Une Salom choc l Op ra Bastille Roe V Wade Op ra

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Une « Salomé » choc à l Opé ra Bastille Roe V. Wade - Opéra HEAD TOPICS

Une « Salomé » choc à l Opé ra Bastille

18/10/2022 21:23:00

Une « Salomé » choc à l Opé ra Bastille

Roe V Wade Opéra

La source

Le Point

Une « Salomé » choc à l’ Opéra Bastille ENTRETIEN. Lydia Steier, à la mise en scène, et Simone Young, à la baguette, expliquent leur vision radicale de l’ opéra de Richard Strauss . Décapant. déploie une musique d'une sensualité extravagante. Un chef-d'œuvre décadent qui raconte comment la princesse Salomé utilise la concupiscence de son beau-père Hérode pour obtenir la tête de Jean-Baptiste (Jochanaan). Ici, Éros et Thanatos ne vont pas l'un sans l'autre… Lydia Steier nous éclaire sur ses choix de mise en scène, avec l'appui de la grande cheffe d'orchestre Simone Young, solidaire de cette vision radicale, portée par des chanteurs d'exception, dont la soprano sud-africaine Elza van den Heever qui interprète une Salomé guerrière et sans concessions, loin de tout orientalisme. Lire la suite:
Le Point » 'Comme chef d'orchestre, on peut se baigner dans cette musique !' : rencontre avec Simone Young qui dirige 'Salomé' de Strauss à Bastille La une du jour. Au Liban, le “goût amer” du troisième anniversaire de la “thaoura” Femme poignardée en pleine rue à Nantes : le suspect en fuite, que s’est-il passé ? Nord. Alcoolisée, elle fait un scandale à la station essence et s'en prend aux policiers

