Des milliers dans la rue pour les salaires Cgt France

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Des milliers dans la rue pour les salaires

19/10/2022 08:02:00

Tous les rassemblements organisé s ce matin ont é té des succè s nous avons pris le chemin de la gagne et rien ne nous arrê tera & #187 Olivier Mateu secré t

Cgt France

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La Marseillaise

« Il y aura des suites » a déclaré mardi le secrétaire général de la CGT , Philippe Martinez, au terme d’une forte mobilisation pour cette journée de grève interprofessionnelle, avec 150 points de rassemblement organisés en France , selon les syndicats. Tous les rassemblements organisés ce matin ont été des succès, nous avons pris le chemin de la gagne et rien ne nous arrêtera. » Olivier Mateu, secrét... MARTIGUES. L’union intersyndicale fait la forceEmmanuel Lépine, secrétaire général de la Fédération professionnelle de pétrole de la CGT, prend le micro et annonce fièrement : « Le monde entier nous regarde, c’est le moment de faire grandir le rapport de force, appuyons-nous sur nos victoires passées parce qu’aujourd’hui, l’ensemble du monde du travail s’est réveillé. » Quelques minutes plus tard, Fabien Cros, délégué syndical de Total La mède, toujours en grève, appuie les propos de son collègue et motive les troupes : « Nous avons mis les inégalités salariales au cœur de ce combat, il faut poursuivre ainsi, regardez ce qu’on a accompli en 3 semaines, on est capables de mettre n’importe qui à genoux, soyons convaincus de ça. » Lire la suite:
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À Air Bel, une fête gâchée et des remises en questionMarseille : un rodéo moto qui a fini en bagarre a mis fin à l’anniversaire des 50 ans d' Air Bel. Les élus municipaux Samia Ghali (DVG) et Yannick Ohanessian (PS) ont demandé à la prefpolice13 et à LaurentCarrié, la tenue d’une réunion ce lundi. prefpolice13 elle a tien fait pour le 15/16 et là, elle se pose en sauveur mdrrrr. C'est motif de coup et blessure sur pattes 🤔🤔 Exposition : au Mucem, utopies et cadavres exquis, ruptures et amitiésLa survie dépend d’une mise en commun des ressources &187;. Depuis l’Album Zutique de Rimbaud-Verlaine jusqu’au Double Quartet de Cornette Coleman, les co... Montpellier : le salut des artisans est dans la prévention des difficultésLa prévention permet d’éviter la liquidation &187;, déclare, le 7 octobre, Nadine Baptiste, présidente du tribunal de commerce de Montpellier. À ses côtés... Olivier Mateu à Martigues.Pour préparer le congrès départemental, les UL comme ici à Vitrolles ont organisé auparavant leur assemblée locale./ 18/10/2022 16h49 Il s’attaque désormais au « redressement » et au « développement » des titres du groupe, La Provence et Corse-Matin./ 18/10/2022 08h13 Des élèves du lycée professionnel Blaise Pascal à Marseille, au moment de leur rentrée. Photo MN A Martigues. Photo MN A Marseille. Le jour même où l’organisation syndicale a appelé dans la même ville à un grand rassemblement dans le cadre de la journée interprofessionnelle d’action pour la défense du droit de grève, l’augmentation des salaires et en soutien aux grévistes des raffineries. Photo A. Relire.B MARTIGUES. Il sera le reflet de ce bouillonnement et de la vitalité de la CGT dans ce département   », promet-il. L’union intersyndicale fait la force Tous les rassemblements organisés ce matin ont été des succès, nous avons pris le chemin de la gagne et rien ne nous arrêtera. Élève de seconde « Optique » au lycée professionnel Blaise-Pascal à Marseille (12e), Massi dit « qu’en cours ça se passe plutôt bien. » Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD CGT 13, s’impose en meneur d’hommes sur le rond-point de la halle de Martigues mardi 18 octobre. Il est midi, les quelque 700 représentants présents au congrès de l’UD CGT 13 quittent pour un temps la halle pour se joindre aux manifestants. Au total, 2 000 personnes (selon la préfecture) ont répondu à l’appel de rassemblement de l’UD CGT et de la FSU 13. Des délégations intersyndicales venues de tout le département se regroupent sur un fond musical de HK & Les saltimbanks. Sont par exemple représentés la CGT