É nergie les Europé ens arrachent à l' Allemagne de premiè res concessions Union Européenne - Bruxelles HEAD TOPICS
É nergie les Europé ens arrachent à l' Allemagne de premiè res concessions
21/10/2022 08:30:00 Ré unis à Bruxelles les Vingt-Sept sont parvenus à ne pas é carter le plafonnement du prix du gaz Il a é té demandé à la Commission de travailler sur le sujet
Union Européenne Bruxelles
La source Le Figaro
Pour endiguer la flambée des prix de l'énergie, les dirigeants de l'UE s'accordent sur une «feuille de route» qui reste à décliner Ils demandent un projet de mécanisme «temporaire» pour plafonner les prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité. Réunis à Bruxelles , les Vingt-Sept sont parvenus à ne pas écarter le plafonnement du prix du gaz. Il a été demandé à la Commission de travailler sur le sujet. Nous avons conclu un accord sur le sujet énergétiquemaintenir l'unité européennePourtant, la messe n'est pas encore dite puisqu'il s'agit, à ce stade, d'inviter le Conseil et la Commission «», la mise en place d'« Il y a encore beaucoup de travail concret à faire là-dessusl'accent est bien sûr mis sur l'argent que nous avons déjà«On a mis un pied dans la porte»Une vingtaineParmi les dirigeants, l'Italien Mario Draghi, dont c'est le dernier sommet européen, a pesé de tout son poids, multipliant les propos durs et mettant en garde ses homologues contre le risque de désunion européenne. « Lire la suite:
Le Figaro » Energie: le MidCat devient un «corridor d'énergie verte» entre l'Espagne, la France et le Portugal CILAS : les quatre enjeux prioritaires pour sa survie 'La mairie nous lâche' : le cri d'alarme de l'association Croix-de-Pierre Activités « La politique du commerce extérieur de la France est un sujet essentiel » (Xavier Gesnouin, CCE) Le prix du lait s envole vers des sommets jamais atteints
Lactalis a signé un accord avec les producteurs de lait à 490 euros les 1.000 litres pour le quatrième trimestre. Un prix historiquement haut en France, qui correspond à une hausse de 32 %. Lire la suite >> il n'a pas la tronche d'un gagnant. Quid des pays n'utilisant pas le gaz pour produire leur électricité ? Je pense notamment à nous... Donc, ils se sont mis d'accord pour dire qu’il faudrait faire quelque chose. Mais ils ne savent pas quoi. Ils sont payés pour cela ? Et sinon c'est quand que tu sors de ve bourbier la France? Ils vont forcément se quitter en s’étant entendu sur quelque chose. Mais si on n’y comprend rien c’est que ce quelque chose n’est RIEN. Donc un coup d’épée dans l’eau 😡🤬 Échec déguisé feuille de route ?! Energie: le MidCat devient un «corridor d'énergie verte» entre l'Espagne, la France et le PortugalLes dirigeants français, espagnol et portugais se sont réunis jeudi en marge du Conseil européen à Bruxelles pour évoquer le projet de liaison énergétique entre la péninsule et ses voisins du Nord. Madrid… CILAS : les quatre enjeux prioritaires pour sa survieLa Commission européenne a approuvé l'acquisition de CILAS par Safran Electronics & Defense et MBDA France. Pour autant, les deux repreneurs réunis dans la société HMS Laser devront composer avec Lumibird et l’État, très intéressé par la constitution d'une filière laser, qui est stratégique pour la France. 'La mairie nous lâche' : le cri d'alarme de l'association Croix-de-Pierre ActivitésLes membres de l'association de Croix-de-Pierre Activités se sont réunis ce mercredi devant la mairie du quartier de Croix de Pierre, afin de 'sauver leur association'. Ces derniers refusent de signer la nouvelle... « La politique du commerce extérieur de la France est un sujet essentiel » (Xavier Gesnouin, CCE)Réunis en congrès mondial à Nice, les conseillers du commerce extérieur de la France font partie des acteurs accompagnant les entreprises l’international. Discrets – trop ? – pendant longtemps, ces chefs d’entreprises implantés dans 151 pays dans le monde, constituent un réseau bien maillé doté d’une expertise métier et donc terrain qui aide beaucoup pour qui tente l’aventure de l’export. Entre bouleversements géopolitiques et nouvelle économie, exporte-t-on toujours pareil ? Oui et non répond le président des CEE dans le Sud. L’industrie du tourisme face au défi de « l’acceptabilité » des populationsLa France est la première destination touristique au monde. Réunis à Marseille autour de la ministre du tourisme, élus et acteurs de cette industrie se sont écoutés parler de « tourisme positif » Tchad : après des manifestations meurtrières, le premier ministre annonce un couvre-feuAu moins une cinquantaine de personnes sont mortes, jeudi 20 octobre, dans des affrontements entre