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Police judiciaire et magistrature font front commun
17/10/2022 12:30:00 Difficile de se souvenir d un mouvement de colè re aussi grand dans l histoire de la police judiciaire Entre des reports d opé rations dans toute la Fr
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La source La Marseillaise
Ce lundi se déroule un rassemblement inédit devant le tribunal judiciaire de Marseille , organisée par les agents de la police judiciaire (PJ) et les magistrats. PJ magistrats Police Difficile de se souvenir d’un mouvement de colère aussi grand dans l’histoire de la police judiciaire. Entre des reports d’opérations dans toute la Fr... Difficile de se souvenir d’un mouvement de colère aussi grand dans l’histoire de la police judiciaire. Entre des reports d’opérations dans toute la France, des agents qui déposent les armes, une haie de déshonneur pour leur directeur général, voilà près de deux semaines que les mobilisations s’enchaînent, avec Marseille comme tête de pont de la contestation. », prédit Thomas, chef de groupe à l’office antistupéfiants de Marseille (lire entretien ci-contre) et représentant de l’ANPJ. Avis partagé par Clara Grande, déléguée du syndicat de la magistrature et juge d’instruction à Marseille : « Lire la suite:
La Marseillaise » Tarn : choc frontal entre deux voitures à Gaillac, un blessé grave évacué par hélicoptère vers Toulouse Nous avons testé l'hôtel « SO/ Paris », entre mode et art Une plateforme dédiée aux relations entre entreprises et seniors actifs ou retraités Entre syndicats et partis, «on marche en parallèle, mais chacun à sa place» L empathie les étranges ressorts d une qualité innée mais sélective
Elle tisse nos relations depuis la nuit des temps, nous aide dans la vie et au travail. L'empathie nous sauve mais peut aussi nous perdre. Dans « Et Moi », un podcast des « Echos », Michèle Warnet recueille le témoignage et l'expertise d'invités sur cette capacité innée qui peut se développer mais aussi se manipuler. Lire la suite >> Tarn : choc frontal entre deux voitures à Gaillac, un blessé grave évacué par hélicoptère vers ToulouseUne violente collision est survenue ce samedi matin à la sortie de Gaillac, sur la RD988. L'un des conducteurs, dans un état grave, a dû être héliporté vers Toulouse. Nous avons testé l'hôtel « SO/ Paris », entre mode et artDans le nouveau complexe parisien La Félicité, à Sully-Morland, cet hôtel luxueux, étendard de la toute nouvelle marque d'art de vivre du groupe hôtelier Ennismore, cultive un esprit chic et mondain. Et offre des vues de choix sur les toits et les monuments de Paris. Une plateforme dédiée aux relations entre entreprises et seniors actifs ou retraitésAUDIO 'Seniors à votre service', une plateforme dédiée aux relations entre entreprises et seniors actifs ou retraités. On vous la présente dans franceinfo seniors Entre syndicats et partis, «on marche en parallèle, mais chacun à sa place»📣 Entre syndicats et partis, «on marche en parallèle, mais chacun à sa place» 👉 A la raffinerie de Gravenchon, comme à Dunkerque, les grévistes apprécient le soutien de la gauche mais redoutent d’être «utilisés» par les politiques Exactement. Chacun dans son rôle. Mais tous en lutte contre la politique anti-pauvres du gouvernement et la voracité du patronat. Non..mais c'est déjà fait .....c'est les politiques qui vous disent de ne pas reprendre le travail......réveillez vous avant qu'il soit trop tard !!!!!!! Pour vous Vous êtes politisés dès le premier jour de grève par la CGT qui est au service de l'opposition et de l'opportunité de faire parler d'elle car dès qu'il y discussion avec d'autres syndicats elle part de suite sans discuter car elle a rien à dire ! Guerre en Ukraine ou Covid, comment comprendre le lien étrange entre actu et pornoLes sites pornographiques regorgent de vidéos sur des thématiques d’actualité qui sont révélatrices d’une industrie opportuniste, mais aussi de l’anxiété du consommateur. Une escapade en Espagne, entre nature et architectureC'est dans une finca madrilène que Land Rover présentait ses derniers modèles du Range Rover Sport. L'occasion d'une promenade à bord dans la campagne castillane, avant de découvrir l'extraordinaire fondation de l'architecte Norman Forster. 17/10/2022 11h12 Les agents de la PJ à Marseille lors du premier rassemblement contre la réforme et lors de la venue de Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, le 6 octobre dernier.Un violent accident de la route est survenu ce matin à la sortie Gaillac.Suite Atelier Seine à «SO/ Paris».Temps de lecture : 1 min. PHOTO A.B Difficile de se souvenir d’un mouvement de colère aussi grand dans l’histoire de la police judiciaire. L'accident a fait deux blessés, un homme de 25 ans et une femme de 30 ans. Entre des reports d’opérations dans toute la France, des agents qui déposent les armes, une haie de déshonneur pour leur directeur général, voilà près de deux semaines que les mobilisations s’enchaînent, avec Marseille comme tête de pont de la contestation. «SO/ Paris» prend place dans l'immeuble La Félicité, à Sully-Morland. Rebelote ce lundi avec un important rassemblement organisé devant le tribunal judiciaire de Marseille, à 12h. La victime a été évacuée par hélicoptère vers Toulouse Photo d'illustration - DDM NEDIR DEBBICHE Plus d'informations à suivre. Cette fois, ce ne sont pas seulement les agents de la PJ qui descendent dans la rue mais aussi les magistrats.. L’union syndicale des magistrats, le syndicat de la magistrature s’allient à l’Association nationale de la police