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Et pendant ce temps-là sur Mars l' exploration continue…
21/10/2022 14:26:00 La quê te d' une trace d' une ancienne forme de vie est entré e dans sa phase critique six mois aprè s l' arrivé e de Perseverance
La source Les Echos
La quête d'une trace d'une ancienne forme de vie est entrée dans sa phase critique six mois après l'arrivée de Perseverance Le rover de la Nasa Perseverance est arrivé voici six mois dans la zone du delta où, il y a 3,5 milliards d'années, une rivière se jetait dans le lac d'eau liquide emplissant le cratère Jezero. La quête d'une trace d'une ancienne forme de vie est entrée dans sa phase critique. Mis à jour le 21 oct. 2022 à 13:23un communiqué au contenu accrocheurLire aussi :Bientôt une première « ponte »Lire aussi :Des cristaux d'olivine dans le cratère JezeroQuant à la présence ou non de matière organique d'intérêt exobiologique, la question reste ouverte. La Nasa espère en avoir détecté, mais les scientifiques restent prudents. « En effet, rien n'indique de manière univoque dans les spectres obtenus la présence de matière organique sophistiquée ou de molécules spécifiques du vivant. Tout ce qu'on peut dire, c'est que cette roche atypique contient probablement des molécules organiques », explique Christian Mustin. Lire la suite:
Les Echos » Pourquoi la NASA va reprendre ses sorties extravéhiculaires sur l'ISS ? Espace : les Piliers de la création capturés par le télescope James Webb La nouvelle photo des Piliers de la création prise grâce au télescope spatial James Webb est tout simplement éblouissante [VIDEO] Espace : les images incroyables des Piliers de la création prises par le télescope spatial James Webb Aloïse Sauvage pour son nouvel album Sauvage
Nom : Sauvage. Prénom : Aloïse. Signe particulier : vient de publier un deuxième album, 'Sauvage'. Les montagnes russes comme le grand huit, elle les a vécues en l’espace de deux ou trois ans à peine entre ses rôles au cinéma, des concerts annulés par la pandémie et une nouvelle tournée aujourd’hui. Lire la suite >> Pourquoi la NASA va reprendre ses sorties extravéhiculaires sur l'ISS ?Après la découverte d'eau dans le casque de l'allemand Matthias Maurer à la fin d'une sortie extravéhiculaire sur les flancs de la Station Spatiale Internationale, la NASA avait choisi de retarder les sorties suivantes et de rapatrier le scaphandre sur Terre. L'enquête est terminée : les astronautes peuvent se préparer aux EVA en novembre ! Espace : les Piliers de la création capturés par le télescope James WebbSelon la Nasa, cette nouvelle image 'va aider les chercheurs à revoir leurs modèles de formation stellaire, en identifiant un compte bien plus précis d'étoiles nouvellement formées'. La petite lola est aujourd'hui parmi l'une de ses étoiles 🫶 Ce qui se passe sur cette photo date déjà de 6500 ans ! 😬 La nouvelle photo des Piliers de la création prise grâce au télescope spatial James Webb est tout simplement éblouissanteLe télescope James Webb, situé à plus d'1,5 million de kilomètres de la Terre, offre le cliché le plus avancé à ce jour des Piliers de la création. Une photo qui va “aider les chercheurs à revoir leurs modèles de formation stellaire” selon la NASA. [VIDEO] Espace : les images incroyables des Piliers de la création prises par le télescope spatial James WebbDes clichés extrêmement détaillés des célèbres colonnes de poussières interstellaires connues sous le nom de 'Piliers de la création' pris par le télescope spatial James Webb ont été dévoilés mercredi par la Nasa. Et pendant ce temps-là sur Mars l' exploration continue…Le rover de la Nasa Perseverance est arrivé voici six mois dans la zone du delta où, il y a 3,5 milliards d'années, une rivière se jetait dans le lac d'eau liquide emplissant le cratère Jezero. La quête d'une trace d'une ancienne forme de vie est entrée dans sa phase critique. Perseverance utilise son bras robotisé pour analyser l'affleurement rocheux dénommé « Skinner Ridge », situé dans la zone du delta.0 Oui bonjour, c'est un peu humide ici.Temps de lecture : 1 min.James Webb le 25 décembre 2021, dont les missions sont d’étudier le cycle de vie des étoiles et les exoplanètes, les passionnés d’astronomie attendent avec impatience les différentes images qu’il peut prendre du cosmos. (Nasa/JPL-Caltech/ASU/MSSS) Par Publié le 21 oct. 2022 à 12:57 Mis à jour le 21 oct. L'enquête est terminée : les astronautes peuvent se préparer aux EVA en novembre ! Et finalement il n'y a pas de problème technique majeur. 