Liz Truss un naufrage conomique en 44 jours Presse conomique Actualit

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Liz Truss un naufrage é conomique en 44 jours

20/10/2022 19:46:00

Liz Truss un naufrage é conomique en 44 jours

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La Tribune

Liz Truss, un naufrage économique en 44 jours Liz Truss a perdu pied sur le terrain économique, avant d'être débarquée par son propre parti qui l'avait porté au pouvoir début septembre. Les marchés financiers n'ont pas pardonné la légèreté budgétaire de la Première ministre, qui a très vite renié le programme sur lequel elle avait été élue par les militants conservateurs. Inflation, budget, énergie... la situation économique du Royaume-Uni est plus dégradée encore à son départ qu'à son arrivée. 5 septembre : désignée sans grande légitimité Lorsqu'elle franchit le porche du 10 Downing Street, Liz Truss ne jouit pas d'une légitimité incontestée. L'ancienne ministre des Affaires étrangères a simplement remporté un scrutin interne des conservateurs, auquel 140.000 militants du parti majoritaire au Parlement ont participé. Liz Truss a devancé Rishi Sunak, pourtant plus populaire qu'elle dans l'opinion publique. Lire la suite:
La Tribune » Démission de Liz Truss: ce mini-budget qui a fait tomber la Première ministre britannique Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss démissionne et annonce une primaire Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démission Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission