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Le nom du Ballon d'Or 2022 sera connu lundi soir. Karim Benzema a de grandes chances de succéder à Lionel Messi au palmarès, et à Zidane côté français Lire la suite >> 'Comme chef d'orchestre, on peut se baigner dans cette musique !' : rencontre avec Simone Young qui dirige 'Salomé' de Strauss à BastilleGrande spécialiste mondiale de Strauss, Simone Young dirige la nouvelle production du sulfureux 'Salomé', d’après Oscar Wilde , à l’Opéra de Paris . Pour Franceinfo Culture, la cheffe d’orchestre australienne dévoile les secrets de cette musique puissante et de sa direction. Rencontre. La une du jour. Au Liban, le “goût amer” du troisième anniversaire de la “thaoura”🇱🇧 Le 17 octobre 2019, une manifestation contre une taxe à Beyrouth déclenche une révolte populaire contre une classe dirigeante accusée de corruption. Trois ans plus tard, cette classe est toujours aux commandes. oops, c'est à Beyrouth ... Femme poignardée en pleine rue à Nantes : le suspect en fuite, que s’est-il passé ?Une quadragénaire a été tuée à l’arme blanche dimanche matin à Nantes pour une raison encore indéterminée Nord. Alcoolisée, elle fait un scandale à la station essence et s'en prend aux policiersAprès avoir fait un scandale dans une station essence, une femme de 55 ans s'en est pris à des fonctionnaires de police samedi 15 octobre 2022 à Guesnain (Nord). Liverpool – Manchester City : Klopp reconnaît avoir perdu ses nerfs et mérité le carton rougeJurgen Klopp, le manager allemand de Liverpool, est revenu sur son expulsion durant le choc face à Manchester City. Les compos de PSG – OM : Lionel Messi titulaire, Paris en 4-3-3, Marseille sans surpriseLIGUE 1 – Lionel Messi, un temps incertain, est dans le onze de départ du Paris Saint-Germain pour le choc face à l'OM dimanche au Parc des Princes (21h00). 😱 en 4-3-3 Les Marseillais ont laissé leur couilles à la maison ils n'ont rien fait pour gagner le match déjà avec un seul attaquant impossible de gagner bravo Tudor toujours tres bon dans les choix Richard Strauss déploie une musique d'une sensualité extravagante.ou encore Parsifal que j'ai dirigé ici avant l’été, c’était si exaltant ! Pour moi, si je n’ai pas deux Wagner et deux Strauss dans une saison, c'est une saison pauvre ( rires ).Longtemps le quotidien francophone de Beyrouth, né en 1971 d’une fusion entre L’Orient et Le Jour, a été la parfaite illustration du “Liban de papa” francophone et chrétien que la guerre civile allait tourner en dérision.Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte après la mort d’ une femme de 47 ans, tuée à l’arme blanche en pleine rue tôt dimanche matin alors qu’elle partait au travail, a annoncé le procureur de la République de Nantes. Un chef-d'œuvre décadent qui raconte comment la princesse Salomé utilise la concupiscence de son beau-père Hérode pour obtenir la tête de Jean-Baptiste (Jochanaan). Ici, Éros et Thanatos ne vont pas l'un sans l'autre… Lydia Steier nous éclaire sur ses choix de mise en scène, avec l'appui de la grande cheffe d'orchestre Simone Young, solidaire de cette vision radicale, portée par des chanteurs d'exception, dont la soprano sud-africaine Elza van den Heever qui interprète une Salomé guerrière et sans concessions, loin de tout orientalisme. Vous dirigez Salomé à Bastille. Le Point : La première chose qui frappe, dans cette Salomé , c'est la vision de la cour du roi Hérode. Pas seulement grâce au retour au pays dans les années 1990 des milliers de familles francophones fuyant une Afrique déchirée par les guerres ou une Europe en proie à la crise économique, mais grâce à un véritable dynamisme rédactionnel et à l’arrivée d’une nouvelle génération de journalistes qui manient un français vif et percutant sans préciosité, ni entourloupe, ni autocensure voyante… Et il n’est pas exagéré d’affirmer que L’Orient-Le Jour est aujourd’hui le plus intéressant quotidien libanais et l’un des meilleurs du monde arabe. D'emblée, on assiste à plusieurs viols, à des meurtres… Simone Young : C'est un opéra très choquant, viscéral. C'est d’abord un opéra parfait, avec une architecture claire, directe. Si on écoute la partition, il n'y a qu'à laisser son imagination vagabonder pour se retrouver en territoire dangereux. Sur le même sujet Une femme meurt poignardée en pleine rue à Nantes « Tout est mis en œuvre pour retrouver l’auteur de ce crime effroyable » a assuré la maire de Nantes, Johanna Rolland Les trois jeunes hommes témoins de l’agression avaient prévenu les pompiers vers 6 h 30. Je le souligne dans ma façon de diriger l'œuvre, car je veux absolument que les gens entendent cela. Il y a une ligne. Même les ragots mondains de L’Orient-Le Jour. Ainsi, je demande à Elza van den Heever d'exagérer les portamenti, les rubati pour exprimer la dimension décadente de l'œuvre. On recherche une couleur sombre, qui peut paraître presque désagréable. Il y a une telle extravagance ! Comme chef, on peut se baigner presque dans cette musique. Lydia Steier : Le mot clé de l'œuvre, c'est « décomposition ». La notion de pourriture, le côté mortifère est partout, dans la musique, dans l'histoire, dans les mots… J'affronte ça dans la mise en scène de façon sans doute assez osée. Or, bien plus que tout autre répertoire, la musique de Wagner et de Strauss est exigeant avec eux. « Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire », a indiqué le procureur, ajoutant qu’il n’y a « pas d’interpellation à ce stade ». Pour moi, cette œuvre parle de nous, de notre époque. Je ne veux pas faire de mise en scène décorative, mais retrouver l'émotion primale que Salomé peut susciter en nous. Enfin, troisième chose, c’est la dimension physique : quand on joue cette musique, on la ressent par les spectateurs. Strauss dénonce l'exploitation de l'homme par l'homme et montre comment tout un système devenu inhumain s'effondre à cause d'une femme seule : Salomé. Simone Young : Le XXI e siècle est bien entamé, et pourtant… L'époque que nous vivons a elle aussi un parfum de fin de siècle. Qu’on trouve tout cela affreux ou qu’on le trouve très sensuel, dans le public on est vraiment complètement dans le drame. Jean-Baptiste ne cesse de parler de cette impression de débâcle que nous ressentons aussi aujourd'hui. La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), a indiqué sur Twitter être « en lien constant avec le@Prefet44 et le Procureur de la République ». C'est comme la fin d'un monde. C’est une sorte de fulgurance qui dure 1h40 : ça ne s’arrête jamais, même le chant ne propose pas de répit… C’est vrai, il n’y a pas de répit, particulièrement d’ailleurs pour la pauvre Salomé (interprétée par Elza van den Heever), qui, dans cette mise en scène, est sur scène dès le début et jusqu’au bout, c’est énorme ! Et même pour vous : votre geste de direction de l’orchestre est d’ailleurs très physique, c’est très sportif… Comment dirige-t-on un tel opéra ? Oui c’est sportif, c'est vrai. D'ailleurs, l'orchestre est énorme, il y a plus d'une centaine de musiciens, c'est une superproduction et cette ambition massive se ressent aussi dans les thèmes. La fameuse scène où Salomé danse pour son beau-père, Hérode, est ici prise à rebours. Ca peut être un peu plus long par ici, on peut avoir un détour par là. Au lieu de danser, elle reste d'abord immobile… Lydia Steier : Salomé sait que le viol doit avoir lieu. C'est comme un détonateur qui va lui permettre de tout détruire. Ce n’est pas comme être dans un tunnel, c’est vraiment un voyage car qu'on regarde à droite, on regarde à gauche, on entend tout, mais on est vraiment dans la musique et ce dès l'entrée dans la fosse. Tout mon soutien à la famille et aux proches de la victime — Johanna Rolland (@Johanna_Rolland). Ce moment de la danse de Salomé… Qu'on le représente de façon allusive, drapée dans des voiles transparents, ou que l'on montre les choses crûment, comme dans ma mise en scène, il s'agit forcément de sexe. Je voulais être attentive au ressenti des figurants et des chanteurs, car c'est violent de représenter ces choses-là. Le désir sexuel, la folie, la mort sont au cœur de Salomé , soulignés par la mise en scène volontairement décadente et mortifère de Lydia Steier. Karita Mattila [qui chante Hérodias dans un costume où la poitrine est dénudée, NDLR] est une légende, ce n'est pas forcément évident pour elle de se retrouver là. Pour revenir à la danse qui est ici un viol, Elza van den Heever est vraiment la cocréatrice de cette scène. Tout est déjà là dans la musique. Le moment où Salomé devient active, c'est une idée d'Elza. Comme si Salomé cherchait à reprendre un minimum de contrôle dans une situation où elle abandonne son corps. Et quand elle chante le goût de la mort, il y a cette note sur le heckelphone, l’instrument le plus grave de la famille des hautbois, que Strauss affectionnait. Simone Young : .
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