Tim Burton « Le petit garç on isolé que j' é tais ne m' a jamais vraiment quitté » Festival Lumière - Tim Burton HEAD TOPICS
Tim Burton « Le petit garç on isolé que j' é tais ne m' a jamais vraiment quitté »
21/10/2022 12:34:00 Tim Burton « Le petit garç on isolé que j' é tais ne m' a jamais vraiment quitté »
Festival Lumière Tim Burton
La source Madame Figaro
Tim Burton : «Le petit garçon isolé que j'étais ne m'a jamais vraiment quitté» Maître du fantastique à la créativité hors norme, le réalisateur culte reçoit le Prix Lumière à Lyon pour l'ensemble de son œuvre. . –Jason et les ArgonautesLe mystère Tim Burton restera donc entier ?Comme je luttais avec ma singularité dans ma vie quotidienne, cela me poursuivait inévitablement dans le travail. Quand les studios m'ont embauché, c'était justement pour ce nouveau regard. Pourtant personne ne savait vraiment quoi penser de moi ou comment m'aborder. C'était une dynamique très étrange : les puissantes majors face au timide peu loquace. Quand j'ai réalisé Lire la suite:
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La cathédrale de la Major fait l'objet d'une grande rénovation. Un chantier en plusieurs phases qui se poursuit aujourd'hui avec des travaux de restauratio Lire la suite >> Crise des carburants : la R\u00e9gion Paca baisse les prix du trainUne baisse qui peut aller jusqu'\u00e0 50% du tarif pour tous les usagers.\n\n\n \n\n\n Des billets et abonnements de trains r\u00e9gionaux \u00e0 moiti\u00e9 prix : la R\u00e9gion Provence-Alpes-C\u00f4te d'Azur (PACA) a annonc\u00e9 mardi 18 octobre des rabais sur les tarifs ferroviaires,\n \n valables de mercredi \u00e0 vendredi, pour 'faire face \u00e0 la p\u00e9nurie de carburants'\n \n et faciliter le transport en train Une quarantaine de restaurants marseillais et aixois à moitié prix pendant un mois🍽 C'est le moment de se faire plaisir ! De nombreux restaurants à Marseille et Aix-en-Provence proposent leur carte à -50% jusqu'au 27 novembre, dans le cadre du festival TheFork_France Le tracé de Singapour va être modifié pour le Grand Prix 2023À cause de travaux dans Singapour, le tracé du circuit sera légèrement modifié pour l'édition 2023 du Grand Prix. Pourquoi ne pas avoir mis des zones 50 et des radars?😁🤣😂 Top qualité / prix – Le smartphone Google Pixel 6 Noir à 495,27 € (terminé)Le smartphone Google Pixel 6 Noir s'affiche aujourd'hui à 495,27 € chez Amazon Marketplace. C'est actuellement l'un de nos meilleurs rapports qualité prix. Hausses des prix: en Allemagne aussi, des produits disparaissent des rayonsEn cause, le refus de certaines enseignes de payer plus cher certains produits de grands groupes agroalimentaires, exigeant parfois jusqu'à un tiers de hausse. Leclerc et la guerre des prix provoquent une crise de gouvernance chez IntermarchéLe président des Mousquetaires a donné sa démission après un conflit avec la direction d'Intermarché, la principale enseigne du groupement d'indépendants. Le réseau perd des parts de marché en raison de l'agressivité de Leclerc sur les prix. Trente-cinq ans plus tard, Tim Burton a laissé sa marque dans l'histoire du cinéma, élevant les freaks (monstres) et les excentriques au rang de héros, de génies, de modèles.Une baisse qui peut aller jusqu'à 50% du tarif pour tous les usagers.Envoyer un courriel il y a 2 heures Chaque année, le site TheFork (ex LaFourchette) organise son festival et propose des réductions de 50% dans plus de 1200 restaurants en France.19 octobre 2022 à 14h18 ma liste commenter partager Des travaux vont avoir lieu dans la baie de Singapour ces prochains mois, contraignant les organisateurs du Grand Prix à modifier le circuit. Ce qui l'aura ostracisé durant la première partie de sa vie est devenu sa force, son talent, ce pour quoi le monde l'admire aujourd'hui. Madame Figaro . ( AFP / PHILIPPE HUGUEN ) Des billets et abonnements de trains régionaux à moitié prix : la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) a annoncé mardi 18 octobre des rabais sur les tarifs ferroviaires, valables de mercredi à vendredi, pour"faire face à la pénurie de carburants" et faciliter le transport en train. – En quarante ans de carrière, vous avez réalisé une vingtaine de films. Parmi les établissements concernés, on retrouve : Le Pelle Mêle (1er), Oyat (1er), Le Roy René (2e), Boccascena (2e), Cajou (2e), Côté Sud (4e), Chez Vincent (4e), Ô Deux Ladha (4e), O’Pakistan (6e), Bali Bali (6e), La Pequeña Boqueria (6e)… Pour accéder à la sélection à Marseille, c’est. Que racontent-ils de vous ? Tim Burton. "Mesure exceptionnelle" "Face à la pénurie de carburants liée à la grève, cette mesure exceptionnelle permet de proposer une alternative aux habitants qui se déplacent chaque jour", a expliqué le président ex-LR de la Région PACA, Renaud Muselier. – Que je suis un individu d'une nature chaotique ? Je n'ai jamais été un très bon orateur, j'ai du mal à parler de moi autrement qu'en images, qu'il s'agisse de dessins ou de cinéma. publié le 19 octobre 2022 à 14h18 en direct sur la chaine L'Équipe chrono. C'est dû à la fois à ma timidité, mais aussi à une part de secret que je tiens à préserver.. Aujourd'hui, tout le monde sait tout sur tout, y compris sur les films. On connaît leurs secrets de fabrication, la vie du réalisateur, le budget, quel acteur a couché avec qui… Cela banalise la beauté de ce métier, de l'art en général. qui pourrait être ternie par la hausse des prix de l'électricité. Quand j'étais gamin, j'allais voir les films de Ray Harryhausen, Jason et les Argonautes et les autres, et je ne recevais rien d'autre que cette histoire. Cela décuplait l'effet et alimentait mes rêves. On a perdu cet élément de surprise, ce plaisir de la découverte, et je le déplore. “C'est plus fort que moi : à 64 ans, j'ai toujours l'impression d'en avoir 13 !” Tim Burton Le mystère Tim Burton restera donc entier ? Oui, bien qu'il n'y ait pas grand-chose de fou à découvrir. (Rires.) Vous êtes un ex-outsider devenu cinéaste au succès public et critique. Avez-vous dû vous battre pour conserver votre singularité ? Comme je luttais avec ma singularité dans ma vie quotidienne, cela me poursuivait inévitablement dans le travail. Quand les studios m'ont embauché, c'était justement pour ce nouveau regard. Pourtant personne ne savait vraiment quoi penser de moi ou comment m'aborder. C'était une dynamique très étrange : les puissantes majors face au timide peu loquace. Quand j'ai réalisé Batman, on me répétait : « C'est beaucoup trop sombre. » Mais je faisais la sourde oreille car, paradoxalement, les mêmes s'enorgueillissaient que ce soit atypique, et, au final, j'ai fait le film que je voulais. Mais après ce succès, Batman Returns, la suite, nous a fait entrer dans l'ère des franchises, le placement de produits, et leur attitude à mon égard a changé. Une fois que vous faites vraiment partie de la machine, et même si vous avez participé à son bon fonctionnement, on vous demande parfois de ne plus être tout à fait vous. C'était très perturbant, mais j'ai manœuvré comme j'ai pu dans ce dédale. Sans jamais vous trahir ? J'ai essayé, et aujourd'hui je ris (et je pleure) quand je vois qu'ils poussent les curseurs de la noirceur au maximum. Il n'y a qu'à voir les derniers Batman. C'est bien la preuve que tout est changeant dans cette industrie et qu'il faut garder son cap, car un jour ou l'autre, votre approche sera tendance. (Rires.) De toute façon, je n'ai pas le choix, je ne sais rien faire d'autre : les westerns classiques, ce n'est pas pour moi ! Quand vous faites un premier bilan, de quoi êtes-vous le plus fier ? C'est une question difficile car je n'ai vraiment aucun regret. Certains de mes films me tiennent plus à cœur mais, malgré les défauts évidents de certains, il y a en chacun d'eux une spécificité, un détail parfois, qui me les rend précieux. Quand vous avez réalisé Vincent , qui installait votre univers en 1982, comment vous imaginiez-vous quarante ans plus tard ? Je n'imaginais rien… ou peut-être juste un cimetière. Pour être honnête, je n'ai jamais rien attendu, espéré, anticipé. C'est déjà assez dur de vivre au jour le jour. “Pour moi, la vie et la mort forment un tout, un fil continu” Tim Burton Votre univers est féerique, magique. Trouvez-vous encore de quoi vous émerveiller aujourd'hui ? Quand vous êtes enfant, que tout est nouveau pour vous, la magie et l'émerveillement sont partout. En vieillissant, happé par le quotidien, on prend moins le temps de s'arrêter sur la beauté des choses, plus que jamais poussé à zapper et à produire par cette société de consommation et d'images. Mais le cinéma et l'art me donnent encore matière à rêver, à espérer, et restent pour moi des sources d'inspiration intarissables. Il faut juste savoir regarder ce qui nous entoure. La fiction est-elle plus belle que la réalité ? J'ai toujours aimé les contes de fées, et les histoires horrifiques