Éducation de La Ciotat, la FSU Port-de-Bouc ou encore le syndicat CGT Ouvriers Docks du port de Fos. En cette fin de mois d’octobre, il a une hantise, trouver son stage de janvier. Tous sont mobilisés pour une hausse des salaires, mais aussi pour faire valoir le droit de grève. Emmanuel Lépine, secrétaire général de la Fédération professionnelle de pétrole de la CGT, prend le micro et annonce fièrement : « Le monde entier nous regarde, c’est le moment de faire grandir le rapport de force, appuyons-nous sur nos victoires passées parce qu’aujourd’hui, l’ensemble du monde du travail s’est réveillé. » Les travailleurs des raffineries en porte-drapeau Comme un symbole, c’est Lionel Arbiol, délégué syndical du site EssoExxonmobil de Fos-sur-Mer, dont le mouvement de grève a cessé la semaine dernière, qui poursuit l’introduction : « J’ai une pensée particulière pour mes camarades de Total qui subissent des réquisitions qui sont de véritables déclarations de guerre, notre combat est légitime, il faut le faire savoir, car l’avenir appartient à ceux qui luttent. » Quelques minutes plus tard, Fabien Cros, délégué syndical de Total La mède, toujours en grève, appuie les propos de son collègue et motive les troupes : « Nous avons mis les inégalités salariales au cœur de ce combat, il faut poursuivre ainsi, regardez ce qu’on a accompli en 3 semaines, on est capables de mettre n’importe qui à genoux, soyons convaincus de ça. » Les encouragements fusent. « La prof nous a parlé de la réforme, mais elle ne sait pas si cela concernera les élèves qui entreront en seconde l’année prochaine. Au milieu de la foule compacte, Valérie Zeika Dussol, secrétaire générale FSU de Martigues met en perspective les revendications des différents syndicats présents aujourd’hui avec l’absence de débats provoquée par le patronat : « De notre côté, ça fait quelque temps que l’on demande une revalorisation de 10% qui serait simplement à hauteur de l’inflation et on nous propose simplement 3,5%, on appelle ça une offre à la hauteur du mépris ». À travers ces rejets, Olivier Mateu a le sentiment que « les travailleurs paient les pots cassés du gouvernement en plus d’êtres méprisés par leurs employeurs. » Le représentant départemental de la CGT, conclut le rassemblement : « Chaque centime volé doit être récupéré, et n’ayez crainte, la peur va changer de camp. » Avignon : le droit de grève dans la peau Devant la Cité administrative cours Jean-Jaurès, le cortège, de près de 3 000 personnes, n’est pas encore parti que la foule scande : « Non à la réquisition, pas touche au droit de grève ! ». Au-delà de la question des salaires et des pensions de retraite, la défense du droit de grève s’est ajoutée aux revendications par la grâce d’un « gouvernement coutumier du fait pour qui tous les moyens sont bons pour empêcher l’expression légitime des salariés et des organisations syndicales dans leurs combats », indique Jean-Luc Bonnal, secrétaire de l’Union départementale FO de Vaucluse. En stage, on est là pour regarder et pas déranger. Sur les pancartes, les banderoles ou dans les discours, la manifestation avignonnaise est remontée contre les réquisitions dans les raffineries. « Quand vous avez un gouvernement dont la seule solution est l’entrave au droit de grève, cela entraîne une réaction immédiate », poursuit le responsable FO. À ses côtés, Fred Laurent, son homologue de la CGT, embraye : « Nous ne sommes pas des délinquants nous appliquons notre droit, gagné de haute lutte par nos anciens, parfois dans le sang. Le droit de grève est fortement attaqué depuis des années, que ce soit avec les cheminots qui doivent se déclarer une semaine avant ou les effectifs hospitaliers qui doivent assurer un service minimum ». Et de s’inquiéter d’une plausible dérive, « si demain on décide d’interdire les grèves dans les services dits essentiels ». Un choix par défaut. « On veut étouffer les luttes sociales en passant en force » « On sent qu’il y a des pressions pour contrecarrer les grèves notamment sur le secteur de l’énergie », relève Benoît Sautecoeur, co-secrétaire départemental Solidaires des finances publiques. Co-secrétaire du SNUipp-FSU, Nicolas Odinot, insiste sur le fait que « le