Piquez-vous au jeu des maths

Vues à travers le prisme du jeu, les maths deviennent une gymnastique de l’esprit, et même… un plaisir. Démonstration avec le hors-série du « Point. » Lire la suite >> Démission de Liz Truss: ce mini-budget qui a fait tomber la Première ministre britanniqueLa Première ministre britannique ne se sera jamais remise de la débâcle autour de son ambitieux mini-budget dévoilé le 23 septembre dernier. On me dit dans l'oreillette que Manuel Valls serait dans un Eurostars direction Londres... ManuRevient IlsVeulentPasToi ManuelValls Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss démissionne et annonce une primaireLa première ministre britannique n'aura tenu que 44 jours à la tête du pays, le plus court mandat jamais connu outre-Manche. Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démissionAprès à peine six semaines au pouvoir qui ont ressemblé à une descente aux enfers Politique RoyaumeUni Ce n’est pas Foutriquet ni Darmanin ni Moretti et encore moins Le Maire qui auraient cette élégance. Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission🔴 Royaume-Uni : la première ministre Liz Truss annonce sa démission À peine six semaines après son accession au pouvoir, la première ministre britannique Liz Truss a annoncé jeudi 20 octobre sa démission. Royaume-Uni : la Première ministre Liz Truss annonce sa démissionCe jeudi 20 octobre, la Première ministre britannique, Liz Truss, a annoncé qu'elle démissionnait de son poste. Son successeur sera choisi lors d'une primaire. Déjà Le «règne» le plus court : Liz Truss démissionne de son poste de Première ministreCe jeudi 20 octobre, la locataire du 10 Downing Street a annoncé sa démission au poste de Première ministre, deux mois seulement après sa nomination, faisant de son mandat le plus court de l'histoire du pays. Même Édith Cresson avait fait mieux comme première ministre en France Elle se rêvait en Dame de fer du XXIème siècle mais Liz Truss n'aura tenu que 44 jours au pouvoir, quand Margaret Thatcher a dirigé le Royaume-Uni plus de 4.44 jours et puis s'en va.au Royaume-Uni.Par La Provence (avec AFP) La Première ministre britannique Liz Truss, devant les députés à Londres le 19 octobre 2022 Photo - UK PARLIAMENT/AFP - JESSICA TAYLOR Newsletter Actualités S'inscrire Acculée, la Première ministre britannique Liz Truss s'est finalement résignée jeudi à démissionner après seulement six semaines au pouvoir ressemblant à un chemin de croix pour la dirigeante conservatrice, dont le programme économique radical avait provoqué une crise politique et financière. 000 jours. Alors que Thatcher avait tenu avec fermeté - rigidité diront certains - son programme ultra-libéral, Liz a multiplié les revirements sur les dossiers économiques. Arrivée le 5 septembre au 10 Downing Street, la successeure de Boris Johnson met ainsi un terme au mandat le plus court de l'histoire du Royaume-Uni. Ne faisant souvent qu'aggraver la crise qu'elle prétendait résoudre. « Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j'ai été élue par le partie conservateur. Retour sur un mois (et demi) de Liz Truss à Downing Street, dont l'économie britannique n'est pas sorti indemne. Ce jour-là, le ministre des Finances Kwasi Kwarteng annonce un" mini-budget" pour relancer la croissance et tenter de juguler l'inflation qui frôle les 10% dans le pays. 5 septembre : désignée sans grande légitimité Lorsqu'elle franchit le porche du 10 Downing Street, Liz Truss ne jouit pas d'une légitimité incontestée. Mais en fin de matinée, elle a rencontré le député à la tête du puissant Comité 1922 chargé de l'organisation interne du parti conservateur (et donc d'une éventuelle procédure de remplacement), au moment où la dirigeante conservatrice se débattait avec une majorité de plus en plus frondeuse, la liste de parlementaires demandant son départ s'allongeant d'heure en heure.  L'ancienne ministre des Affaires étrangères a simplement remporté un scrutin interne des conservateurs, auquel 140.. Ce dernier a été remplacé par Jeremy Hunt , chargé d'améliorer le programme économique de la première ministre.000 militants du parti majoritaire au Parlement ont participé. Liz Truss a devancé Rishi Sunak, pourtant plus populaire qu'elle dans l'opinion publique. Le problème, c'est que ce cocktail de mesures particulièrement ambitieux n'a pas de financement clair. Les deux candidats se sont distingués sur le terrain économique dans une campagne où chacun se revendique de Margaret Thatcher. Twitter content. L'ancien ministre des Finances Sunak a proposé de s'attaquer en priorité à l'inflation, avant éventuellement de baisser certains impôts pour relancer la croissance. De quoi semer la panique sur les marchés financiers. Des élections générales "maintenant" Les Tories ont décidé d'éviter des législatives anticipées, au moment où l'opposition travailliste caracole en tête dans les sondages. De son côté, Truss a promis un choc fiscal immédiat et massif pour doper la croissance et éloigner le spectre d'une récession. Sans même évoquer des aides anti-inflation qualifiées de « pansement ». Ces turbulences ont aussi eu des conséquences sur le marché immobilier avec des remboursements plus coûteux pour de nombreux Britanniques ayant emprunté à taux variable. 