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É thiopie le Tigré s enfonce dans l abî me

20/10/2022 23:02:00

É thiopie le Tigré s enfonce dans l abî me Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime qu’il n’existe qu’ « une fenêtre très étroite pour éviter un génocide » au Tigré

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Éthiopie : le Tigré s’enfonce dans l’abîme Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime qu’il n’existe qu’ « une fenêtre très étroite pour éviter un génocide » au Tigré Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime qu’il n’existe qu’ « une fenêtre très étroite pour éviter un génocide » au Tigré . Plusieurs voix se sont élevées récemment pour alerter sur le sort réservé aux Tigré ens par l’armée fédérale éthiopie nne et ses alliés. À lire aussi« une fenêtre très étroite pour éviter un génocide »les attaques délibérées contre des civils ou des infrastructures civiles relèvent de crimes de guerre ».tuberculose, le VIH, le diabète, l’hypertension, autant de maladies que l’on peut traiter ailleurs dans le monde, seront désormais au Tigré synonymes d’une peine de mort ». .antique et des premiers siècles chrétiens (le royaume D’mt, le royaume d’Axoum).Le centre du pouvoir s’est ensuite déplacé dans la région Amhara. Représentant aujourd’hui environ 33 % de la population, les Amharas ont dominé l’Empire éthiopien jusqu’à sa disparition en 1974. Lire la suite:
» Conflit au Tigré : pourquoi l’ONU alerte sur la situation « incontrôlable » en Éthiopie Au Tigré, les succès des forces éthiopiennes font craindre de nouveaux massacres Rapatriement de femmes et d'enfants depuis la Syrie : la France a changé de doctrine et écarte le cas par cas Violente agression d'un chauffeur : faut-il installer des caméras dans les VTC ?

