Dé mission de Liz Truss les conservateurs « ne savent pas ce qu ils veulent faire du vote du Brexit» Europe - Royaume-Uni HEAD TOPICS
Dé mission de Liz Truss les conservateurs « ne savent pas ce qu ils veulent faire du vote du Brexit»
21/10/2022 12:49:00 Dé mission de Liz Truss les conservateurs « ne savent pas ce qu ils veulent faire du vote du Brexit»
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Démission de Liz Truss : les conservateurs «ne savent pas ce qu’ils veulent faire du vote du Brexit » La Première ministre britannique, Liz Truss , a jeté l'éponge 44 jours après sa prise de fonctions, minée par son programme économique qui a effrayé les places financières mondiales et abandonnée par… Audio 04:38Les Unes de journaux britanniques montrant la réaction à la démission du Premier ministre Liz Truss, le vendredi 21 octobre 2022.AP - David CliffJulien Coquelle-Roëhm5 mnLa Première ministre britannique, Liz Truss, a jeté l'éponge 44 jours après sa prise de fonctions, minée par son programme économique qui a effrayé les places financières mondiales et abandonnée par sa majorité conservatrice. La suite, c'est une réunion des principaux responsables du Parti conservateur afin de nommer son successeur d'ici huit jours. Décryptage de cette débâcle avec Thibaud Harrois, maître de conférences en civilisation britannique contemporaine à l’Université Sorbonne Nouvelle. Lire la suite:
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La cathédrale de la Major fait l'objet d'une grande rénovation. Un chantier en plusieurs phases qui se poursuit aujourd'hui avec des travaux de restauratio Lire la suite >> Démission de Liz Truss: ce mini-budget qui a fait tomber la Première ministre britanniqueLa Première ministre britannique ne se sera jamais remise de la débâcle autour de son ambitieux mini-budget dévoilé le 23 septembre dernier. On me dit dans l'oreillette que Manuel Valls serait dans un Eurostars direction Londres... ManuRevient IlsVeulentPasToi ManuelValls Liz Truss, plus fragilisée que jamais à son poste de Première ministre au Royaume-UniLa première ministre britannique Liz Truss , élue en septembre par les membres du parti conservateur, fait face à la dégringolade de ses mesures économiques. Encore, pourra t-elle rester en poste ? Royaume-Uni : la Première ministre britannique Liz Truss présente sa démissionLa cheffe du gouvernement britannique était contestée au sein même de sa majorité. Et bin mon vieux elle aura pas fait long feu celle-là Il n'y a qu'en France ou l'on ne démissionne pas ..... Déjà ? Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démissionEn difficultés ces derniers jours, la Première ministre britannique Liz Truss , entrée en fonction le 6 septembre dernier, a annoncé jeudi sa démission. "Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j'ai été élue par le Parti conservateur", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'un scrutin se tiendra "d'ici à la semaine prochaine" pour désigner son successeur. Elle a le courage de ses opinions, pas comme nos incompétents de ministres qui n'ont pas leurs places par leur niaiserie dans le gouvernement mais qui restent, connards ! La Première ministre Liz Truss démissionne et enregistre un triste record britanniqueAprès à peine deux mois à son poste et un fiasco autour de son budget, Liz Truss rend finalement les clefs du 10 Downing Street. Bah 🙁 allez dehoooooors ! 