police et manifestants, réunis à l’appel de l’opposition contre le maintien au pouvoir du président Mahamat Idriss Déby Itno. Le premier ministre a annoncé la « suspension de toute activité » d’importants groupes d’opposition et un couvre-feu. Il aura fallu un peu plus de dix heures aux Vingt-Sept pour trouver un accord sur les mesures d'urgence destinées à faire face à la crise énergétique.Suivre 2 mn Les dirigeants français, espagnol et portugais se sont réunis jeudi en marge du Conseil européen à Bruxelles pour évoquer le projet de liaison énergétique entre la péninsule et ses voisins du Nord.Comme prévu, la commission européenne a autorisé lundi l'acquisition de Cilas par Safran Electronic & Defence (SED) et MBDA France.19/10/2022 à 18:34 l'essentiel Les membres de l'association de Croix-de-Pierre Activités se sont réunis ce mercredi devant la mairie du quartier de Croix de Pierre, afin de "sauver leur association". Et donc pour lever les fortes résistantes de Berlin. L'Allemagne, dont l'industrie est très dépendante du gaz, ne voulait entendre parler ni d'un plafonnement du prix du gaz, ni d'un nouvel emprunt commun pour soutenir les ménages et les entreprises en difficulté. Une alternative est née. « Les Allemands étaient contre tout. Le contrôle conjoint (63%) de CILAS par SED et MBDA s'effectuera via une entreprise commune, baptisée HMS Laser créée à cette fin. La principale difficulté, c'était l'Allemagne », résume un diplomate de l'UE. Il s'agit de relier la péninsule au marché européen de l'énergie et de densifier les « interconnexions électriques » entre le Portugal, l'Espagne et la France. Les mots qui fâchent et que la Chancellerie s'était obstinée à vouloir rayer du texte figurent noir sur blanc dans le communiqué final de la réunion.. « Nous avons conclu un accord sur le sujet énergétique », s'est félicité le président du Conseil européen, Charles Michels, lors d'une conférence de presse organisée aux premières heures de vendredi. Le chef de l'État français est attendu les 8 et 9 décembre à Alicante en Espagne pour finaliser ce nouvel accord qui, précise-t-il, « a vocation à bénéficier de financements européens ». Et rapidement. « Nous avons maintenant une très bonne et solide feuille de route pour continuer à travailler sur le sujet des prix de l'énergie », a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Quittant la réunion, Emmanuel Macron a fait valoir que les Européens étaient parvenus à « maintenir l'unité européenne baisser les prix du gaz ». Cette annonce met fin à 19 années de tergiversations autour du gazoduc MidCat, pour Midi-Catalogne. Lignes rouges de l'Allemagne Pourtant, la messe n'est pas encore dite puisqu'il s'agit, à ce stade, d'inviter le Conseil et la Commission « à présenter d'urgence des décisions concrètes sur les mesures supplémentaires » au nombre de neuf. Sans oublier la Chine. Bref, il est demandé à ces deux institutions de l'UE de poursuivre leur travail exploratoire sur ces sujets très techniques que sont notamment l'élaboration d'un « corridor de prix dynamique temporaire pour les transactions portant sur le gaz naturel », la mise en place d'« un cadre temporaire de l'UE visant à plafonner le prix du gaz utilisé dans la production d'électricité », la solidarité énergétique en cas de ruptures d'approvisionnement, les achats groupés obligatoires pour 15 % du gaz acheté dans l'UE ou encore la création d'un nouveau référentiel de prix pour le gaz naturel liquéfié. Le projet a été suspendu en 2019 en raison de l'opposition de la France et. Les devis que j’avais faits s'élevaient à presque 3000 euros, ce qui était déjà trop élevé pour nous. Et cela en tenant compte, en outre, des lignes rouges de l'Allemagne, mais aussi des Pays-Bas. Pas question qu'une baisse des prix du gaz fasse repartir la consommation à la hausse. Safran et MBDA ont refusé à Lumibird de siéger au conseil d'administration malgré les 37% que la société bretonne possède dans le capital de l'ancienne filiale d'ArianeGroup. Pas question non plus de prendre des risques sur les approvisionnements. Emmanuel Macron souhaite voir la Commission faire ses propositions «fin octobre, début novembre». Autant battre le fer tant qu'il est chaud. C'est d'ailleurs crucial pour CILAS, qui a déjà Lumibird comme fournisseur important dans le cadre notamment du système de lutte anti-drone Helma-P. "S'ils font un geste, nous voulons bien participer aux frais, mais à hauteur de ce que l'on peut faire. Mais, durant leur conférence de presse commune, ni Charles Michel ni Ursula von der Leyen ne se sont risqués à faire le moindre pronostic sur le temps qu'il faudra ou