Un Conseil europé en à l ambiance… é lectrique Electricité - Gaz HEAD TOPICS
Un Conseil europé en à l ambiance… é lectrique
20/10/2022 11:29:00 Les 27 affrontent la crise é nergé tique en ordre dispersé Le Conseil europé en qui s ouvre jeudi doit rapprocher les points de vue Il y a fort à faire…
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La source Le Point
La situation énergétique et les inquiétudes ne sont pas les mêmes selon les pays. La France défend le « mécanisme ibérique », qui plafonne les prix du gaz utilisé pour la production d’électricité. Eberretta Les 27 affrontent la crise énergétique en ordre dispersé. Le Conseil européen qui s’ouvre jeudi doit rapprocher les points de vue. Il y a fort à faire… Plafond du prix du gaz : la France tente de convaincre l'Allemagne« Donc, le système profite à tous, mais les Allemands ne veulent pas que cela puisse profiter aux pays tiers ni que d'autres pays en profitent plus qu'eux », résume un diplomate. Les objections allemandes ne tiennent pas sur la hausse de la consommation. Il est un fait qu'en Espagne, le pays qui expérimente ce système depuis l'été, la consommation de gaz a augmenté. Mais l'analyse des causes de cette hausse n'est pas liée au mécanisme : en fait, la sécheresse a amoindri les sources hydrauliques en Espagne, qui a dû avoir recours à plus de gaz pour produire son électricité. Deuxième cause : la France (surtout dans le Sud-Ouest) a profité de ce gaz bon marché, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter la consommation. « Sur cette deuxième raison, l'Espagne ne se vante pas trop car elle prétend que les connexions gazières entre l'Espagne et la France sont trop faibles afin de défendre la construction de MidCat, un gazoduc supplémentaire au débit plus important », note-t-on à Paris. Il y a eu, en effet, une « fuite » du système ibérique vers la France… Lire la suite:
Le Point » Mort de Lola : 'Ne pas laisser les irresponsables forger les récits qui les arrangent' Crise de l'énergie : «Quand les prix s'emballent, les États doivent intervenir», estime Le Maire Sénégal : Mané ne place par les Lions de la Teranga parmi les favoris du Mondial Lutte contre les dérives sectaires : 'L'Etat ne doit pas se décharger sur les collectifs citoyens' Les maths par le jeu Hors-série Boutique Le Point
Et si on rendait aux maths leur qualité ludique ? Si on faisait fi des soucis qu’elles nous causent pour laisser le charme agir ? C’est ce que fait depuis plus de trente ans le concours Kangourou : soumettre des « espiègleries » à des candidats qui, sans se préoccuper de leurs résultats scolaires parfois stigmatisants, oublient qu’ils font des maths... pour, in fine, se rendre compte qu’ils les adorent et qu’ils deviennent même doués ! Nul besoin d’énormément de connaissances, tout dépend de sa capacité à raisonner : en somme, bons ou mauvais élèves, qu’importe ! Les derniers de la classe pourront être les premiers, et inversement. Langage universel, les mathématiques sont omniprésentes dans le monde qui nous entoure ! Dans ce nouveau hors-série, il y en aura pour tous les goûts : curiosités, tours de magie, figures géométriques, énigmes historiques, grilles, illusions d’optique... Et si le jeu était, finalement, le meilleur moyen de progresser ? 100 pages - 183 x 255 mm Lire la suite >> Mort de Lola : 'Ne pas laisser les irresponsables forger les récits qui les arrangent'Par respect pour cette enfant massacrée, la décence nous commande de peser tous nos mots et de regarder en face ce qui s’est passé et qui, hélas, n’aurait pas dû arriver. Nous ne connaissons pas, pour l’heure, le mobile du crime, et nous ne le connaîtrons peut-être jamais. Mais le profil de la jeune femme mise en cause n’a rien d’anodin. L'édito de Natacha Polony. C’est le qui la meuf ? Le sosie de Mylene Farmer ? L'heure n'est plus aux questions malheureusement... cela fait des décennies que l'on entend le