La dé mission de Liz Truss plonge le Royaume-Uni dans le chaos politique HEAD TOPICS
La dé mission de Liz Truss plonge le Royaume-Uni dans le chaos politique
20/10/2022 22:50:00 🇬 🇧 Liz Truss dé missionne aprè s 45 jours de pouvoir La Premiè re ministre britannique a annoncé sa dé mission ce jeudi sur le perron de « Downing Street » Pour plus de dé tails 👉
La source Les Echos
Liz Truss démissionne après 45 jours de pouvoir. La Première ministre britannique a annoncé sa démission ce jeudi sur le perron de « Downing Street » Pour plus de détails Liz Truss restera comme la Première ministre la plus éphémère de l'histoire britannique. Une nouvelle période d'incertitude politique s'ouvre pour le Royaume-Uni, sous l'oeil attentif des marchés. ParPublié le 20 oct. 2022 à 14:38Mis à jour le 20 oct. 2022 à 18:54C'est sans précédent dans l'histoire politique du Royaume-Uni. Après seulement 44 jours au pouvoir, Liz Truss s'est résignée à démissionner, mettant fin à un mandat chaotique qui a entamé la crédibilité internationale du payset aggravé les difficultés économiques actuelles. « Compte tenu de la situation, je ne peux pas remplir le mandat pour lequel j'ai été élue par le Parti conservateur. J'ai donc parlé à sa majesté le Roi pour lui notifier que je démissionne », a-t-elle déclaré, en milieu de journée jeudi sur le perron de « Downing Street ». Lire la suite:
Les Echos » Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss démissionne et annonce une primaire Démission de Liz Truss: ce mini-budget qui a fait tomber la Première ministre britannique Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démission Royaume-Uni Liz Truss démissionne après seulement 45 jours au pouvoir
La Première ministre britannique a annoncé sa démission ce jeudi sur le perron du 10 Downing Street. Elle restera comme la Première ministre la plus éphémère de l'histoire britannique. Lire la suite >> Quand on voit les comportements de pas mal de gouvernants européens, on se dit que décidément en France ,jusqu’à ce jour, on n’est pas si mal loti … N'était-elle pas présenté comme la nouvelle Thatcher lizztruss Margaret Thatcher ton idole a fait mieux que toi et au suivant Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss démissionne et annonce une primaireLa première ministre britannique n'aura tenu que 44 jours à la tête du pays, le plus court mandat jamais connu outre-Manche. Démission de Liz Truss: ce mini-budget qui a fait tomber la Première ministre britanniqueLa Première ministre britannique ne se sera jamais remise de la débâcle autour de son ambitieux mini-budget dévoilé le 23 septembre dernier. On me dit dans l'oreillette que Manuel Valls serait dans un Eurostars direction Londres... ManuRevient IlsVeulentPasToi ManuelValls Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission🔴 Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission À peine six semaines après son accession au pouvoir, la première ministre britannique Liz Truss a annoncé jeudi 20 octobre sa démission. Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démissionCe jeudi 20 octobre, la Première ministre britannique, Liz Truss, a annoncé qu'elle démissionnait de son poste. Son successeur sera choisi lors d'une primaire. Déjà Le «règne» le plus court : Liz Truss démissionne de son poste de Première ministreCe jeudi 20 octobre, la locataire du 10 Downing Street a annoncé sa démission au poste de Première ministre, deux mois seulement après sa nomination, faisant de son mandat le plus court de l'histoire du pays. Même Édith Cresson avait fait mieux comme première ministre en France Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss démissionne, 44 jours après sa nominationLa Première ministre du Royaume-Uni Liz Truss, arrivée au pouvoir après le départ de Boris Johnson, cède à son tour sa place, remettant en cause la prééminence du parti conservateur qui voit son troisième dirigeant... Et à la fin c'est la laitue qui gagne. « Je ne peux pas mener à bien mon mandat », a déclaré Liz Truss.au Royaume-Uni.44 jours et puis s'en va.a annoncé jeudi 20 octobre sa démission après à peine six semaines au pouvoir qui ont ressemblé à une descente aux enfers, déclenchant une nouvelle élection interne au sein du Parti conservateur. (Daniel Leal/Pool via REUTERS) Par Publié le 20 oct. 2022 à 14:38 Mis à jour le 20 oct. Jeudi matin, 17 députés conservateurs réclamaient officiellement son départ. 2022 à 18:54 C'est sans précédent dans l'histoire politique du Royaume-Uni. Les ennuis de Liz Truss ont commencé le 23 septembre dernier. Après seulement 44 jours au pouvoir, Liz Truss s'est résignée à démissionner, mettant fin à un mandat chaotique qui a entamé la crédibilité internationale du pays et aggravé les difficultés économiques actuelles. J'ai donc parlé à pour lui signifier que je démissionnais comme chef du parti Conservateur », a déclaré Liz Truss lors d'une très courte allocution, devant le 10 Downing street. « Compte tenu de la situation, je ne peux pas remplir le mandat pour lequel j'ai été élue par le Parti conservateur. Un départ « dès que possible » « Liz Truss doit partir dès que possible » , avait lâché l’ancien ministre conservateur David Frost, qui la soutenait ardemment auparavant, dans une tribune au Daily Telegraph. J'ai donc parlé à sa majesté le Roi pour lui notifier que je démissionne », a-t-elle déclaré, en milieu de journée jeudi sur le perron de « Downing Street ». Ce dernier a été remplacé par Jeremy Hunt , chargé d'améliorer le programme économique de la première ministre.. Un scrutin pour lui trouver un successeur au sein du parti conservateur aura lieu « d'ici à la semaine prochaine », a ajouté celle qui restera comme la plus éphémère Première ministre. Un nouveau leader devrait être en poste pour les prochaines prévisions budgétaires prévues le 31 octobre, et qui seront scrutées de près par les marchés. Un jeu dangereux : dans ses propres rangs, 40 députés se sont abstenu de voter la réforme voulue par la Première ministre, fragilisant gravement sa position. Dans l'immédiat, l'annonce d'une transition à Downing Street a été accueillie avec soulagement par les investisseurs : la livre s'est redressée tandis que les obligations d'Etat ont poursuivi leur détente. Estimé entre 100 et 200 milliards de livres, son coût a contraint le service de gestion de la dette du gouvernement a annoncé qu'il augmenterait son plan d'emprunt pour l'exercice financier en cours d'environ 45% pour atteindre 234,1 milliards de livres. Cette chute est la conclusion d'un mandat chaotique, où -à l'exception des douze jours de deuil national à la suite du décès de la reine - se sont succédé faux pas et revirement. Le chef de l’opposition britannique, le travailliste Keir Starmer, a réagi en appelant aussitôt à la tenue d’élections législatives dès « maintenant ». Lorsqu'elle est désignée par les militants conservateurs début septembre, Liz Truss est perçue comme l'héritière naturelle de Boris Johnson, une nouvelle « dame de fer » qui serait à même de tenir tête à l'Europe. Elle est élue sur un ambitieux programme de baisses d'impôts, qui doit, selon elle, relancer la croissance. Ces turbulences ont aussi eu des conséquences sur le marché immobilier avec des remboursements plus coûteux pour de nombreux Britanniques ayant emprunté à taux variable. Douche froide sur les marchés Lorsque le ministre des Finances, Kwasi Kwarteng présente ce plan le 23 septembre, c'est la douche froide sur les marchés : son financement reste flou, le pays vient déjà d'annoncer un coûteux schéma pour plafonner les prix de l'énergie, la livre chute, les taux d'emprunt d'Etat flambent et la Banque d'Angleterre est obligée d'intervenir. A partir de là se sont suivies diverses maladresses, dont un revirement en plein Congrès des conservateurs, où les sondages désastreux ont plongé les adhérents dans un climat morose. Depuis le limogeage de son ministre des Finances le 14 octobre , la position de Liz Truss était devenue intenable. La tempête financière est telle que la Banque d'Angleterre est contrainte d'intervenir, en urgence, en particulier pour sauver des fonds de pension (dont ceux qui gèrent les retraites des Britanniques) au bord de l'effondrement. Mercredi, la Première ministre a subi un nouveau coup dur avec le départ de sa ministre de l'Intérieur. La soirée a ensuite tourné au psychodrame au Parlement, autour d'un vote sur la fracturation hydraulique qui mettait en porte-à-faux de nombreux députés Tories dans les circonscriptions touchées. Le gouvernement a remporté ce vote mais a entretenu la confusion sur le fait de savoir s'il s'agissait ou non d'un vote de confiance pour le gouvernement. Si ce dysfonctionnement du marché continu ou empire, cela causerait un risque réel à la stabilité financière du Royaume-Uni", met la BoE. Jeudi matin, le secrétaire du groupe parlementaire conservateur, Graham Brady, s'est rendu à Downing Street pour examiner les issues possibles. Lire aussi : Quatre choses à savoir sur Jeremy Hunt, le nouveau ministre des Finances britannique Incertitude politique Avec cette nouvelle démission, le Royaume-Uni replonge dans l'incertitude politique. Graham Brady a annoncé la tenue d'une élection au sein du parti d'ici à vendredi prochain. Revirement Refusant dans un premier temps de faire marche arrière, Liz Truss et son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, renvoient à leur plan de réduction de la dette dont la présentation a été avancée au 31 octobre pour tenter de calmer les marchés. Le nouveau leader, qui sera le cinquième Premier ministre britannique en sept ans, n'aura que trois jours avant la présentation des nouvelles prévisions budgétaires, déterminantes pour restaurer la crédibilité économique du Royaume-Uni. Le tout, en tenant compte d'une majorité conservatrice toujours plus divisée et de plus en plus considérée comme ingouvernable. Du côté de l'opposition, les appels à une élection générale se sont renforcés. Lors de ce rendez-vous, Liz Truss tente à nouveau de rassurer les sceptiques de son parti comme les marchés:"J'ai compris, j'ai écouté", assure-t-elle. « Les conservateurs ne peuvent pas réagir à la récente pagaille qu'ils ont semée en se contentant de claquer à nouveau des doigts et de remanier les personnes au pouvoir sans le consentement du peuple britannique », a-t-il déclaré. La Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, considère la tenue d'élections comme « un impératif démocratique ». Dans le contexte actuel, rien n'oblige le Parti conservateur à lancer des élections législatives. Au point de devoir limoger le 14 octobre Kwasi Kwarteng, lequel est remplacé par Jeremy Hunt qui annoncera trois jours plus tard l'annulation de la quasi-totalité du programme économique de Liz Truss, laquelle se dit"désolée". Compte tenu des récents sondages, les Tories seraient promis à une défaite jamais vue depuis l'élection de Tony Blair en 1997. Lire aussi : .