' Apparenté e aux biens communs comme l eau potable l é nergie n est pas un secteur comme les autres' Énergie - Gaz HEAD TOPICS
' Apparenté e aux biens communs comme l eau potable l é nergie n est pas un secteur comme les autres'
20/10/2022 14:34:00 Tribune ' Les modes de gestion des biens communs ne peuvent plus ê tre basé s sur l exclusivité de la rentabilité à court terme et dans ce domaine l histoire a prouvé qu il existe d autres solutions '
Énergie Gaz
La source Marianne
Tribune. 'Les modes de gestion des biens communs ne peuvent plus être basés sur l’exclusivité de la rentabilité à court terme et dans ce domaine, l’histoire a prouvé qu’il existe d’autres solutions.' Depuis l’Acte unique européen de 1992, l’histoire du gaz et de l’ électricité n’avance que dans une seule direction : la dérégulation pour davantage de concurrence et de court-termisme. Or, ces impératifs économiques ne semblent pas compatibles avec un tel bien commun, estime dans une tribune Pascale Touratier, docteure en science économique. C’est avec la signature de l'Acte unique européen en 1992 et celle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 15 avril 1994, que la concurrence a pris toute son ampleur. Les groupes industriels ont alors diversifié leurs activités dans les secteurs les plus rentables. Dès le milieu des années 1990, les hautes technologies, les communications, l’environnement et l’énergie ont constitué des enjeux économiques et financiers considérables. Entre 1999 et 2007, le secteur de l’énergie allait être entièrement remanié et libéralisé autour d’une bataille financière sans précédent dont la conséquence a été le démantèlement des modèles nationaux. Si le développement des énergies renouvelables active la concurrence, la France se distingue en 2022 des autres pays membres de l’Union européenne (UE) par le fort potentiel que détient EDF sur l’énergie nucléaire, soit 67,1 % de la part totale de l’énergie électrique consommée sur le territoire. Afin de comprendre la configuration tentaculaire du secteur de l’énergie, un petit rappel historique s’impose. Lire la suite:
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EX membre mais quel blague Pourquoi le terme de 'vague' ? Les expatriations des plus fortunés ont baissé depuis la suppression de l'ISFLes expatriations des plus fortunés ont baissé depuis la suppression de l'ISF Depuis 2018 et la réforme sur la fiscalité du capital, le nombre de foyers fortunés de retour d'expatriation sont chaque année plus nombreux en France. Et que font-ils de leur argent ? Sans blague et ça vous étonne Après la Seconde Guerre mondiale, l’État français a nationalisé les principales sources d’énergie comme Elf Aquitaine, Total, Charbonnages de France, GDF, EDF.Info.S'inscrire Cinquante-deux minutes en immersion complète au coeur de la justice française., en 2007. L’intervention financière et technique de l’État dans ce domaine a été une clef indispensable au bon fonctionnement à l’époque des Trente glorieuses. À partir des années 1960, la concentration industrielle s’intensifie au niveau mondial en multipliant les techniques financières autour de nombreuses formes d’acquisitions croisées dans différents secteurs industriels. Le chiffre exclut la consommation des centrales à gaz, largement mobilisées pour compenser les difficultés du parc nucléaire français dont la production électrique est au plus bas. La crise du pétrole entre 1974 et 1979 et ses effets sur l’inflation et le chômage a précipité le retrait de l’État de l’appareil productif. Ce programme est une grande première en France, née d'une convention signée en mars dernier entre France Télévisions et le ministère de la Justice, dans le cadre de la loi dite "pour la confiance dans l'institution judiciaire", autant dire que l'enjeu est de taille. Même si EDF devait rester le principal producteur d’électricité centré sur l’énergie nucléaire, plus rien ne devait entraver la circulation des capitaux. Comme le gaz, la consommation de l'électricité décroît aussi depuis la fin de l'été, ainsi que l'a révélé mardi RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité en France. C’est avec la signature de l'Acte unique européen en 1992 et celle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 15 avril 1994, que la concurrence a pris toute son ampleur. Ça ne change pas grand-chose, si ce n'est qu'on n'habite plus ensemble ", a-t-il annoncé. Les groupes industriels ont alors diversifié leurs activités dans les secteurs les plus rentables. « Par rapport à la tendance du premier semestre, la