qu'il faudrait à l'UE pour mettre en place ces mécanismes d'encadrement des prix. Et au même moment, devant la presse, Olaf Scholz se montrait très prudent. « Il y a encore beaucoup de travail concret à faire là-dessus », a-t-il souligné. Ce qui en termes de souveraineté dans cette filière stratégique est très malvenu au moment où Emmanuel Macron recommande une autonomie stratégique française, voire européenne. Alors que les conclusions ouvrent la porte à un nouvel emprunt commun - il est question de «mobiliser les outils appropriés au niveau national et européen» - , le chancelier allemand a affirmé que « l'accent est bien sûr mis sur l'argent que nous avons déjà », notamment les fonds non utilisés du plan de relance européen ou de Sure (acronyme anglais de «Soutien pour atténuer les risques de chômage en cas d'urgence», NDLR). Des propos qui ne sont guère différents de ceux qu'il avait tenus, plus tôt, lors de la réunion des Vingt-Sept : « Je ne dis non à rien. "Si nous ne quittons pas les lieux, cela nous obligerait à augmenter les tarifs, et ainsi empêcher une certaine partie de la population d'accéder à la culture. Mais je ne dis pas oui ». Face à un essaim de drones, il serait vite submergé. «On a mis un pied dans la porte» Pourtant, beaucoup estimaient vendredi qu'un pas important avait été franchi. « On a mis un pied dans la porte », assurait un fonctionnaire de l'UE. Si Olaf Scholz répétait la veille encore devant le Bundestag son opposition au plafonnement des prix du gaz, il a ensuite dû faire face à Bruxelles à un front important de leaders face à lui. Personne, y compris Lumibird maltraité par Safran et MBDA, ne souhaite en arriver à ce stade. « Une vingtaine », précise un diplomate de l'UE. "Lors de la dernière discussion, j'ai expliqué qu'il était stupide de faire un changement de contrat alors que les tarifs ont augmenté. À entendre ce diplomate, le refroidissement des relations entre Berlin et Paris - qui a débouché sur l'annulation du Conseil franco-allemand prévu la semaine prochaine - ainsi que les critiques répétées sur l'égoïsme allemand suite au méga plan de soutien de 200 milliards d'euros annoncé par Berlin auraient convaincu Scholz de ne pas faire de vagues. « S'il y avait eu un blocage allemand, cela aurait vraiment confirmé qu'il y avait un sujet allemand », analyse-t-il.. Parmi les dirigeants, l'Italien Mario Draghi, dont c'est le dernier sommet européen, a pesé de tout son poids, multipliant les propos durs et mettant en garde ses homologues contre le risque de désunion européenne. « Maintenant, nous sommes en récession. Et avec la rupture de l'unité de l'UE, Poutine gagne ». Ce qui serait catastrophique pour les salariés de cette entreprise basée à Orléans. Nous aurons prochainement une réunion avec une personne qui s'occupe des problèmes juridiques, pour trouver une solution. « Mieux vaut reconnaître que nous sommes divisés » plutôt que de continuer « à faire semblant », a-t-il ajouté. L'ancien président de la BCE a à nouveau défendu ce pour quoi il se bat depuis des mois : un plafonnement des prix du gaz et un nouvel emprunt commun au niveau de l'UE pour soutenir les entreprises et les citoyens européens qui n'arrivent plus à payer leur facture. « On nous demande de faire preuve de solidarité dans le partage de l'énergie, mais il n'y a pas de solidarité dans nos appels à contenir les prix », a-t-il argumenté. Mario Draghi a également fait savoir aux Vingt-Sept qu'il ne donnerait son accord sur rien si le Conseil européen ne donnait pas aussi mandat à la Commission et au Conseil d'explorer la question d'un emprunt commun. Si le terme n'apparaît pas noir sur blanc, cette option est désormais sur la table. Face à Vladimir Poutine et à des opinions publiques de plus en plus remontées, les leaders ne pouvaient pas se permettre de n'afficher aucun résultat. À lire aussi Jan Roman Potocki: «L’Europe vit le troisième acte d’un drame ouvert il y a cent ans» Afin de convaincre les plus réticents dont l'Allemagne, il a également été décidé que la clause de confiance jouerait. Elle prévoit qu'un État membre puisse faire remonter un problème au Conseil européen. « Personne n'ignore que sur des sujets stratégiques comme ceux-là, si un pays a un intérêt majeur à défendre, ce n'est pas possible de faire voter un texte à la majorité qualifiée. Nous demanderons au Conseil de trouver les accords les plus larges possibles », assure un fonctionnaire de l'UE. Cette clause de confiance aurait en tout cas permis aux Vingt-Sept de venir à bout de certaines résistances hongroises. Les discussions sont loin d'être finies. La rédaction vous conseille .