judiciaire (ANPJ) pour cette mobilisation, soutenue par les syndicats de la police.. Un immeuble de 44. « C’est inédit, ça ne s’est jamais vu, il va y avoir du monde », prédit Thomas, chef de groupe à l’office antistupéfiants de Marseille (lire entretien ci-contre) et représentant de l’ANPJ. Avis partagé par Clara Grande, déléguée du syndicat de la magistrature et juge d’instruction à Marseille : « Le fait que la police et la justice se mobilisent ensemble est historique et c’est bien le signe que les enjeux nous concernent tous ». Une réforme budgétaire ? Et si ce mouvement est si fort, c’est parce que les agents de la PJ font face à une réforme de la police nationale qui ne passe pas. A cela s'ajoutent un spa Codage, une piscine, un espace fitness et un restaurant qui, s'ils n'appartiennent pas à l'hôtel, sont ouverts aux clients le temps de leur séjour. L’objectif de celle-ci, au niveau de l’investigation, est simple : réunir tous les services de police départementaux sous l’autorité d’un nouveau responsable, un directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet. De nombreuses raisons peuvent pousser les seniors à continuer de travailler pendant la retraite,. Ainsi les renseignements, la sécurité publique, la police aux frontières et la PJ feront maison commune. « C’est une réforme qui va faire disparaître la PJ telle qu’on la connaissait : des services qu’on pouvait mettre sur des affaires sensibles, qui nécessitent des investigations plus longues », s’inquiète Clara Grande. Soirées privées pendant les fashion week, expositions éphémères : l'établissement cultive le côté « happy few », à découvrir plutôt en solo qu'en famille. Concrètement, agents de la PJ comme magistrats s’inquiètent que cette refonte nuise à l’efficacité de ces services pourtant si essentiels. « On risque d’avoir moins de temps, d’être utilisés pour combler le manque d’effectifs par ailleurs », dénonce Frédéric, agent de la PJ, lors d’un rassemblement marseillais. Tous s’inquiètent d’une réforme menée sans doute dans un but d’économie. Mais aussi au gré des oeuvres d'art contemporain, de Neil Beloufa à Elsa Sahal, qui jalonnent les espaces boisés pensés par l'architecte britannique David Chipperfield. « Quand on mutualise les moyens, c’est toujours dans le sens de faire des économies », accuse Thomas. Mais plus que ça, certains y voient un tournant dans la gestion de l’investigation. « Il y a une volonté politique d’affichage d’un traitement prioritaire de la délinquance du quotidien plutôt que de s’attaquer aux grands réseaux criminels, aux grandes infractions économiques et financières », analyse Clara Grande. Au quinzième étage, avec une vision panoramique sur tout Paris, le restaurant « Bonnie » affiche déjà complet. Une analyse qu’elle poursuit : « Cela permet de prioriser des résultats statistiques plus importants ». Reste que l’investigation autour de la grande criminalité sera assurément en difficulté. « Les agents vont avoir un portefeuille d’affaires plus important et forcément, quand on a moins de temps à consacrer à des dossiers, on les traite moins bien ». Les plats se veulent goûteux mais classiques, les prix salés se justifiant beaucoup par le cadre. « C’est la porte ouverte aux cartels en France », résume de manière plus concrète Thomas. Un limogeage comme de l’huile sur le feu Au niveau éthique, cela pose aussi de nombreuses questions. « Il y a la crainte que la politique pénale soit dictée par le préfet, via le DDPN, avant de l’être par le procureur de la république.com L'hôtel offre des vues d'exception sur les toits de Paris. On y voit un risque d’interférence dans les enquêtes », pointe Clara Grande. Si la contestation était forte, elle a pris une autre ampleur avec le limogeage du patron de la zone Sud de la PJ, Éric Arella, le 7 octobre dernier, par le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux. Flic respecté, aux états de services qui parlent pour lui, Éric Arella devient, malgré lui, le symbole de l’opposition des agents à la réforme. Tél. Car c’est suite à un rassemblement de protestation des agents de la PJ de Marseille, à l’occasion de la venue de Frédéric Veaux, qu’il est démis de ses fonctions. Un séisme pour les agents. La procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens regrette « une immense perte pour la police judiciaire ».com La piscine accessible aux clients de l'hôtel, au sein de La Félicité. Au niveau national, la conférence générale des procureurs généraux s’est prononcée contre cette réforme, preuve de l’unanimité de l’opposition. Comme justification du limogeage, l’entourage de Frédéric Veaux rejette la faute sur de supposés « mauvais résultats de la PJ ». Paradoxal lorsqu’on sait que Gérald Darmanin louait, en 2021 lors d’une visite à Marseille, « un rôle d’investigation déterminant pour démanteler les trafics de drogues qui nuisent au quotidien des habitants. Les résultats sont au rendez-vous ! ». Depuis, le ministre de l’Intérieur tente d’éteindre la contestation : « Aucune suppression d’effectif, aucune suppression d’office central, aucune suppression de service ou d’antenne locale ». « Pourquoi faire une réforme dans ce cas ? », questionne ironiquement une enquêtrice de la PJ. Gérald Darmanin a promis une pause dans le processus pour une mise en place en 2023 et que les missions de la PJ ne changeraient pas d’un iota. « Une pause ou du vent, tant que ce n’est pas suivi d’effets, c’est pareil », tacle Thomas. Pourtant, les demandes de l’ANPJ ne sont pas délirantes : « On ne veut pas d’une fusion et être sous les ordres d’un DDPN ! ». .