diminution est de l'ordre de 3 à 4 % sur le mois de septembre 2022 », soit bien avant la mise en place du plan de sobriété annoncé le 6 octobre par le gouvernement. À l'audience des délits routiers et des homicides involontaires - 1 500 par an en France. Dès le milieu des années 1990, les hautes technologies, les communications, l’environnement et l’énergie ont constitué des enjeux économiques et financiers considérables. Entre 1999 et 2007, le secteur de l’énergie allait être entièrement remanié et libéralisé autour d’une bataille financière sans précédent dont la conséquence a été le démantèlement des modèles nationaux. La baisse est encore plus marquée dans les grandes entreprises industrielles, où la consommation électrique a baissé, selon RTE, de 8 à 9 % par rapport aux niveaux d'avant-crise, du fait du « ralentissement économique observé en et spécifiquement (de) la hausse spectaculaire des prix de l'énergie, qui ont conduit certaines usines à arrêter ou modérer leur activité La rédaction vous conseille. Si le développement des énergies renouvelables active la concurrence, la France se distingue en 2022 des autres pays membres de l’Union européenne (UE) par le fort potentiel que détient EDF sur l’énergie nucléaire, soit 67,1 % de la part totale de l’énergie électrique consommée sur le territoire. Il faut savoir faire parler les prévenus, ménager les victimes et rendre une décision qui fera la part des uns et des autres. Afin de comprendre la configuration tentaculaire du secteur de l’énergie, un petit rappel historique s’impose. Lundi 17 octobre, Patrick Sébastien est revenu sur cette séparation lors d'une interview pour l'émission Chez Jordan . À LIRE AUSSI : Retard au redémarrage des centrales nucléaires : à moins d'un miracle, l'hiver sera (très) tendu Dans les années 1960, la compagnie financière de Suez entre dans le capital de la Lyonnaise des Eaux. Lorsque les deux sociétés fusionnent en 1997 sous l’appellation Suez, le nouveau groupe concentre ses activités sur les besoins essentiels de la société civile de production et de distribution de l’eau potable, de gestion des déchets, de production et de distribution d’énergie à travers l’électricité et le gaz. Pour le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, une série documentaire qui va " faire entrer la justice dans le salon des Français, sans verser dans la justice spectacle ". En 2008, le groupe Suez scelle alors une alliance avec GDF. Ce nouveau groupe, baptisé GDF-Suez, devient un leader mondial dans le secteur de l’électricité dans 70 pays en 2014. Afin d’éviter toute confusion à l’international, le groupe prend l’appellation Engie en 2015. Restez connecté à toute l'actualité avec La Provence 100% des. En parallèle de la fusion GDF-Suez, un autre évènement marque le début du XXe siècle avec la naissance, en 2003, du groupe Direct Énergie. Afin de sécuriser ses propres sources d’approvisionnement, une série de contrats sont signés en 2007 avec EDF, Total et Enel, principale société italienne productrice d’électricité. Le groupe Direct Énergie est cependant racheté par Total qui se lance dans la diversification en 2018 pour devenir un des principaux fournisseurs d’électricité et de gaz de France. Enjeux du futur Les enjeux du futur sont colossaux dans le domaine de l’électricité, à commencer par l’alimentation des batteries des véhicules électriques. Spécialisé dans la construction d’infrastructures, le groupe Vinci vient de racheter Cobra, branche énergie du groupe espagnol ACS, orienté vers les lignes à haute tension géantes, l’énergie renouvelable allant des plateformes solaires aux champs d’éoliennes. L’objectif de cette acquisition est d’envisager un plan d’investissement de 60 milliards sur une période de quinze ans afin d’équiper les autoroutes en bornes électriques. Les autres fournisseurs comme Planète OUI, ekWateur, Ohm Énergie, Cdiscount Énergie, Mint Energie, Sowee, OVO Energy, Enercoop, et dans le gaz naturel, Eni, Antargaz et Butagaz, restent en grande partie éparpillés sur le marché de l’énergie renouvelable. La libéralisation du marché a également séparé les différentes sources de production, allant de l’énergie nucléaire à la diversité des énergies renouvelables. Toutes ces opérations qui avaient pour objectif principal d’ouvrir le marché de l’électricité à la concurrence sans faire de distinction par rapport aux autres secteurs ont montré leurs limites. Apparentée aux biens communs comme l’eau potable, l’énergie n’est pas un secteur comme les autres. Aussi, il est délicat, voire