait la tendance du retour à la ville. En effet, le magazine affirme que ByteDance utilise TikTok pour « surveiller l'emplacement de certains citoyens américains bien spécifiques ». Cette génération portait un regard critique sur l'héritage du mouvement moderne dans la fabrication des villes, héritage qui a laissé des traces violentes sur l'urbain et les territoires.-BA du métier. Une génération qui avait également révolutionné l'enseignement des beaux-arts, s'était engagée politiquement. Le tirage au sort aura lieu lors des 30h de l'émission TV du Téléthon, en direct sur France Télévisions, les 2 et 3 décembre 2022. Son idée était de replacer l'habitat au cœur des préoccupations des architectes. La majorité des néocontractuels l’ont suivie et ont eu en plus accès à des modules sur la pédagogie via la plateforme Canopée », indique Dorothée Crespin, déléguée nationale chargée des contractuels à SE-Unsa. Un démenti formel Bien entendu, le magazine a contacté les responsables de TikTok pour obtenir des réponses. Et puis, c'est évidemment l'arrivée de Mitterrand et de la gauche au pouvoir. Un moment d'enthousiasme et d'espoir, une période très riche. A l’instar de Lyne, qui a répondu à notre appel à témoins : « J’ai débuté avec zéro jour de formation et en devant tout découvrir par moi-même ». Cet enthousiasme-là, ce mouvement politique qui voulait changer la vie, ont-ils eu une influence directe sur votre vision de l'architecture ? S. Ces groupes de personnes ne seraient pas traités différemment des autres utilisateurs.D. » Pour être épaulés lors de leurs premiers pas, les néocontractuels devaient aussi bénéficier du tutorat d’un enseignant expérimenté. C'était un environnement extrêmement stimulant intellectuellement et dans la pratique. L'agence était emportée par le militantisme citoyen de Roland Castro (ce dernier fut d'abord maoïste, puis socialiste avant de soutenir, plus récemment, Emmanuel Macron, N. Claire, prof contractuelle en lycée professionnel, a fait partie des chanceuses : « J’ai une tutrice, c’est-à-dire quelqu’un à qui je peux poser des questions sans culpabiliser à outrance. De plus, le communiqué mentionne le fait que si un salarié de l'entreprise venait à être surpris en train d'espionner un internaute, il serait licencié sur-le-champ ! Reste à voir si une enquête plus poussée viendra démêler le vrai du faux dans cette histoire.D.L. « Du coup, je me suis beaucoup formé en surfant sur des forums enseignants et en posant des questions en salle de profs.R. ). » Des coups de pouces qui sont plus fréquents dans le premier degré, selon Dorothée Crespin : « Car un contractuel va croiser souvent ses collègues, alors qu’en collège et lycée, ils n’ont pas forcément les mêmes horaires et sont moins amenés à échanger. La mission Banlieue 89 que portaient Roland Castro et Michel Cantal-Dupart était un changement de regard sur la banlieue, à l'opposé de l'urbanisme traditionnel : c'était précurseur. Elle visait à l'émancipation des villes de banlieue en incitant les maires à se saisir de la fabrication urbaine, en appelant les architectes à jouer un nouveau rôle moteur en se plaçant en amont des projets et des acteurs politiques et économiques, sans laisser ce champ aux seuls ingénieurs des Ponts. Selon une note de la Depp sortie cette semaine, la moitié des enseignants déclare travailler plus de 43 heures par semaine. Cette démarche était à la fois incitative et prospective. Elle a débouché sur plus de 120 projets dans toute la France et la fabrication du premier plan du Grand Paris. » C’est le cas de Claire : « Je suis enseignante de matières que je ne maîtrise pas et dont je découvre les contenus au fur et à mesure, légèrement en amont de mes élèves. Cette manière nouvelle d'aborder la question urbaine et l'architecture, à l'opposé des visions traditionnelles, a été pour moi un formidable apprentissage et m'a construite comme architecte. Quand on est à votre place, celle de l'architecte, part-on d'une feuille blanche ou bien compose-t-on avec l'existant ? Il me semble qu'il y a, dans vos visions, une volonté de faire avec le réel. Lyne a aussi eu un rythme de travail très soutenu : « Parfois, je m’écroule de fatigue à 20h30, alors je me lève à 2 heures du matin pour bosser jusqu’à 6 heures et entamer ensuite ma journée d’école... « J’y passe au moins deux heures chaque jour. S. D. « Je suis lobotomisée, mais j’aime beaucoup ce métier » Face à ces difficultés, certains s’en sortent mieux que d’autres : « C’est le cas des anciens AED (assistant d’éducation), des candidats qui ont passé un concours enseignant et ne l’ont pas réussi ou des personnes qui ont travaillé auparavant dans l’animation », observe Guislaine David. Bien sûr : comme architecte, on compose avec le réel, avec l'existant. Avant d'entamer un projet on doit s'interroger, regarder, marcher, s'imprégner physiquement. Même enthousiasme chez Benjamin : « Travailler avec les enfants est vraiment passionnant. Il y a d'ailleurs une méthode commune, de Banlieue 89 à l'Atelier International du Grand Paris, en passant par le plan de lutte contre la Ségrégation Urbaine pour le Département des Hauts de Seine : c'est une manière de regarder, d'établir un diagnostic sensible et de représenter le territoire, de le