précisément, car ils nous disent quelque chose de notre réalité, ils commentent notre société. Sous leurs atours fantastiques, et les autres films de monstres ne parlent que d'exclusion, de marginalisation, de rejet. Enfant, ils résonnaient en moi comme aucun autre film : c'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai jamais dissocié la réalité de la fiction. Vous qui avez toujours parlé des monstres, que trouvez-vous de plus monstrueux dans le monde actuel ? La société elle-même ! Et une des choses qui m'effraient le plus, c'est l'effet d'Internet et des réseaux sociaux sur les individus, les enfants en particulier. C'est le virus le plus violent que nous ayons actuellement à combattre. Aujourd'hui, on croit tout savoir sur tout, mais on ne lit que des bribes d'informations et nos rêves se construisent autour d'une réalité trafiquée… C'est très alarmant. Vos films plaisent aux adultes comme aux enfants. Doit-on y voir le besoin des adultes de se reconnecter à l'enfant qu'ils étaient ? Définitivement. C'est tout ce dont parle mon cinéma. La société nous assigne des rôles : quand on grandit, il nous est presque interdit de nous émerveiller, et quand on est enfant, on veut nous cacher la noirceur du monde. Or, rien n'est tout blanc ou tout noir dans ce bas monde. Compartimenter, c'est perdre de vue l'enfant qu'on a été et qui s'amusait à se faire peur. Quand L'Étrange Noël de Monsieur Jack est sorti, en 1993, j'entendais que c'était trop étrange et effrayant pour les enfants, et aujourd'hui, des générations de gamins sont pourtant obsédés par ce film, le voient avant même de savoir parler. Et puis, je n'ai rien inventé : les contes sont truffés de sorcières, de monstres et de morts, et on les lit aux enfants depuis la nuit des temps. Je n'ai d'ailleurs jamais considéré mes films comme effrayants. Vous avez donc gardé votre âme d'enfant… C'est plus fort que moi : à 64 ans, j'ai toujours l'impression d'en avoir 13 ! Votre série Mercredi sur la fille de la Famille Addams est disponible sur Netflix à partir du 23 novembre. Pourquoi avoir accepté cette nouvelle adaptation ? Faire un film sur La Famille Addams ne m'intéressait pas, mais je me sentais très connecté à Mercredi, le personnage qui m'a toujours le plus intéressé. Son regard sur la société, la famille, l'école, la thérapie est très proche du mien. Elle aurait pu être moi ou ma petite copine quand j'étais ado ! Cette identification me la rend très réelle et me permettait d'échapper à l'image plus cartoon, plus restreinte, des films qui ne la présentaient que comme « la peste gothique ». Sans dénaturer cet aspect, j'ai essayé d'en montrer aussi la profondeur, la complexité. Et Jenna Ortega, qui la joue, a été une alliée puissante : Mercredi est un personnage iconique, très caricaturé, et il fallait parvenir à la rendre humaine, à se projeter au-delà de ce que son image véhicule. À lire aussi «Je sens parfois que mes fantômes rôdent» La vie après la mort est un thème récurrent dans votre filmographie. D'où cela vient-il ? Je ne suis pas du tout quelqu'un de religieux, mais pour moi, la vie et la mort forment un tout, un fil continu. J'ai grandi en Californie, une région gorgée de soleil où mon culte de la mort était mal compris. D'un autre côté, il y avait là une grande communauté hispanique qui célébrait le jour des morts et continuait à fêter ses disparus comme s'ils étaient encore parmi nous. Depuis toujours, pour moi, la vie et la mort, la lumière et la noirceur cohabitent en toutes choses et ne sont pas dissociables. Certains de vos morts vous accompagnent-ils au quotidien ? Comme beaucoup d'entre nous, je sens parfois que mes fantômes rôdent, mais aucun n'est installé tranquillement sur mon épaule pour me dire quoi faire ! Je suis un gars normal… enfin, si on veut… Au bout de quarante ans, vos films vous ont-ils finalement permis de vous sentir moins seul, moins incompris ? C'est une question intéressante mais épineuse. J'ai cru un moment que ce serait le cas, mais je sais aujourd'hui que la famille, les enfants, le succès et toutes ces choses que je pensais ne jamais connaître n'ont pas anéanti ce sentiment niché au fond de moi. Je panique toujours dans les endroits où il y a trop de monde… J'ai pu exorciser mes démons occasionnellement, mais ils feront partie de mon ADN jusqu'à la fin. Le petit garçon isolé que j'étais ne m'a jamais vraiment quitté. Festival Lumière, à Lyon, jusqu'au 23 octobre. .