droit de grève n’a absolument pas à être jugé, ce n’est pas le rôle d’un gouvernement qui, au lieu de sortir ses gros bras et d’aller sur un terrain qui n’est pas le sien, ferait mieux de maintenir la cohésion sociale et de ne pas souffler sur les braises ». « La grève permet, au moment d’entamer les négociations, de peser et conquérir de nouveaux droits », estime Fred Laurent. Tout en moquant le « deux poids deux mesures » d’un gouvernement « sans accord majoritaire et qui passe par le 49.3 alors qu’il appelle à arrêter la grève sous prétexte d’un accord majoritaire dans les raffineries », Benoît Sautecoeur constate « qu’on veut étouffer les luttes sociales en passant en force en essayant de mettre les citoyens à dos des syndicats ». » À côté, Serrine s’apprête à sortir son carnet de correspondance pour rentrer au lycée. De quoi tuer dans l’œuf toute volonté de faire grève ? « Oui, mais ce qui décourage surtout, c’est le pouvoir d’achat, beaucoup ne se mettent pas en grève car ils sont pris à la gorge ». Toulon : le combat va s’amplifier C’est le ras-le-bol qui s’exprime, ça va déclencher quelque chose d’encore plus grand », lâche Pierre Peretti, un ancien de chez Carrefour, aujourd’hui au chômage après 26 ans de boîte. Il est à peine 10h et déjà plus de 500 personnes sont rassemblées sur le parvis de la gare de Toulon à l’appel des syndicats CGT, SUD et FSU. De toute évidence, la journée de mobilisation est partie pour être une réussite et appeler à des lendemains. « Pour un début c’est remarquable, surtout qu’on a eu des délais très courts de prévenance », confirme Olivier Gérard (CGT Educ Action). J’avais pas de place au lycée au début. « Pour qu’un appel à la grève interprofessionnel tombe si rapidement, il faut qu’il y ait un très gros problème », relève de son côté Pascal Brun, le secrétaire général de Sud en précisant que « si aujourd’hui est une date de convergence avec un appel national, ça fait des semaines que dans les entreprises, dans les établissements publics il y a des mouvements revendicatifs et des grèves pour l’augmentation des salaires ». Pour poursuivre ce mouvement de fond, il appelle les salariés à discuter dans les entreprises, les services. Dans la foule, un peu plus loin, Michel Fortuna (FSU), explique que « la situation est assez explosive parce qu’il y a des revendications légitimes portées dans tous les secteurs, une grosse difficulté au niveau du pouvoir d’achat et un gouvernement qui reste droit dans ses bottes ». Le secrétaire général de la CGT Arsenal, Didier Quattropani, prévient : « Ce qui nous a été refusé en juillet à l’Assemblée nationale nous allons aller le chercher. » « La contestation mérite qui il y ait une unité syndicale », tranche ensuite Anne, syndiquée à FO, une organisation syndicale qui n’a pas appelé à la mobilisation dans le Var. « J’ai même pas commencé à chercher. Le secrétaire général de la CGT Olivier Masini le dit sans détour : « On est dans la prolongation du 29 septembre pour répondre à l’urgence sociale d’augmentation des salaires, avec l’ambition de créer les conditions pour généraliser la grève. Il y a une dynamique et une volonté d’aller au bout. » La question que chacun doit se poser pour se positionner étant, poursuit-il : « Est-ce que mon salaire me permet de vivre dignement, de pouvoir couvrir les dépenses incompressibles... La réforme, on ne savait même pas qu’elle existait. ? » Et de conclure : « À moins d’être actionnaires du CAC 40 aujourd’hui tout le monde doit se mobiliser. » En attendant, le cortège regroupe maintenant 3 000 manifestants sur le boulevard de Strasbourg. « Pour que le mouvement s’amplifie on va faire en sorte d’aller rencontrer les salariés qui ne sont pas grévistes aujourd’hui », explique Emmanuel Trigo, le secrétaire général de la FSU. « Quand on passe dans les établissements scolaires ou dans les services, on constate que nos analyses, nos revendications sont largement partagées. Il nous faut un cap passer un cap et les mettre en action », conclut-il, en prévoyant que « la prochaine étape viendra sans trop tarder ». « Il faut des bases solides si un jour on veut changer de métier. .
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