2022 à 13:23 Le lancement imminent de la première mission Artemis et l'ambition de la Nasa de ramener ses astronautes sur la Lune ne doivent pas nous faire oublier que, sur Mars, qui reste l'objectif ultime de l'agence spatiale américaine, l'exploration continue. Ces immenses structures de gaz et de poussière regorgeant d'étoiles en formation. La recherche de « biosignatures » - ces traces organiques ou minérales dont l'origine ne peut s'expliquer autrement que par la présence de structures ou d'activités biologiques, et qui témoignent par conséquent d'une forme de vie ayant éclos en un lointain passé - est même entrée dans sa phase critique depuis six mois. Face à une fuite importante, ce dernier avait dû revenir en urgence dans le sas, puis attendre patiemment la repressurisation alors que l'eau menaçait de bloquer ses voies respiratoires. C'est en effet en avril de cette année que le rover Perseverance, déposé sur le sol du cratère Jezero le 18 février 2021, a atteint la si convoitée zone du delta où, il y a 3,5 milliards d'années, une rivière se jetait dans le lac d'eau liquide qui emplissait alors cette cuvette circulaire de 49 km de diamètre (dans plusieurs langues slaves, « jezero » signifie « lac »). Twitter content originates from. Le 15 septembre dernier, la Nasa s'est même fendue d' un communiqué au contenu accrocheur après que l'un des instruments embarqués sur le rover, le spectromètre Raman Sherloc, eut procédé à une première analyse d'une roche jugée particulièrement prometteuse, baptisée « Wildcat Ridge ». Depuis, les casques sont mieux adaptés, disposent d'éponges pour absorber une éventuelle fuite de liquide, et tout début d'incident fait l'objet de rapports sérieux. Il s'agit d' "éjections d'étoiles encore en train de se développer" , âgées de"seulement" quelques centaines de milliers d'années, a expliqué la Nasa dans un communiqué. Outre des sulfates, cette roche située dans la zone du delta aurait - le conditionnel s'impose - révélé la présence en son sein de composés organiques en grande quantité, la plus riche moisson de ces molécules carbonées récoltée par Perseverance depuis le début de la mission Mars 2020. De quoi ranimer la flamme de la Planète rouge dans le coeur des élus du Congrès, peut-être enclins à trop sacrifier au come-back lunaire ? Lire aussi : Persévérance : deux ans d'exploits technologiques sur Mars L'arrivée de Perseverance dans la zone du delta a marqué le début de la seconde campagne scientifique, après une première consacrée à l'étude des roches ignées tapissant l'intérieur du cratère. Tout va bien ? D'abord, comme les sorties ne correspondent pas à des urgences mais à des mises à niveau de la station internationale pour la décennie à venir (en particulier l'installation de nouveaux panneaux solaires), l'agence américaine décide de repousser les EVA suivantes. « Contrairement à son prédécesseur Curiosity, qui est un véritable petit laboratoire ambulant dédié à l'analyse in situ, Perseverance, qui se déplace beaucoup plus vite que lui, a avant tout été pensé comme un prospecteur, explique Christian Mustin, chargé de l'exobiologie au CNES. Situés à 6 500 années-lumière de la Terre Les Piliers de la création sont situés à 6 500 années-lumière de la Terre, dans notre galaxie, la Voie lactée, dans la nébuleuse de l'Aigle. Son rôle est d'abord et avant tout d'identifier les roches et affleurements d'intérêt et de guider, grâce à des analyses in situ, la sélection des trente-deux échantillons qui seront rapportés sur Terre en 2033 pour y être passés au crible de nos plus puissantes machines, intransportables. Tout est dans le casque. Content. » Bientôt une première « ponte » Au cours de la première campagne, c'est-à-dire avant que Perseverance n'arrive aux portes du delta, huit échantillons de roches ont été prélevés ; quatre autres l'ont été, depuis avril, dans le delta même. Mais ces douze échantillons correspondent en fait à six doublons, chaque prélèvement de roche étant, pour plus de sûreté, effectué en deux exemplaires, dont l'un destiné à être laissé sur son chemin par le rover, tel le Petit Poucet ses cailloux.. Les"Piliers de la création" capturés par le télescope spatial Hubble en 2014 (gauche) et par le nouveau télescope James Webb, selon le cliché publié par la Nasa, le 19 octobre 2022 (droite). Perseverance procédera d'ailleurs, dans les prochaines semaines, à une première « ponte » d'une partie de ses précieux tubes. Déposés à la surface, ils serviront de réserve de secours dans l'hypothèse où le rover tomberait en panne d'ici à l'arrivée de l'atterrisseur chargé de faire remonter en orbite sa cargaison - auquel cas les tubes de la réserve seront récupérés sur place par un petit hélicoptère, sur le modèle du compagnon volant de Perseverance, Ingenuity. Grosso modo, le matériel n'est pas défaillant, et aucune fuite n'a été détectée au cours des nombreux essais. Lire aussi : ENQUÊTE - Objectif Mars : la conquête du siècle Les huit (deux fois quatre) échantillons de roche prélevés au début de la première campagne n'auront a priori que peu d'intérêt pour les exobiologistes (qui n'y décèleront pas de molécules organiques, sans même parler d'une éventuelle biosignature !), mais beaucoup pour les géologues désireux de comprendre l'histoire de la planète. « A leur grande surprise, les scientifiques impliqués dans la mission Mars 2020 ont en effet découvert que le fond du cratère Jezero ne correspondait en rien à leurs attentes : la géodynamique martienne semble bien différente de celle de la Terre », commente Christian Mustin. Une « fausse alerte » qui renforce néanmoins la volonté