La démission de Liz Truss plonge le Royaume-Uni dans le chaos politique

Liz Truss restera comme la Première ministre la plus éphémère de l'histoire britannique. Une nouvelle période d'incertitude politique s'ouvre pour le Royaume-Uni, sous l'oeil attentif des marchés. Lire la suite >> Conflit au Tigré : pourquoi l’ONU alerte sur la situation « incontrôlable » en ÉthiopiePrès de deux mois après la reprise des combats dans la région du nord de l’Éthiopie, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est alarmé de la situation « incontrôlable » dans ce pays de la Corne de l’ Afrique , où un conflit s’enlise depuis novembre 2020. Au Tigré, les succès des forces éthiopiennes font craindre de nouveaux massacresLes forces fédérales et leur allié érythréen semblent reprendre l’avantage dans la guerre qu’elles mènent dans la région septentrionale. Mais ces victoires laissent craindre de nouvelles violences, loin de tout regard extérieur. Rapatriement de femmes et d'enfants depuis la Syrie : la France a changé de doctrine et écarte le cas par casLa France a rapatrié dans la nuit de mercredi à jeudi 15 femmes et 40 enfants qui étaient retenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie. Violente agression d'un chauffeur : faut-il installer des caméras dans les VTC ?L'agression d'un chauffeur la semaine dernière dans le Nord relance le débat de l'installation obligatoire de caméras dans les VTC. Twitter Y a-t-il véritablement un risque de génocide ? À plusieurs reprises depuis le début de la guerre entre les Tigréens et l’armée fédérale, le 4 novembre 2020, des voix se sont élevées pour dénoncer les crimes sur les civils attribués aux deux camps.« retrait immédiat et le désengagement d’Éthiopie des forces armées érythréennes » qui épaulent les troupes fédérales éthiopiennes au Tigré.Au Tigré, le conflit avec l'Ethiopie aurait déjà fait 500 000 morts.Le ministère des Affaires étrangères, à Paris, le 10 mars 2020. Cependant, les principales organisations de défense des droits humains ainsi que l’ONU ont documenté des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dont les Tigréens sont les principales victimes. À lire aussi Conflit au Tigré : pourquoi l’ONU alerte sur la situation « incontrôlable » en Éthiopie Le terme de génocide a été utilisé à plusieurs reprises sans que cela soit, pour l’heure, vérifié. À lire aussi Les États-Unis et l’Union européenne (UE) ont également lancé des appels à la trêve, lundi, après l’abandon de pourparlers annoncés en Afrique du Sud la semaine dernière sous l’égide de l’Union africaine. Mercredi 19 octobre, le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (lui-même tigréen), a frappé les esprits en déclarant au cours d’une conférence de presse qu’il existait « une fenêtre très étroite pour éviter un génocide » au Tigré. C’est un revers important pour ceux qui réclament l’autonomie, voire l’indépendance de la province du Tigré. Il a jugé que « les attaques délibérées contre des civils ou des infrastructures civiles relèvent de crimes de guerre ». En 2018, à l’arrivée au pouvoir du (récompensé du prix Nobel de la paix en 2019), le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF), ancien parti politique devenu groupe armé séparatiste, lui avait reproché de les avoir « écartés du pouvoir et de marginaliser la minorité tigréenne du pays », retrace Fisseha Tekle, chercheur à Amnesty International, dans un entretien publié sur le site de l’ONG. Le blocus du Tigré a piégé 6 millions de personnes et entraîne chaque jour la mort d’enfants provoquée par la malnutrition, a-t-il rappelé. Parmi les mineurs se trouvent sept orphelins ou enfants isolés. Faute de secours humanitaire, a-t-il ajouté , « la tuberculose, le VIH, le diabète, l’hypertension, autant de maladies que l’on peut traiter ailleurs dans le monde, seront désormais au Tigré synonymes d’une peine de mort ». À lire aussi Prix Nobel de la paix : ces anciens lauréats controversés En septembre 2020, le TPLF avait organisé des élections et les avait remportées, bien que le gouvernement fédéral ait jugé le scrutin illégal. Le 17 août, le patron de l’OMS avait déjà estimé que sa région natale subissait « la pire crise humanitaire dans le monde » . Comment expliquer cette violence entre les communautés ? Si la cause directe de cette guerre est liée à la velléité autonomiste voire indépendantiste du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), l’hostilité dont les Tigréens sont victimes est ancienne. Tensions régionales Deux mois plus tard, en novembre 2020, le gouvernement éthiopien accuse les forces du TPLF d’attaques contre l’armée fédérale au Tigré et lance une offensive dans la région. Occupant le nord du pays, ces derniers (environ 6 % de la population actuelle) sont les héritiers de l’ antique et des premiers siècles chrétiens (le royaume D’mt, le royaume d’Axoum). À lire aussi Éthiopie, un pays au bord du gouffre Le centre du pouvoir s’est ensuite déplacé dans la région Amhara. À ce conflit entre les autorités du TPLF et le gouvernement fédéral s’ajoutent des tensions entre les autorités tigréennes et les régions contiguës d’Amhara et d’Afar, et avec l’Érythrée voisine, qui a envoyé des forces armées pour soutenir le gouvernement fédéral. La position française était intenable Les autorités françaises ont estimé à l'époque que ces rapatriements ne seraient pas compris par l'opinion publique, traumatisée par les attentats sur le territoire national, d’où une politique de retour au compte-goutte. Représentant aujourd’hui environ 33 % de la population, les Amharas ont dominé l’Empire éthiopien jusqu’à sa disparition en 1974. Unies par la religion orthodoxe, par la lutte contre les envahisseurs (comme les Italiens) et main dans la main pour renverser le régime marxiste de Mengistu en 1991, les deux communautés ont néanmoins toujours eu des relations tendues. Comme le relève Amnesty International, une partie de la population éthiopienne avait déjà besoin d’une aide humanitaire avant le conflit. À cette rivalité historique s’ajoute un contentieux géographique : le Tigré occidental, qui dispose de terres fertiles, est revendiqué et disputée âprement par les deux communautés. Quelle est la raison de la crise actuelle ? Après la chute de Mengistu, les Tigréens ont dirigé le pays d’une main de fer jusqu’à la mort du premier ministre Meles Zenawi, en 2012. Selon les chiffres des Nations unies, 22 millions de personnes devraient recevoir aujourd’hui une aide humanitaire urgente dans le pays. Privé de cette personnalité charismatique, le pouvoir central n’a pas réussi à empêcher la montée des revendications nationalistes, notamment du côté des Amharas et Oromos (ces derniers représentent environ 33 % de la population). En tout cas, le processus se fera de manière progressive pour solder ce dossier embarrassant pour la France afin qu'elle se mette en conformité avec le droit international. À lire aussi « Vous êtes le diable et nous purifions votre sang » : en Éthiopie, des témoignages font état de crimes de guerre Fragilisés, les Tigréens ont alors appuyé la nomination d’un jeune politicien issu de leur parti mais pas de leur communauté, l’Oromo Abiy Ahmed, qu’ils pensaient pouvoir contrôler. Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch y ont par ailleurs documenté des crimes contre l’humanité et un nettoyage ethnique. Mais ce plan s’est retourné contre eux. Tout en desserrant l’étreinte du pouvoir central et en prenant des mesures libérales qui lui ont attiré la sympathie de la communauté internationale – il a reçu le prix Nobel de la paix en 2019 –, Abiy Ahmed s’est affranchi de la tutelle tigréenne en jouant sur l’alliance Oromos-Amharas. Mais les combats ont repris le 24 août, dans une grande opacité car la zone est en grande partie interdite aux journalistes. Il est allé jusqu’à se réconcilier avec le président érythréen Issayas Afewerki, voisin et ennemi juré des Tigréens. Ces derniers, chassés des postes clés du régime, se sont alors retirés dans leurs montagnes du Nord, adoptant une attitude de plus en plus hostile au pouvoir central, jusqu’à la rupture de l’automne 2020. Lundi, le premier ministre Abiy Ahmed a justifié son refus d’un cessez-le-feu et la poursuite de son offensive par la nécessité de « prendre des mesures défensives pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays » . Quel est le rôle d’Abiy Ahmed ? Depuis le début de la guerre, le premier ministre a adopté une position intransigeante vis-à-vis des Tigréens, ce qui stupéfie la communauté internationale. Chef de guerre, il refuse d’ouvrir sérieusement des négociations de paix, couvre les exactions commises par ses troupes et ses alliées, les milices nationalistes (dont les « fannos » amharas) et l’armée érythréenne. À découvrir. À lire aussi .
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