même refrain, pas d'vague, pas d'amalgame, vous n'aurez pas ma haine, pour quel résultat ? Voir une gamine de 12 ans violée et presque démembrée se retrouver dans une valise ? Vive Marine Crise de l'énergie : «Quand les prix s'emballent, les États doivent intervenir», estime Le MaireFace à la montée des prix de l'énergie sur les marchés européens, le ministre de l'économie Bruno Le Maire a appelé les États à réguler ces derniers, lorsque les marchés sont incapables de le faire. Objecitf pour le ministre, protéger les ménages et les entreprises face à la crise énergétique que traverse le continent. Sénégal : Mané ne place par les Lions de la Teranga parmi les favoris du MondialSadio Mané s'est exprimé après sa deuxième place au Ballon d'Or sur les chances du Sénégal à la Coupe du Monde. Lutte contre les dérives sectaires : 'L'Etat ne doit pas se décharger sur les collectifs citoyens'Ce collectif citoyen tente d'attirer l'attention des autorités sur les charlatans en tout genre. Et regrette le manque de réactions politiques. L'Etat ultranazi est une dérive sectaire : Les comptes des pompiers dans le rouge après les incendies de l’étéLes nombreuses sollicitations dans et en dehors du département des soldats du feu sur le front des incendies ont fait exploser le budget Covid-19 : les vaccins pour les enfants dès 6 mois approuvés par l'Agence européenne du médicamentDans une décision rendue ce mercredi 19 octobre, l'Agence européenne du médicament approuve deux vaccins contre le Covid pour les enfants dès six mois. Bah Pfizer viens de dire devant l’UE que ça n’empêchait pas la contagion. Ça sert à quoi de vacciner les enfants alors? Puisqu’ils ne risquent rien! C’est quoi ce business encore ? , l'Espagne, le Portugal, la Suède, les pays baltes, la Roumanie souhaitent l'extension du « mécanisme ibérique » à l'ensemble de l'UE.Parmi toutes les horreurs que charrie le flot de l’actualité, il en est qui sont plus bouleversantes, plus insurmontables que les autres.Bruno Le Maire appelle les États à réguler les prix du marché européen de l'énergie.Zapping Onze Mondial PSG : la réponse cash de Galtier aux critiques de Julien Fournier ! Le deuxième de l'histoire. La Belgique, l'Italie, la Pologne n'ont rien contre, mais à condition d'obtenir le plafonnement général des prix du gaz. Les objections d'Olaf Scholz Les négociations en amont du Conseil européen ont tout de même permis de progresser légèrement. Quiconque est parent sait que la fatalité peut frapper n’importe où, n’importe quand, et vit avec cette boule au ventre, le plus souvent discrète, parfois douloureuse. La France s'est battue pour que les conclusions hâtent les décisions. Les États doivent intervenir pour réguler les prix de l'énergie quand les marchés se montrent incapables de le faire, a estimé mercredi dans un entretien à l'AFP le ministre de l'Economie Bruno Le Maire . Dans le projet de conclusion, il était, à l'origine, demandé à la Commission européenne « d'étudier » le mécanisme ibérique. À l’heure où nous écrivons ces lignes, ce sont des bribes de scénario qui nous parviennent, et la responsabilité de chacun consiste à tenter de juguler l’émotion, la révolte qui monte en lui, et à poser les bonnes questions. Ce qui repousse la décision au Conseil européen de décembre. Pour rappel, le Sénégal est placé dans le groupe A avec le Qatar, pays organisateur, l'Équateur et Pays-Bas. Mercredi, le texte a évolué : désormais, il est demandé à la Commission de « proposer » le mécanisme ibérique. Les prix atteignent des sommets, les Etats doivent intervenir", a expliqué Bruno le Maire, avant un entretien avec ses homologues allemands Robert Habeck (Economie et protection du climat) et Christian Lindner (Finances). On est donc passé à l'étape d'après. Plafond du prix du gaz : la France tente de convaincre l'Allemagne C'est plus conforme à la réalité car la Commission a, en fait, déjà passé des