de la NASA de disposer dans un futur relativement proche de . Là où l'on espérait trouver un dépôt lacustre constitué de roches sédimentaires potentiellement riches en matière organique détritique, comme on en observe sur Terre, les scientifiques de Mars 2020 n'ont mis la main (par rover interposé !) que sur des roches ignées, formées de minéraux issus de la cristallisation précoce de magmas enfouis dans les entrailles de Mars avant d'être exhumées (peut-être sous l'effet d'impacts de météorites) à la surface. Des cristaux d'olivine dans le cratère Jezero En l'occurrence, il s'agit de cristaux d'olivine, un silicate de fer et de magnésium qui s'altère assez rapidement sur Terre en présence d'eau, mais qui pourrait avoir perduré intact pendant des milliards d'années sur cette planète aride qu'est Mars. Un automne chargé en sorties La NASA, qui peut se réjouir en même temps que les astronautes actuellement présents sur la station, a d'ores et déjà prévu trois sorties EVA pour le mois de novembre. Comment expliquer la présence en grandes quantités (sous forme de « cumulats ») de ces olivines à l'intérieur du cratère ? La période durant laquelle de l'eau liquide emplissait cette cuvette a-t-elle été beaucoup plus courte qu'initialement estimé ? La question se pose… Bien différentes sont les roches présentes dans le delta, dont la désormais fameuse « Wildcat Ridge » mise à l'honneur par la Nasa le 15 septembre. Celle-ci - les spectres Raman de l'instrument Sherloc l'ont montré sans aucun doute possible - est riche en sulfates, un environnement minéralogique propice à la conservation de la matière organique (ce n'est pas pour rien qu'on sale la nourriture afin de la conserver). Une partie de ces derniers sont stockés depuis le début d'année à l'extérieur de l'ISS, tandis que les suivants arriveront début 2023 avec le prochain cargo Dragon. Quant à la présence ou non de matière organique d'intérêt exobiologique, la question reste ouverte. La Nasa espère en avoir détecté, mais les scientifiques restent prudents. Et le mois sera chargé : au moins sont annoncées pour la même période. « En effet, rien n'indique de manière univoque dans les spectres obtenus la présence de matière organique sophistiquée ou de molécules spécifiques du vivant. Tout ce qu'on peut dire, c'est que cette roche atypique contient probablement des molécules organiques », explique Christian Mustin. Lire aussi : Interview : « L'histoire de l'exploration de Mars va bientôt connaître son apogée » « Wildcat Ridge » faisant partie des roches sélectionnées pour un prélèvement, ce n'est qu'à l'arrivée de celui-ci sur Terre, en 2033, que les scientifiques pourront affirmer, de manière certaine, s'il contient des molécules organiques d'intérêt. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant d'en trouver dans l'un ou l'autre des trente-deux échantillons rapportés sur notre planète puisque, tout comme elle, Mars a été « ensemencée » en matière organique par des apports de micrométéorites riches en carbone. La grande inconnue On sait par ailleurs que Curiosity, qui continue son exploration commencée il y a dix ans dans le cratère Gale, en aurait découvert - et pas n'importe laquelle puisque les composés détectés dans les argiles à la base du mont Sharp, des thiophènes, comportent, outre du carbone, du soufre, autre élément de base de la vie sur Terre (la plupart des protéines sont structurées au moyen de ponts soufre-soufre). Une découverte majeure. Reste la grande inconnue, la question brûlant toutes les lèvres : cette probable matière organique martienne révélera-t-elle, une fois qu'elle sera soumise aux puissants outils d'investigation dont nous disposons sur Terre, la présence en son sein de traces de vie ou d'une biosignature ? La réponse à cette question ne viendra pas avant la première moitié de la prochaine décennie. En attendant, le bien nommé Perseverance poursuit son travail de prospection. Toute matière organique n'est pas une biosignature Outre le carbone, les cinq autres éléments chimiques entrant dans la composition de la matière dite « organique » sont regroupés dans l'acronyme « CHNOPS » : « C » pour carbone, « H » pour hydrogène, « N » pour azote (nitrogen), « O » pour oxygène, « P » pour phosphore et « S » pour soufre. Plus un composé organique est sophistiqué, c'est-à-dire plus il contient une grande variété de liaisons reliant le carbone aux cinq autres éléments (des liaisons carbone-hydrogène comme dans tout hydrocarbure, mais aussi carbone-azote, carbone-oxygène, etc.), plus il est intéressant aux yeux des exobiologistes. Mais le Graal, c'est la biosignature ou biomarqueur : un composé ou une structure dont la seule origine possible est biotique. Par exemple, sur Terre, les hopanes, composés carbonés complexes, sont des biomarqueurs sédimentaires issus de la dégradation thermique des lipides membranaires présents dans les cellules vivantes. En chiffres A la mi-septembre, Perseverance avait parcouru 13,1 km . C'est plus de la moitié de la distance couverte par Curiosity en l'espace de dix ans. Son instrument .