😂 Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss démissionne après 44 joursLa Première ministre dans la tourmente a annoncé sa démission ce jeudi 20 octobre, après 44 jours tumultueux à Downing Street. Déjà 😳 c’était furtif 🫣 Elle aura pas fait long feu Tout va bien chez nos amis 21/10/2022 - 11:55 Audio 04:38 Les Unes de journaux britanniques montrant la réaction à la démission du Premier ministre Liz Truss, le vendredi 21 octobre 2022.44 jours et puis s'en va.Liz Truss doit faire face à un chaos politico-économique depuis son élection.Temps de lecture : 1 min. AP - David Cliff Julien Coquelle-Roëhm 5 mn La Première ministre britannique, Liz Truss, a jeté l'éponge 44 jours après sa prise de fonctions, minée par son programme économique qui a effrayé les places financières mondiales et abandonnée par sa majorité conservatrice. La suite, c'est une réunion des principaux responsables du Parti conservateur afin de nommer son successeur d'ici huit jours. Arrivée le 5 septembre au 10 Downing Street, la successeure de Boris Johnson met ainsi un terme au mandat le plus court de l'histoire du Royaume-Uni. Décryptage de cette débâcle avec Thibaud Harrois, maître de conférences en civilisation britannique contemporaine à l’Université Sorbonne Nouvelle. Mais les critiques l'ont rapidement assénée. Publicité Lire la suite RFI : On sait que Liz Truss n’était pas la candidate préférée des parlementaires de son propre camp, les conservateurs. Ce jour-là, le ministre des Finances Kwasi Kwarteng annonce un" mini-budget" pour relancer la croissance et tenter de juguler l'inflation qui frôle les 10% dans le pays. Est-ce que cet échec était couru d’avance ? Thibaud Harrois : Oui, on peut le dire ainsi. La dirigeante démissionnaire a précisé qu'un nouveau scrutin interne aurait lieu au sein de la majorité "d'ici à la fin de la semaine prochaine" pour lui trouver un successeur. Liz Truss a été mal élue, elle a été élue par seulement une partie des membres du Parti conservateur.. Mais loin de l'accalmie, la tempête s'est transformée en ouragan hier à l'occasion d'un vote sur la fracturation hydraulique à la chambre des Communes, que Mme Truss a transformé en vote de confiance. Elle n’avait pas le soutien de sa majorité, en tout cas pas de l’ensemble de sa majorité d’élus à la Chambre. Elle reflétait une certaine vision du Parti conservateur, une vision extrêmement libérale avec des mesures qui en effet ont déplu aux élus, mais qui déplaisaient aussi à la population qui elle n’a rien dit finalement dans ce processus. Le problème, c'est que ce cocktail de mesures particulièrement ambitieux n'a pas de financement clair. Et donc elle avait du mal à asseoir son autorité. Ce sont quand même les parlementaires conservateurs qui l’ont poussée vers la sortie. De quoi semer la panique sur les marchés financiers.. À quel moment est-il devenu évident qu’elle ne pouvait plus rester ? Est-ce qu'il a été évident à un moment donné qu’elle pouvait rester ? C’est-à-dire, qu’à partir du moment où elle s’est présentée devant les conservateurs, devant les élus, avec ce mini-budget, avec ces mesures qui n’étaient pas financées, qui ont affolé les marché, les conservateurs ont immédiatement eu des doutes sur sa capacité à amener le pays vers des jours meilleurs. Mais de manière générale, on peut se demander en ce moment quel est l’état du Parti conservateur, et si quelqu’un d’autre pourrait prendre la suite et asseoir une autorité sur l’ensemble du parti. Ces turbulences ont aussi eu des conséquences sur le marché immobilier avec des remboursements plus coûteux pour de nombreux Britanniques ayant emprunté à taux variable. On annonce que le successeur de Liz Truss sera désigné d’ici au 28 octobre par un vote interne. Chez les conservateurs, qui peut aujourd’hui lui succéder ? Certains parlent d’un retour de Boris Johnson ? C’est une des hypothèses qui circulent parce que, dans l’immédiat, avec ce timing resserré -donc un changement de procédure pour élire le nouveau chef du parti conservateur-, il n’y a pas beaucoup de candidats qui soient prêts à s’aligner."Vu les pressions inflationnistes élevées dans plusieurs pays, y compris le Royaume-Uni, nous ne recommandons pas de mesures budgétaires importantes