cartographier. Puis, dans un second temps, de proposer des typologies d'intervention dans une démarche prospective. C’est réussi », estime-t-il. À la fin des années 1980, le travail de réflexion de l'agence s'est concrétisé dans des projets de remodelage de grands ensembles, avec un constat évident qu'il y avait un déjà-là : des bâtiments avec des habitants, qui ont vécu des morceaux de vie. Ce n'est pas rien. « J’ai la foi chevillée au corps, et les encouragements reçus m’aident à m’accrocher et à me dire que je suis parfaitement à ma place dans l’enseignement. Le premier projet de remodelage qui pose les bases de ce que l'on fera par la suite, c'est Lorient, le quai de Rohan. Dans le remodelage c'est un cas intéressant, car c'est une ville qui a été presque entièrement rasée pendant la guerre. « Certains contractuels ont démissionné dès les premières semaines car ils étaient complètement perdus. L'idée de démolir le quartier, qui était une option, était de fait hors de propos, intolérable pour ses habitants. On a donc « ré-architecturé » l'existant : l'espace urbain, les bâtiments, les logements, sans faire table rase, pour donner une nouvelle vie au quartier et de la fierté à ses habitants. Interrogé sur le nombre de démissions, le ministère de l’Education n’a pas communiqué sur le sujet. « Je crois qu'il n'y a pas beaucoup d'arts qui soient plus politiques que l'architecture » a dit Emmanuel Macron. Qu'en pensez-vous ? S.D. L'architecture est d'abord un art public, qui parle à tous, qui reflète une organisation, un ordre social. L'architecture est ou n'est pas génératrice d'urbanité. Le sens de ce mot urbanité est aussi la civilité, la politesse, la bonne manière de vivre ensemble. L'architecture des villes chinoises est révélatrice de la brutalité d'un ordre social. À l'opposé, l'Europe, ce « continent de la douceur » dont parle Aurélien Bellanger, semble chercher à renouer avec une pratique de la Cité : le partage de l'espace, du temps et des générations. Aujourd'hui, les modèles urbains hérités du mouvement moderne et les standards de l'habitat sont remis en cause pour chercher les conditions d'une bonne urbanité : un autre rapport à l'espace, au temps, à la nature, et un besoin de tisser des liens. Si l'on prend l'exemple de la tour « Habiter le Ciel » (inaugurée le 11 février 2019, à Aubervilliers), qu'est-ce que signifie « bien habiter en hauteur » ? S.D. Le concept d'Habiter le Ciel a été créé dans le cadre de l'Atelier International du Grand Paris en 2008, qui posait la question de la métropole du xxie siècle post Kyoto, de la lutte contre l'étalement urbain, de la densité. Habiter le Ciel est une manière de construire en hauteur sans sacrifier au confort, à la générosité de l'espace, au plaisir d'habiter. C'est une manière inédite d'habiter une tour grâce à ses qualités appropriatives, individuelles et communes, un rapport à l'extérieur très généreux, et une individuation des logements. Autour de quatre grands jardins communs, disposés tous les quatre niveaux, se déclinent des logements pensés comme des maisons superposées. C'est un village vertical qui construit dans l'espace le bonheur d'habiter chez soi et ensemble. Habiter le Ciel a été distingué d'une mention spéciale pour l'œuvre originale Femmes Architectes de l'ARVHA en 2020, j'en suis fière car c'est en quelque sorte une synthèse, un aboutissement d'années de travail sur l'espace du logement et de la ville. Une question très ouverte pour finir : vous êtes une femme dans un monde d'hommes. Le vit-on comme une invisibilisation ou, au contraire, une possibilité de se démarquer ? Et d'ailleurs, le concept d'architecture féminine est-il pertinent ? S. D. Je pense appartenir à une génération de femmes qui ont pu s'émanciper. Je ne me suis rien interdit dans mes choix personnels et professionnels. Je ne me reconnais pas nécessairement dans les terminologies du féminisme contemporain, néanmoins, l'invisibilisation est un terme qui s'applique très bien à mon parcours. Si j'ai pu être l'associée de Roland Castro pendant près de 40 ans, c'est que probablement de son point de vue, je n'étais pas une vraie rivale et que de mon côté je n'aspirais pas nécessairement à prendre la lumière. L'invisibilité a parfois du bon, cette position en retrait correspondait peut-être à mon caractère et m'a procuré un certain confort. Cela dit, recevoir le prix pour les Femmes Architectes m'a apporté une reconnaissance que je pense avoir méritée et ne pas avoir reçue jusqu'alors. Dans un paysage architectural dont les têtes d'affiche sont le plus souvent des hommes mégalomanes, il me semble nécessaire de reconnaître et promouvoir des femmes architectes, quitte à recourir à une forme de discrimination positive, le temps de regagner du terrain. Je ne saurais pas définir pour autant une architecture au féminin. Si j'ai pu voir des différences entre hommes et femmes dans la manière d'exercer le métier d'architecte, je ne sais si c'est tant dans la sensibilité que dans la posture.  ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... . ACTUELLEMENT EN KIOSQUE ET DISPONIBLE SUR NOTRE BOUTIQUE EN LIGNE Propos recueillis par Laurent-David Samama 22 Oct 2022, 7:36 Partager : Rédiger un commentaire .
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