très dangereux d’orienter la production et la distribution vers la rentabilité à court terme. En engendrant de nombreux paradoxes, ce choix a créé des incohérences qui n’ont pas résisté devant le conflit ukrainien et le réchauffement climatique. La guerre en Ukraine a montré que le chemin était encore long pour assurer le passage de l’énergie fossile à l’énergie renouvelable. À LIRE AUSSI : Réguler les prix de l'électricité ? Dans la Péninsule ibérique, l'État s'en charge En annonçant la suspension des livraisons de gaz au groupe Engie dès le 1er septembre, le géant russe Gazprom a fragilisé la base sur laquelle reposait l’économie rhénane. En 2021, le gaz russe représentait 40 % de la consommation européenne. Si la réduction de cette consommation est tombée à 15 % pour la majorité des pays de l’UE depuis le 24 février 2022, il est difficile d’imposer de telles contraintes à l’Allemagne sans risquer l’apparition d’une forte récession économique, qui serait fatale pour l’ensemble de l’économie européenne. La solidarité entre les pays européens, réactivée par l’intervention d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, reste de mise mais le gaz russe fait apparaître une scission entre les pays du nord de l’Europe et les pays du sud comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal beaucoup moins dépendants de cette source d’énergie. La position de la France pourrait paraître plus confortable mais la réalité est loin d’être idyllique. Si l’électricité produite par EDF repose en majorité sur l’énergie nucléaire, par ailleurs revendue aux autres pays européens, l’arrêt de 32 réacteurs sur les 56 situés sur le territoire national pose des problèmes majeurs. Rentabilité à court terme Ces derniers mettent en évidence les défauts de maintenance, l’insuffisance de formation et le manque de personnel compétent pour entretenir l’ensemble du réseau. Par ailleurs, les conséquences désastreuses de la sécheresse sur le débit des cours d’eau augmentent les difficultés de fonctionnement des centrales. À cela, il faut ajouter la complexité des prix qui se sont envolés en redonnant vie au spectre de l’inflation tant redouté au cours de ces dernières décennies. Pour contrer la diminution des livraisons de gaz provenant de Russie, les Etats-membres de l’UE augmentent la production des centrales électriques et remettent en marche les centrales à charbon. Ces opérations sont très onéreuses et le coût marginal de la dernière centrale mise en service sert de référence pour fixer le prix imposé à tous. Les prix s’emballent : 900 euros le mégawattheure à la date du 25 août 2022 contre 100 euros l’an passé. Les conséquences écologiques sont désastreuses. Les répercussions ne se sont pas fait attendre sur l’activité des entreprises, le pouvoir d’achat des ménages ou encore sur les collectivités locales qui ont de plus en plus de difficultés à assurer leurs prérogatives. À LIRE AUSSI : Comment la mise en concurrence européenne et le système Arenh sont en train de détruire EDF La situation devant laquelle se trouve notre système économique pose de nombreuses questions. Le futur dépend désormais d’une étroite collaboration entre les pouvoirs publics et les différents acteurs économiques. Les modes de gestion des biens communs ne peuvent plus être basés sur l’exclusivité de la rentabilité à court terme et dans ce domaine, l’histoire a prouvé qu’il existe d’autres solutions. À la fin du XIXe siècle, des ingénieurs français issus de l’École nationale des Ponts et Chaussées avaient mis au point la péréquation tarifaire afin que tous les citoyens puissent avoir accès à l’eau potable. Cette technique généralisée à l’ensemble des services publics en 1946 a été condamnée en 1992 par les pays qui allaient constituer le marché commun européen. En 2004, l’UE reproche à EDF de maintenir des prix trop bas et de bloquer ainsi l’entrée d’éventuels concurrents. Le gouvernement français crée alors la commission Champsaur. Cette dernière a publié un rapport en 2009 qui sera à l’origine de la loi NOME, favorisant la concurrence par l’intermédiaire d’un nouveau procédé baptisé Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Cette technique permet aux concurrents d’EDF d’acheter une partie de l’énergie nucléaire à un prix faible, soit 42 euros le mégawattheure en 2022, et de le revendre beaucoup plus cher. Si l’éventail des paradoxes n’en finit pas de s’élargir, ne faut-il pas considérer ces derniers comme des signes forts nous rappelant que le secteur de l’énergie n’est pas un secteur comme les autres ? Par .