jours à étudier les conséquences de l'extension du mécanisme ibérique à l'ensemble de l'UE et à parer aux objections allemandes. Le chancelier Olaf Scholz en soulève trois : en sponsorisant un gaz « bon marché » (tout est relatif), le mécanisme ibérique risque de favoriser la consommation de gaz et d'entraîner, à la longue, une hausse des prix, annulant en conséquence les bienfaits initiaux du système ; le mécanisme ibérique va connaître des « fuites », à savoir qu'il va profiter indûment au Royaume-Uni, à la Suisse et à la Norvège, qui achèteront en Europe un gaz bon marché payé par les contribuables européens ; le mécanisme ibérique profitera inégalement aux pays de l'UE, les États les moins dépendants du gaz pour fabriquer leur électricité s'en sortant mieux que les autres, et parmi ceux-ci, la France… La Commission a traité les problèmes « Donc, le système profite à tous, mais les Allemands ne veulent pas que cela puisse profiter aux pays tiers ni que d'autres pays en profitent plus qu'eux », résume un diplomate. Réformer l'indice phare du marché gazier Pour faire baisser les prix de l'énergie, la Commission européenne a présenté mardi des propositions visant à réformer l'indice phare du marché gazier, éviter des prix extrêmes et définir un niveau obligatoire d'achats en commun, mais sans plafonner le prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité, à l'instar de ce qui a été mis en oeuvre en Espagne et au Portugal. Les objections allemandes ne tiennent pas sur la hausse de la consommation. Il est un fait qu'en Espagne, le pays qui expérimente ce système depuis l'été, la consommation de gaz a augmenté. Mais l'analyse des causes de cette hausse n'est pas liée au mécanisme : en fait, la sécheresse a amoindri les sources hydrauliques en Espagne, qui a dû avoir recours à plus de gaz pour produire son électricité. L'Allemagne y est elle réticente. Deuxième cause : la France (surtout dans le Sud-Ouest) a profité de ce gaz bon marché, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter la consommation. « Sur cette deuxième raison, l'Espagne ne se vante pas trop car elle prétend que les connexions gazières entre l'Espagne et la France sont trop faibles afin de défendre la construction de MidCat, un gazoduc supplémentaire au débit plus important », note-t-on à Paris. Il y a eu, en effet, une « fuite » du système ibérique vers la France… Le plan de l'Europe pour se passer du gaz russe Si toute l'Europe passe au système ibérique, le problème des « fuites » n'existe plus entre Européens, mais se répercute auprès des pays tiers connectés (Royaume-Uni, Suisse, Norvège). Bruno Le Maire a déclaré vouloir"maintenir le filet de sécurité qui existe déjà pour les plus petites entreprises. « Mais la Commission a une solution. On sait traiter avec un système d'écluses. Ce n'est pas un vrai problème », objecte la diplomatie française. Pour les autres entreprises énergo-intensives,"nous présenterons des solutions dans les jours qui viennent, et nous y travaillons notamment avec la CPME", a encore indiqué Bruno Le Maire. Une péréquation entre les grands gagnants et les petits gagnants Enfin, il est vrai que le mécanisme ibérique profitera plus à certains qu'à d'autres au sein de l'UE. Là aussi, la solution a été étudiée par la Commission : il suffit d'établir un mécanisme de péréquation de manière que tous y soient gagnants à peu près dans les mêmes proportions. Bien sûr, ce n'est pas aux dirigeants européens réunis à Bruxelles d'entrer dans ce genre de détails. C'est le rôle des ministres de l'Énergie, qui se réuniront le mardi 25 octobre. Néanmoins, le Conseil européen doit envoyer un signal clair : la Commission doit passer aux choses concrètes. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, n'a pas osé, jusqu'à présent, mettre sur la table des propositions précises, comptant sur et Olaf Scholz pour résoudre leur différend. Breton et Gentiloni poussent pour un nouvel instrument budgétaire Autre sujet de débats : faut-il enfin une réponse européenne coordonnée aux problèmes de compétitivité des entreprises ? Les commissaires Thierry Breton, en charge du marché intérieur, et Paolo Gentiloni, en charge des affaires économiques, sont très inquiets des conséquences économiques de cette crise énergétique. Ils ont tiré la sonnette d'alarme. Certains États de l'UE n'auront pas les moyens de s'endetter pour soutenir leurs PME. Le risque de faillite, de délocalisation ou de rachat des PME par des fonds américains ou chinois est palpable. Néanmoins, ce n'est pas l'option retenue par la présidente von der Leyen, qui propose d'augmenter le plan RePowerUE. La charte sur l'énergie, une bombe à retardement du « Green Deal » « Elle se trompe d'objet, objecte certains au sein de la Commission. RePowerUE, c'est de l'argent pour investir dans l'éolien, le solaire, la rénovation thermique des bâtiments… Les entreprises fragilisées n'ont pas besoin dans l'immédiat de l'investissement. Aujourd'hui, on parle de problèmes de trésorerie, de liquidités. RePowerUE n'est pas la réponse à la crise immédiate. » Breton et Gentiloni poussent pour un instrument qui permette aux États les plus faibles d'emprunter à la Commission, à taux faible, la Commission elle-même allant chercher ce financement sur les marchés, la signature de la Commission étant bien meilleure. Elle pourra ainsi prêter aux États les plus faibles à des taux intéressants qu'eux-mêmes ne pourraient pas contracter sur les marchés. Mais contrairement au plan de relance européen, les États emprunteurs seraient seuls à devoir rembourser, sans clause de solidarité de la part des autres. Voilà de quoi, en principe, rassurer les Allemands, qui n'auraient pas à payer en cas de défaut. Viktor Orban, un joueur solo Cette solution communautaire n'est, pour l'instant, pas envisagée à Berlin. L'Allemagne a les moyens de tenir bon, toute seule, avec son plan de soutien de 200 milliards d'euros. Mais que se passera-t-il si ses clients et ses fournisseurs dans les pays voisins sont affaiblis ? À terme, l'Allemagne sera rattrapée par la crise et le marché chinois se ferme. L'interdépendance des économies européennes exige, comme au moment de la pandémie, une réponse commune. Angela Merkel avait fini par le comprendre. Tout le travail de conviction est à reprendre avec le gouvernement Scholz. Mais cette fois, il faut convaincre trois hommes clés : le chancelier lui-même, dont les réflexes nationaux sont assez forts ; son vice-chancelier en charge du Climat, Robert Habeck ; et le libéral ministre des Finances Christian Lindner. Avec ce dernier, c'est loin d'être gagné. « Je ne vois pas l'intérêt d'un nouvel instrument budgétaire européen, vient-il de déclarer. La situation est très différente de celle de la pandémie. Utilisons au mieux les outils existants. » Le Conseil européen devra aussi faire face au jeu solitaire du Hongrois Viktor Orban. Le Premier ministre hongrois critique les sanctions, considérant qu'elles causent davantage de dommages à l'Europe qu'à la Russie. Il a organisé, en Hongrie, une consultation nationale sur les sanctions européennes auprès de 8 millions de foyers avec 7 questions, comme d'habitude, très orientées. Il n'est pas non plus favorable à l'une des propositions de la Commission : permettre aux entreprises d'acheter du gaz en commun pour refaire les stocks en vue de l'hiver 2023-2024. « Le dernier plan de Bruxelles sur l'approvisionnement conjoint en gaz me rappelle la fois où nous avons acheté des vaccins ensemble. Lent et cher. Je m'attends à un énorme débat lors du prochain Conseil européen », prévient-il dans un tweet, posté mercredi. Newsletter débats et opinions Pour comprendre les vrais enjeux du monde d’aujourd’hui et de notre société, recevez chaque vendredi, notre sélection d’articles tirée de notre rubrique Débats ok .