« L expropriation est une perspective incontournable & #187 Avignon - Martigues HEAD TOPICS
« L expropriation est une perspective incontournable & #187
21/10/2022 20:00:00 La Marseillaise Que vous inspire la privatisation d un bailleur social public comme ici à Avignon Philippe Poutou C est l illustration de tout
Avignon Martigues
La source La Marseillaise
.PhilippePoutou était à Avignon et Martigues , mercredi et jeudi, pour faire la promotion du documentaire « Il nous reste la colère », dans lequel le triple candidat NPA à la présidentielle joue. L’occasion d’évoquer le climat social actuel. La Marseillaise : Que vous inspire la privatisation d’un bailleur social public, comme ici à Avignon ? Philippe Poutou : C’est l’illustration de tout ... ?Philippe Poutou : C’est l’illustration de tout ce qui se passe aujourd’hui avec l’ultra libéralisme et la logique de privatisation. Cela va forcément aggraver les conditions de vie et les logements des populations les plus modestes et précaires. On sait comment marche la loi du promoteur privé, il n’y a aucun scrupule, on entre dans la gentrification. Le capital s’en fout que les loyers augmentent, il y aura toujours du monde pour payer. Par contre, pour le milieu populaire, ça va être des expulsions. Lire la suite:
La Marseillaise » Paroles d'Ex - Philippe Bonhoure : « Malheureusement, je suis de la même génération que Serge Blanco » Les produits premiers prix des distributeurs sont parfois meilleurs que les marques, selon 'Que Choisir' 'J’ai décidé que ça serait à pied que je me déplacerais dans ma ville' «Récupération politique : à gauche, faites ce que je dis mais pas ce que je fais» Gaël Giraud « Il y a urgence à quitter le monde du mâle blanc urbain et privilégié »
La théologie peut-elle sauver une planète mal en point et une humanité en sursis ? Éléments de réponse avec l’économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud. Lire la suite >> Paroles d'Ex - Philippe Bonhoure : « Malheureusement, je suis de la même génération que Serge Blanco »Philippe Bonhoure : « Malheureusement, je suis de la même génération que Serge Blanco » Deux fois champion de France dans les années 80, l'arrière biterrois, n'a jamais connu de sélection en équipe de France, barré par l'indépassable Serge Blanco. Les produits premiers prix des distributeurs sont parfois meilleurs que les marques, selon 'Que Choisir'Une enquête publiée par le magazine 'Que choisir' de novembre bat en brèche une idée reçue : acheter des produits de marques nationales serait gage de meilleure qualité nutritionnelle. Faux, selon l'enquête, qui évoque même des produits fabriqués dans la même usine que leur version plus chère. *d’après une étude sur 12 produits ultra transformés Comme d'habitude, il faut apprendre aux consommateurs à lire une liste d'ingrédients. 'J’ai décidé que ça serait à pied que je me déplacerais dans ma ville'TÉMOIGNAGE - « Il faut changer l’image de la marche : le plus difficile, c’est de faire les premiers pas » affirme cette marcheuse. La fameuse 'pauvre' République en Marche Attention . Vous allez vous faire écrabouiller par un cycliste fasciste ou une trottinette folle .. Les français découvrent la marche 🤐 «Récupération politique : à gauche, faites ce que je dis mais pas ce que je fais»FIGAROVOX/HUMEUR - Dans un texte sarcastique, le chroniqueur Samuel Fitoussi s'interroge sur l'argument repris par de nombreuses personnalités de gauche selon lequel il serait indécent d'instrumentaliser un fait divers sordide à des fins politiques. SamuelFitouss10 La gauche souhaite avoir le monopole de la récupération. Quand nos martyrs sont des fillettes innocentes, alors que les leurs sont souvent des criminels multirécidivistes, on comprend qu’ils préfèrent nous faire taire plutôt que de souffrir la comparaison. SamuelFitouss10 Le nouveau détective publie chaque semaine des informations sur des meurtres d'enfants aussi horribles que celui de Lola. Je vous invite à lire ce journal et interpeller le gouvernement pour la justice des ces pauvres victimes. « Pour un salarié, la prime c’est du cash avec moins de droits sociaux associés ».ZemmourMichael est économiste au Centre d’économie de la Sorbonne/CES-Université-Paris-I et au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques/Liepp-Sciences Po. Que vous inspire la privatisation d’un bailleur social public, comme ici à Avignon ? Philippe Poutou : C’est l’illustration de tout ce qui se passe aujourd’hui avec l’ultra libéralisme et la logique de privatisation.Philippe Bonhoure, arrière de caractère sous le maillot de Béziers en 1991.jeudi 20 octobre 2022 à 06h19 2 min Selon le magazine Que choisir, les produits de premiers prix sont parfois meilleurs.marche . Cela va forcément aggraver les conditions de vie et les logements des populations les plus modestes et précaires. On sait comment marche la loi du promoteur privé, il n’y a aucun scrupule, on entre dans la gentrification. Minier/L'Équipe) Rugby exclusivité abonnés Richard Escot mis à jour le 21 octobre 2022 à 13h43 ma liste partager « Quel adversaire vous a laissé le plus mauvais souvenir ? Il y en a un qui me faisait peur, c'était le deuxième-ligne de Toulon, Yvan Roux ! Pour moi, c'était la terreur absolue ( rires ). Le capital s’en fout que les loyers augmentent, il y aura toujours du monde pour payer. En cette période où l'inflation frôle les 10% dans l'alimentation, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les produits premiers prix de marques de grands distributeurs. Par contre, pour le milieu populaire, ça va être des expulsions. Quand je l'ai vu arriver directement sur moi, je ne me suis pas échappé, évidemment, mais je me souviens encore de sa percussion, waouh. Face aux grèves, le gouvernement réquisitionne et cherche à diviser la population. J’ai décidé d’aller travailler à pied C’est le jour où j’ai décidé d’aller travailler à pied que tout a changé : je devais revenir travailler… Je n’ai pas pu reprendre le métro ! Alors, je me suis lancée dans la ville… Je « traçais » , j’avançais, je volais ! Quel plaisir de se sentir libre : un moment à soi, une liberté prise par rapport au train-train, un pied de nez aux injonctions pour femme parfaite : pas de robe froissée ni de mèche indocile… Pas une minute à perdre ! J’arrivais en forme au bureau, et une impression de bien-être m’accompagnait toute la journée. Comment réagir ? P.. Les "produits premiers prix" "parfois meilleurs que les marques" conclut le magazine.P. : Le pouvoir a plein de stratégies. D’abord, de convaincre les gens qu’il n’y a pas d’autres solutions que celles mises en place. "Il faut donc", "regarder avec attention la liste des ingrédients . Cela instaure un climat de fatalisme. Nous sommes allés vers l’est… Toujours plus loin vers l’est… Trois jours après, nous avons atteint Juvisy. Quand il y a des résistances, elles sont fracassées et on joue la division. D’habitude, ce sont les cheminots les privilégiés. C'est assez fastidieux, mais il existe des applications gratuites qui peuvent vous aider. Là, c’est les raffineurs, on dit ils sont super bien payés pour essayer de désolidariser les populations. Cela relève d’une vraie stratégie qu’on voit en permanence. Face à cela, il faut redonner un peu de confiance et de détermination, défendre la confrontation face au système. Et maintenant, nous, les piétons, si on l’occupait, cette ville ! Le temps a passé. C’est pour ça qu’on parle, nous de réquisitions, d’expropriations. La répartition des richesses, ce n’est pas juste une question de salaires, certes justifiée, mais le problème, c’est qu’on va toujours courir après le salaire à retardement. La perspective, c’est dire, qu’à un moment donné, il va falloir prendre tout ce qu’on nous a volé. Cela passera par la réappropriation et socialiser l’énergie, les transports, le logement, la santé, l’éducation.. La ville s’adapte à cette nouvelle mobilité, même si on trouve que ça ne va pas assez vite : pistes cyclables, élargissement des trottoirs, signalétique pour les piétons, projets de « ville du quart d’heure » , applications pour déambuler ou mixer les moyens de transport… La marche est déjà le deuxième mode de déplacement en France, le premier en Île-de-France. . tous les secteurs fondamentaux pour la vie des gens. C’est une bataille politique de fond. Comment catalyser cette colère alors qu’on sent, malgré tout, un fatalisme dans la société ? P.P. Et quand nous serons quelques millions de plus, la ville sera à notre image, aménagée pour nous, plus verte, plus sûre, silencieuse, calme et conviviale. : On ne sait pas faire pour le moment : le mouvement social est fragmenté, le mouvement politique et syndical est divisé. Certes le pouvoir divise, mais on se divise aussi nous-mêmes, on est victimes du côté boutiquier. Comment on combat cela ? Mine de rien, avec la Nupes, il y a eu cette conscience à se coordonner, créer du lien et se battre ensemble. Mais cela ne suffit pas. Il faut savoir quelle politique défendre dans cette unité et discuter du combat de classes, du combat social. On est sur la dénonciation d’un système, pour ça il faut discuter d’expropriation, de la réappropriation publique d’une partie de l’économie. C’est une perspective incontournable. La seule chose qui peut empêcher le privé de continuer de nuire, c’est la révolte, les mobilisations sociales, les grèves. On a besoin d’une gauche qui explique cela, pas qui dise juste votez pour moi. .