8 septembre : premier revirement sur les aides contre l'inflation La réalité de la crise énergétique rattrape la Première ministre. Les manifestations contre la flambée du coût de la vie ont rythmé tout l'été."Vu les pressions inflationnistes élevées dans plusieurs pays, y compris le Royaume-Uni, nous ne recommandons pas de mesures budgétaires importantes non financées, car il est important que la politique budgétaire ne barre pas la route à la politique monétaire", a souligné l’institution monétaire. Les appels à la grève menacent de paralyser les trains et la poste dans un pays où l'inflation caracole à près de 10%. Elle a été remplacée par Grant Shapps, ancien ministre des Transports sous Boris Johnson, dans se qui se voulait un geste d'ouverture à l'égard des ex-adversaires de Liz Truss dans la course à Downing Street, Shapps ayant soutenu Rishi Sunak. Liz Truss décide de plafonner les factures d'énergie à 2. Le mercredi 28 septembre, la banque centrale annonce un programme de rachat de bons du Trésor à long terme pouvant aller jusqu'à 65 milliards de livres.500 livres par an pour les ménages, dont les deux tiers sont menacés de précarité énergétique sans intervention de l'Etat. Les entreprises et les institutions publiques se voient accorder des aides équivalentes pendant six mois pour régler leurs dépenses énergétiques. Si ce dysfonctionnement du marché continu ou empire, cela causerait un risque réel à la stabilité financière du Royaume-Uni", met la BoE. Cette première annonce sociale va à l'encontre du programme de Liz Truss, mais la mort d'Elizabeth II éclipse ce premier virage. 23 septembre : la bombe budgétaire Après le deuil royal, la vie parlementaire reprend ses droits. l'institution intervient une deuxième fois deux semaines plus tard en portant la taille maximale de ses opérations quotidiennes à 10 milliards de livres et en élargissant son action aux"bons indexés" sur l'inflation, qui représentent environ un tiers des bons du Trésor britannique. Le ministre des Finances Kwasi Kwarteng revient à Westminster le 23 septembre dévoiler un plan économique d'urgence du gouvernement, si important qu'on le qualifie comme de « mini budget ». Le plafonnement des prix de l'énergie pour les entreprises et les particuliers est confirmé pour une ardoise de 60 milliards de livres. En vain. En parallèle, le gouvernement acte une baisse colossal d'impôts sur les sociétés mais aussi sur le revenu en faveur des plus aisés. Les salariés les mieux rémunérés connaissent ainsi l'exonération d'impôts la plus importante. Lors de ce rendez-vous, Liz Truss tente à nouveau de rassurer les sceptiques de son parti comme les marchés:"J'ai compris, j'ai écouté", assure-t-elle. Le symbole est désastreux pour l'image de Truss. Mais le pire n'est pas là. La Première ministre continue de voire sa popularité s'effondrer. Les dizaines de milliards d'aides débloqués s'ajoutent à la perte d'importantes recettes fiscales. Cela creuse soudainement un trou de 150 milliards de livres dans les comptes publics. Sur le même sujet. Le gouvernement fait manifestement le choix de recourir au déficit, mais omet de publier ses prévisions budgétaires. L'absence d'un plan précis de financement témoigne d'une légèreté que les marchés ne pardonnent pas. 28 septembre : la Banque d'Angleterre joue les pompiers Dans les jours qui suivent l'annonce du « mini budget », la livre s'effondre à son plus bas niveau face au dollar et les taux de la dette britannique à 10 ans flambent au plus haut depuis 2008, signe d'inquiétudes sur la solvabilité du Royaume. Par ricochet, les attaques sur la dette menacent de nombreux fonds de pension de la City dont le portefeuille est rempli d'obligations britanniques. Cela alourdit surtout les taux d'intérêt des ménages sur leur crédit. ¨Pire, la chute de la livre alourdit le coût des importations, notamment celles de gaz et de pétrole libellées en dollar. La Banque d'Angleterre (BoE) doit lancer un programme de rachat d'obligations « limité dans le temps » jusqu'au 14 octobre pour faire redescendre les taux. Liz Truss et Kwasi Kwarteng essuient de violentes critiques, y compris de leur propre camp. Les parlementaires de la majorité et de l'opposition fustigent le cadeau fiscal fait aux plus aisés et un plan économique incohérent qui cherche à lutter contre l'inflation... tout en déclenchant un choc fiscal potentiellement inflationniste. 14 octobre : le ministre des Finances débranché comme un fusible Immensément impopulaire, plus que Boris Johnson au pire de son mandat, Liz Truss subit une fronde interne dans son parti qui bruissent de rumeurs de démission. Downing Street prétend vouloir garder son cap économique mais comprend la nécessité de changer quelque chose pour relancer un mandat qui tourne au chemin de croix. Le ministre des Finances, et architecte du « mini budget », Kwasi Kwarteng est remercié le 14 octobre. Liz Truss défend une décision prise « pour rassurer les marchés » et « ramener de la stabilité ». Kwarteng est remplacé par un baron du parti conservateur : Jeremy Hunt. Son entrée au gouvernement ressemble à une mise sous tutelle de Liz Truss, dont les jours sont comptés. 17 octobre : l'abandon du mini-budget Jeremy Hunt n'a pas de temps à perdre. Trois jours après sa nomination, le nouveau ministre des Finances annule toutes les baisses d'impôts de Kwasi Kwarteng, pierre angulaire du programme économique de Liz Truss. Plus affaiblie que jamais, la Première ministre n'est pas en position de contester. Le mini-budget a ruiné la crédibilité financière de son gouvernement. Jeremy Hunt réduit massivement les aides aux ménages, dont le plafonnement des prix de l'énergie ramené à 6 mois, et précise qu'à l'avenir seuls les plus modestes seront accompagnés. S'il se défend d'un retour à l'austérité comme en 2010, la rigueur budgétaire semble de mise quand il avertit de « décisions difficiles » à venir. Hunt est le nouvel homme d'un gouvernement au bord du gouffre. 20 octobre : la chute Le coup de grâce vient de la ministre de l'Intérieur. Suella Braverman démissionne pour avoir enfreint les règles de fonctionnement de son ministère. Dans un gouvernement qui tient à un fil, ce nouveau départ sonne le glas du mandat de Liz Truss. D'autant plus que la ministre démissionnaire critique ouvertement la direction que prend le gouvernement dans sa lettre de démission. Liz Truss ne peut plus fuir l'évidence. Elle quitte le pouvoir et appelle à de nouvelles élections internes au parti conservateur pour désigner son successeur. En 44 jours, la quatrième Première ministre britannique aura fait perdre des milliards de livres au contribuable, mais surtout un temps précieux à son pays pour résoudre la pire crise économique depuis 2008. Paul Marion 20 Oct 2022, 18:39 Partager : Rédiger un commentaire .
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