non financées, car il est important que la politique budgétaire ne barre pas la route à la politique monétaire", a souligné l’institution monétaire. Il n'y a pas beaucoup de candidats qui pourront obtenir le soutien d’une centaine de députés comme c’est maintenant la règle. On parle de Boris Johnson parce qu’il a l’avantage d’avoir été Premier ministre il y a peu, et qu'il a un certain nombre de soutiens au sein du parti. Le mercredi 28 septembre, la banque centrale annonce un programme de rachat de bons du Trésor à long terme pouvant aller jusqu'à 65 milliards de livres. Mais un retour de Boris Johnson, c’est peut-être aussi l’assurance pour les conservateurs de se couper complètement et définitivement de leur électorat. Et c’est peut-être aussi la tentation pour certains de quitter le parti et ils l’ont déjà dit : si Johnson revient, ils ne resteront pas dans le parti conservateur. Si ce dysfonctionnement du marché continu ou empire, cela causerait un risque réel à la stabilité financière du Royaume-Uni", met la BoE. Ils risquent de changer de bord. Vous parlez du désamour des électeurs. l'institution intervient une deuxième fois deux semaines plus tard en portant la taille maximale de ses opérations quotidiennes à 10 milliards de livres et en élargissant son action aux"bons indexés" sur l'inflation, qui représentent environ un tiers des bons du Trésor britannique. Les travaillistes, la gauche, sont en effet en tête des sondages et demandent eux des élections anticipées dès maintenant. Les conservateurs vont-ils vraiment pouvoir éviter un scrutin avant la date prévue ? C’est évidemment difficile de le dire. En vain. Mais il est vrai que, étant donné leur situation, on peut se demander déjà si un Premier ministre acceptera de mener les conservateurs vers des élections qui auraient lieu en 2024. Est-ce qu'il est possible de tenir deux ans encore ? Après douze ans au pouvoir, il est vrai aussi qu’il y a une certaine usure. Lors de ce rendez-vous, Liz Truss tente à nouveau de rassurer les sceptiques de son parti comme les marchés:"J'ai compris, j'ai écouté", assure-t-elle. Il ne faut pas oublier également que les conservateurs sont en réalité en train d’assumer véritablement les conséquences des choix qui ont été faits après le vote du référendum de 2016 sur le Brexit. On voit que la livre a repris de la valeur après le départ de Liz Truss. La Première ministre continue de voire sa popularité s'effondrer. Est-ce que au danger de l’instabilité politique peut s'ajouter une crise économique encore plus grave qu’elle ne l’est déjà ? On sait que pour les marchés, il est très important d’avoir la stabilité politique. Le mini-budget était l’annonce de mesures qui ont beaucoup inquiété les marchés, donc le changement de gouvernement est de nature à les rassurer, mais pour combien de temps ? C’est aussi une incertitude. Sur le même sujet. Les conservateurs sont-ils réellement capables de s’unir autour d’un chef aujourd’hui ? C’est toute la question, il semblerait que les conservateurs actuellement, en fait depuis 2016, sont extrêmement divisés. Qu’ils ne sachent pas ce qu’ils veulent faire du vote du Brexit. Le parti, évidemment, est uni sur le fait qu’ils ne vont pas retourner dans l’UE, mais comment faire pour assumer les conséquences du Brexit ? Est-ce qu’il faut commencer à se rapprocher du marché unique ? Est-ce qu’il faut au contraire continuer à prendre ses distances ? Est-ce qu’il faut libéraliser davantage ou assumer certaines doses des dépenses publiques ? C’est tout le débat depuis 2016. On a vu ce que cela a donné avec Theresa May et Boris Johnson. Liz Truss a choisi l’option libérale, elle n’a pas fonctionné. Est-ce qu’on va retourner vers plus de gouvernement ? Ça, c'est difficile à prévoir, mais le parti conservateur est extrêmement divisé. À lire aussi : .